• Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu?

    Réalisé par Philippe de Chauveron

    Avec Christian Clavier, Chantal Lauby, Ary Ahittan

     

    Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.
    Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.

    --> On en a dit du bien... très décevant. Des clichés, pourquoi pas. Mais rien d'autre.

       
       

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  • Avant l'aube (2011)

    Réalisé par Raphaël Jacoulot

    Avec Jean-Pierre Bacri, Vincent Rottiers, Ludmila Mikaël

    Frédéric, un jeune en réinsertion, travaille dans un grand hôtel à la montagne. Un client disparaît. Frédéric suspecte la famille qui l'emploie mais choisit de protéger son patron, cet homme qui le fascine. Bientôt, il est mis en danger.

    --> Les regards entre Jean-Pierre Bacri et Vincent Rottiers font beaucoup au film. Le scénario est un peu tendu. On se laisse porter jusqu'au bout du film en se demandant comment tout cela va finir.


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  • Le goût des insectes

    de Frédéric Marais

    De la soupe de hannetons, de la confiture de libellules de Bali, du pâté de larves de charançon du palmier, de la glace aux vers de farine... Découvre vingt bonnes idées pour composer un menu et faire comme les 2,5 milliards d’êtres humains qui mangent quotidiennement des insectes.

    -->  Une très belle surprise de l'opération masse critique. J'avais -encore une fois- misé sur la qualité de cette maison d'édition que j'aime. Et j'ai découvert une autre collection: un format album illustré et gardant l'humour et les informations sérieuses. J'aime les couleurs, les illustrations. Alors je m'attarde sur l'auteur et je me rends compte qu'il fait déjà parti de mes coups de coeur récents avec La guerre des mots, publié chez Sarbacane en 2012.

    Le sujet? les insectes mangés à travers le monde. Une courte phrase pour une double page, avec une illustration qui reprend met en scène les insectes dans nos conditionnements occidentaux (un pot de nutella, un papier de carambar, une boîte de conserve, un pot de végémite, un emballage de burger, etc...) c'est voyant, choc, et ça accroche les petits et les grands. Bravo.


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  • Un moment de couple

    de Nelly Alard

    Juliette, ingénieur dans l'informatique, et Olivier, journaliste, ont deux enfants et une vie de couple moderne. Lorsque Olivier avoue à sa femme avoir une liaison, l'univers de Juliette vacille. Comment survivre à la trahison? C'est à cette question que ce roman, écrit au scalpel, sans concession mais non sans humour, entend répondre. Rien n'y échappe, ni les risques de la vie à deux et les glissements du désir ni les contradictions d'un certain féminisme et la difficulté d'être un homme aujourd'hui.

    --> Une moitié de roman longue... où j'ai failli abandonner à plusieurs reprises. Et puis, finalement l'adultère mérite peut-être ces longueurs. Dans ce que vivent Juliette et Olivier, rien n'est finalement très tranché et cette longueur nous le montre. Heureusement, le dénouement réserve une petite coupure dans le scénario, que ce soit le dénouement de l'histoire de V et Olivier ou celle de Juliette. A lire? Pourquoi pas.

     

     


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  • Jeux d'enfants (2003)

    Réalisé par Yann Samuell

    Avec Guillaume Canet et Marion Cotillard

    Julien, 8 ans, est confronté au cancer de sa mère, tandis que Sophie doit affronter la xénophobie des autres écoliers. Très vite ils deviennent inséparables et s'inventent un jeu : « cap ou pas cap ? » (capable ou pas capable ?). C'est à celui qui, mis au défi par l'autre, fera les pires bêtises, au grand désespoir des adultes.

    Arrivés à l'âge des études, ils continuent à se lancer des défis de plus en plus cruels et même parfois pervers. Mais le jeu prend des dimensions extrêmes. Aucun des deux ne veut rompre la spirale, même si cela met en question son avenir, de peur de passer pour un lâche. Sophie finit par s'agacer de l'immaturité de Julien, pour qui tout est prétexte au jeu. Elle essaie de lui faire prendre conscience que leur amitié s'est muée en amour réciproque, sans succès. Après de nombreuses péripéties ponctuées de blessures mutuelles et de longues périodes de froid, ils se mettent au défi de ne plus se voir pendant dix ans.

    Julien s'est résigné à devenir adulte. Il gagne bien sa vie, a une femme et deux enfants ; faute de mieux, son « bonheur fade » lui convient, mais il reste hanté par Sophie. De son côté, cette dernière vit en couple avec un joueur professionnel de football riche et célèbre. Le jour d'anniversaire de leur séparation, ils se revoient.

    -->Un titre bien choisi pour un filmant assez troublant fait de jeux relationnels, de je te quitte je reviens. Derrière le jeu on perçoit du trouble, de la détresse, de l'incompréhension. Un film du non-dit aussi. La vie n'est pas un jeu.


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  • Le silence de la mer (1947)

    Réalisé par Jean-Pierre Melville.

    D'après la nouvelle de Vercors (1942)

    Avec Howard Vernon, Nicole Stephane, Jean-Marie Robain

    Un homme d'une soixantaine d'années demeure avec sa nièce dans une maison du Dauphiné, occupé pendant la Seconde guerre mondiale. La Kommandatur envoie un officier allemand loger chez eux.

    Pendant plusieurs mois, l'officier, tout imprégné de culture française, essaie d'engager en dépit d'un silence immuable un dialogue avec ses hôtes. Par ses visites quotidiennes du soir, il fait partager sous divers prétextes à l'oncle et à la nièce son amour de la France, de la littérature, de la musique, et son espoir de voir naître du rapprochement entre la France et l'Allemagne une grande Europe. Progressivement, une passion toujours tue se noue entre la nièce et l'officier. Ce dernier essaie par force métaphores peu dissimulées d'éteindre l'indifférence et le mépris qui lui sont réservés.

    Au cours d'une permission à Paris, une conversation avec des amis lui apprend d'abord que la collaboration n'est qu'un prétexte pour détruire la culture française, dangereuse pour l'affirmation du nazisme en Europe. Ensuite, il découvre l'existence des camps d'extermination et voit sous un jour nouveau ses amis d'avant-guerre. De retour en province, il décide de quitter le pays pour partir se battre sur le front de l'est.

    Après avoir donné les raisons de sa décision à ses hôtes, la nièce lui parlera pour la première et dernière fois en lui adressant un adieu à peine audible. Le lendemain à l'aube, il découvre une coupure de presse d' Anatole France laissée à dessein par l'oncle énonçant qu'« Il est beau qu'un soldat désobéisse à des ordres criminels. » Torturé en son for intérieur, il n'en part pas moins. Résigné.

    --> Très intéressant de connaître cette oeuvre, ces monologues impressionnants, ces silences persistants.


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  • Guillaume et les garçons, à table! (2013)

    Réalisé par Guillaume Galienne

    Avec Guillaume Galienne, André Marcon, Françoise Fabian

    Film autobiographique de Guillaume Gallienne sur son rapport à sa mère, son genre et son amour des femmes en général. Dès son plus jeune âge, Guillaume est persuadé d'être une fille, notamment par des propos de sa mère comme « les garçons et Guillaume, à table ! ». Sa famille, les personnes qu'il rencontre, sont convaincues qu'il est homosexuel. Le film narre les circonstances provoquées par ce quiproquo.

    --> Allo Ciné juge le film « drôlissime et émouvant » tandis que Télérama le qualifie de « désopilante comédie » et Le Figaro de « film qui piaffe, qui a un rythme pétaradant ». C'est étonnant, mais je l'ai trouvé plutôt grave. Non dénué d'humour, mais grave. Et je ne savais pas qu'il était autobiographique. A voir.

     


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  • Un flic (1972)

    Réalisé par Jean-Pierre Melville

    Alain Delon, Richard Crenna, Catherine Deneuve, Riccardo Cucciola

    L'avant-veille de Noël, un gang constitué de Simon, Louis, Marc et Paul attaque une banque à Saint-Jean de Monts en Vendée. Au cours de ce braquage, Marc est très grièvement blessé. À Paris, le commissaire Édouard Coleman commence son périple nocturne par la descente des Champs-Elysées. Il a ses habitudes un peu plus loin, rue d'Armaillé, au Simon's, la boîte de nuit appartenant au chef du gang, Simon. Il est, en effet, l'amant de Cathy, la « femme » de Simon. Pour empêcher la police de remonter jusqu'à eux, Marc, pourtant hospitalisé dans une clinique, est achevé par Cathy. Simon, Louis et Paul projettent un nouveau coup audacieux : l'agression de « Mathieu la Valise » qui doit transporter une importante quantité de drogue à bord du train de nuit Paris - Lisbonne. Simon réussit à aborder le train à partir d'un hélicoptère à la hauteur de Morcenx dans les Landes et dérobe la précieuse marchandise. Édouard poursuit son enquête et appréhende Louis, qui finit par parler. Le commissaire retourne au Simon's pour faire comprendre à Simon, non sans une certaine ambiguïté, qu'il n'ignore plus rien de ses activités. Simon avertit Paul qui se suicide plutôt que d'être arrêté. Simon organise sa fuite avec Cathy, mais au petit matin Édouard l'abat, en haut de l' avenue Carnot, sous les yeux de Cathy.

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  • L'assassin habite au 21 (1942)

    Réalisé par Henri-Georges Clouzot

    Avec Pierre Fresnay, Suzy Delair, Jean Tissier, Pierre Larquay, Noël Roquevert, Odette Talazac

    Un clochard, qui vient de gagner une forte somme à la loterie, est la 5e victime d’un mystérieux assassin qui signe ses crimes d’une carte de visite au nom de Monsieur Durand. Le commissaire Wenceslas Vorobeïtchik, appelé par tous Wens, se voit donner deux jours pour l’arrêter. Mila Malou, son amie, veut être engagée par un imprésario, qui lui fait comprendre que si elle avait son nom dans le journal, comme Monsieur Durand, il l’engagerait. Elle a alors l’idée d’arrêter celui-ci. L’assassin tue encore. Mila est arrêtée alors qu’elle est en chasse de Monsieur Durand et finit par demander qu’on appelle Wens. Un agent veut arrêter un homme ivre, perché sur un bec de gaz, qui vient de l’injurier. Il tire sur ses habits, pour le faire descendre. Il déchire ainsi la poche de sa veste d’où tombe, sans qu’il ne s’en rende compte, un lot de cartes aux noms de Monsieur Durand. Au commissariat Wens reconnaît l’homme, Turlot, à qui il a déjà eu affaire. Il lui apporte l’adresse de Monsieur Durand, une pension au 21 avenue Junot. Cette adresse il l'a découverte grâce aux cartes, que Wens a ramassées, et qu'il sort d’un chiffonnier qu'il a récupéré à la pension. Wens laisse à Mila une lettre à remettre au préfet, sous deux jours, et lui révèle qu’il espère arrêter Monsieur Durand.

    La pension est dirigée par Mme Point, la gérante, pour qui travaillent Armand et Juliette. Au matin, le salon accueille les pensionnaires : Collin, un petit artisan, Mlle Cuq, une romancière toujours pas publiée, le docteur Linz, un ancien de la coloniale, boiteux, et Lalah-Poor, un fakir. Se présente le pasteur Lester, qui n'est autre que Wens, qui cherche une chambre. Mila ouvre la lettre pour le préfet. Wens croise les derniers pensionnaires, Kid Robert, un ancien boxeur aveugle et son infirmière, Vania. Feignant de s’être trompé de porte, Wens entre chez Collin, qui fabrique des pantins sans visage comme l’assassin sans visage, Monsieur Durand. Il apprend de lui que Linz a été poursuivi pour une affaire d'avortements et que Lalah-Poor, sans engagement depuis des mois, doit vivre d’affaires louches. Wens va voir Lalah-Poor puis, en entrant dans sa chambre, découvre Linz en train de fouiller sa valise.

    Au repas, Wens découvre que Mila est là. Le repas fini, les pensionnaires discutent. Mlle Cuq annonce qu’elle va désormais écrire des romans policiers. À propos du choix du nom de son héros, Linz propose celui de Durand et se lance, suivant une de ses habitudes, dans le panégyrique de celui-ci. Collin qualifie Monsieur Durand de monstre. Lalah-Poor annonce que c’est lui Durand et pour le prouver tue le serin dans sa cage et le fait ressusciter. Mlle Cuq annonce qu’elle a son idée de roman. Elle décrit exactement, sans le savoir, la situation que vit justement Wens et que son roman se poursuit par un meurtre horrible. Le préfet, qui discute avec les supérieurs de Wens de sa disparition, reçoit un appel de Monsieur Durand, qui lui donne l'adresse de la pension, où il annonce vivre, et lui dit que les policiers y trouveront un cadavre encore chaud.

    À 0 h 13, les pas d’un boiteux se font entendre dans l’escalier de la pension. Dans le noir, Mila assomme l’homme qui s’introduit dans sa chambre. Découvrant que c’est Wens, elle réveille par ses cris tout le monde et leur apprend par inadvertance son vrai nom. On sonne à la porte, c’est le supérieur de Wens, Monet, et d’autres policiers. Vania découvre dans la salle de bain le cadavre de Mlle Cuq, morte avec près d’elle un papier portant la mention Monsieur Durand. Il provient de la manchette d’un journal retrouvé chez Linz, mais que seul Collin lit. Le meurtre a été commis avec un scalpel. Monet est convaincu que c’est docteur Linz le coupable. Wens annonce que c’est une erreur. Il prouve que les pas entendus dans la nuit n’étaient pas ceux de Linz. La victime a été vue la dernière fois en vie à 11 h. À 11 h et demie, Vania a vu Collin entrer dans la salle de bains, ce que confirme Lalah-Poor. Collin dit y être allé pour prendre un bain. Wens le fait déshabiller et l’arrête car il avait les pieds sales.

    Mila se prépare à être interrogée par les journalistes, quand Wens lui lit le journal où c’est à Monet que la presse attribue l’arrestation. On sonne à la porte. Wens va ouvrir et reçoit dans ses bras le cadavre d’une nouvelle victime de Monsieur Durand. Monet libère Collin et arrête Linz, qui est interrogé. Wens va voir Vania qui lui avoue qu’elle a dénoncé Collin poussée par Lalah-Poor. Elle lui apprend qu’il vient d’être engagé dans un cabaret, suite au bruit fait par l’affaire. Dans sa loge, le fakir reçoit un journaliste à qui Linz avoue être Monsieur Durand. Alors que Wens vient d’entrer dans la salle et que Lalah-Poor est sur scène, le journaliste y est retrouvé dans une malle, victime de Monsieur Durand. Lalah-Poor est arrêté mais est innocenté lorsque Monsieur Durand fait une 13e victime pendant qu'il est en prison.

    Wens et Mila sont invités par Mme Point pour une petite fête organisée pour fêter la libération de ses pensionnaires. Mila va y chanter. Le soir de la fête, dans la « loge » de Mila, en lisant le programme de la soirée où il est inscrit que Collin, Linz et Lalah-Poor joueront ensemble un trio de Beethoven, Wens a une illumination et lui annonce qu’il a trouvé qui est Monsieur Durand. Il lui demande de garder le secret. Il va téléphoner. Mila apprend à Vania et Lalah-Poor ce qu’il va faire. Le fil du téléphone est coupé. Lalah-Poor le menace d’une arme et l’oblige à sortir avec lui. Mila commence à chanter et comprend ce qu’a découvert Wens. Elle l’annonce à Armand et Vania avant de partir sauver Wens...

    --> Un classique, à voir! Pour l'époque, l'intrigue, les dialogues, les acteurs, la chute....

     


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  • Les visiteurs

    Réalisé par Jean-Marie Poiré

    Christian Clavier: Jacquouille la Fripouille / Jacques-Henri Jacquard ;Jean Reno : Godefroy Amaury de Malfête, com te de Montmirail, d'Apremont et de Papincourt; Valérie Lemercier: Frénégonde de Pouille / Béatrice Goulard de Montmirail; Marie-Anne Chazel: Ginette

    En 1123, pour avoir sauvé la vie du roi de France Louis VI, dit « le Gros », le comte Godefroy de Montmirail, dit « le Hardi », se voit promettre en épousailles Frénégonde de Pouille, la fillotte du duc Fulbert de Pouille. Alors que Godefroy fait route vers le château de sa promise, une sorcière lui fait absorber un breuvage à son insu. Ce dernier donne des hallucinations au comte, au point de le pousser à assassiner son futur beau-père. Afin de réparer sa faute, Godefroy demande conseil au mage Eusæbius, qui concocte une potion pour renvoyer Godefroy dans le passé, peu de temps avant le drame.

    Le mage ayant oublié un ingrédient indispensable à la préparation de la potion, Godefroy et son écuyer Jacquouille la Fripouille se retrouvent propulsés au XXe siècle, en 1992. Tous deux font la connaissance de Béatrice de Montmirail, la déscendante de Godefroy, qui est une mère de famille bourgeoise mariée à Jean-Pierre Goulard, un dentiste réputé. Ils font la connaissance de Jacques-Henri Jacquard, un roturier nouveau riche qui n'est autre que le descendant de Jacquouille et l'actuel propriétaire du château Montmirail.

    Godefroy ne cherche alors qu'une chose : retourner dans son époque et épouser Frénégonde. La tâche va se révéler difficile car Béatrice le prend pour son cousin Hubert, un pilote de rallye disparu depuis plusieurs années, qu'elle croit revenu amnésique après un accident à Bornéo durant le Raid Gauloises. Il finira néanmoins par trouver le descendant du mage Eusæbius qui lui donnera la potion pour arriver cette fois-ci au bon moment de son époque. Mais Jacquouille, qui a entre-temps rencontré Ginette Sarclay, une SDF excentrique avec qui il prévoit de se marier, ne veut plus partir et se débrouille pour faire partir Jacquard à sa place.

    --> Le film n'a pas trop vieilli ou a vieilli avec nous.. mais surtout, on se rend compte que nombreuses courtes répliques sont devenus cultes.


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