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Et au bout, l'océan
de Fanny Leblond
Ève, jeune femme active, mène une existence épanouie entre sa famille, son travail et ses amies d’enfance, Isabel et Agathe, au bord de l’Estuaire de la Gironde. Ce bel équilibre vacille lorsque ressurgit Xavier, son premier amour ; il chavire avec la mystérieuse disparition d’Isabel. Sa vie va alors voler en éclats. Les pans du passé qui remontent à la surface, la peur, les trahisons et Internet vont bouleverser ses certitudes et la conduire sur des rives dangereuses. Parviendra-t-elle à surfer les eaux troubles et tumultueuses de sa mémoire et à remonter le mascaret de ses émotions pour trouver enfin l’apaisement ? Et au bout, l’Océan.
Fanny Leblond trace le portrait d’une jeune femme d’aujourd’hui en proie aux doutes et à une remise en question à l’aube de la quarantaine. Le lecteur épouse pas à pas ses tourments et ses inquiétudes jusqu’au dénouement final. Ce roman intimiste donne le premier rôle à l’ambiance, aux lieux, aux sensations et aux émotions.
Fanny Leblond est née en Gironde en 1971. Après la Côte d’Azur et la Polynésie, elle vit maintenant au bord de l’Estuaire qui l’a vu naître et porte ses voyages proches ou lointains, réels ou de plume. Issue d’une filière scientifique, après des études de gestion elle revient à sa vocation première, l’enseignement.
Elle cultive depuis toujours le plaisir de lire et celui d’écrire. Un plaisir surprenant. Un voyage excitant des idées aux mots, pour partager, suivre le chemin des gens ordinaires et faire de la vie quotidienne un roman, une aventure, un voyage.
Elle aime les éclats de rire, l’odeur de la terre et le goût de la mer, mais n’apprécie guère les idées préconçues et les destructeurs de rêves.
--> C'est une copine qui a reçu ce livre dans le cadre de l'opération masse critique. Je suis née au bord de la Dordogne, quelques kilomètres en amont de Bourg, j'ai régaté sur l'estuaire, l'odeur de la vase et le rythme des marées, j'ai grandi avec. On surnommait mon frère fouille vase...J'ai l'âge de l'auteur. Autant dire que j'ai immédiatement voulu le lire. J'aurais pû rapidement m'ennuyer, et non: l'histoire de ces femmes à l'approche de la quarantaine m'ont intriguée, j'ai voulu en savoir plus de page en page, et passé la moitié du livre, le suspens s'était installé: il me fallait aller jusqu'au bout.
Je reprocherais quelques dialogues et une écriture "simple" qui m'ont donné l'impression de lire un bon scénario pour un futur film. mais pour le reste j'ai apprécié ce roman. Et surtout, j'ai été ravie de lire un roman proche de ma région natale, de mon histoire, jusqu'au tableau de Jofo évoqué dans le hall de la tour de Gassi. Merci à l'auteur et à Isa 70 qui me l'a prêté.
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