• L'abyssin / Jean-Christophe Rufin

    L'abyssin / Jean-Christophe Ruffin

    Louis XIV n'a jamais rencontré le Négus, le mythique roi d'Éthiopie mais il y eut bien entre les deux souverains des contacts diplomatiques. Un ambassadeur fut envoyé par le Négus à la cour du Roi Soleil. C'est en se fondant sur ce fait historique que Jean-Christophe Rufin bâtit son premier roman, l'aventure extraordinaire de Jean-Baptiste Poncet, traversant les déserts d'Égypte et les montagnes d'Abyssinie avant de se retrouver à Versailles, un peu dépaysé mais sans rien perdre de son inépuisable ingéniosité. L'enjeu est de taille puisque l'Éthiopie est l'objet de la convoitise des jésuites, des capucins et de pas mal d'autres qui, sous prétexte de servir Dieu, mettraient volontiers le pays sous leur coupe. Ayant compris le résultat désastreux que sa mission pourrait entraîner, Poncet décide de tout faire pour sauvegarder la liberté et les mystères de l'Éthiopie. Derrière un récit captivant, dans une langue héritée de Voltaire et Diderot, se cache une réflexion tout à fait actuelle sur le fanatisme et la liberté des peuples. --Gérard Meudal --Ce texte fait référence à l'édition Broché .
     

     

    Quatrième de couverture

    À l'origine de ce livre, un fait historique : Louis XIV, le Roi-Soleil, est entré en relation avec le plus ténébreux, le plus mythique des grands souverains de l'Orient, le Négus. L'Abyssin est le roman de cette fabuleuse ambassade.Jean-Baptiste Poncet, jeune médecin des pachas du Caire, sera, par une extraordinaire réunion de circonstances, le héros de cette épopée baroque et poétique à travers les déserts d'Égypte et du Sinaï, les montagnes d'Abyssinie, de la cour du Roi des Rois à celle de Versailles et retour.Mais qu'on y prenne garde : derrière sa simplicité, sa tendresse, son humour, ce roman d'aventures recèle une fable tragique. Jean-Baptiste est l'homme qui, ayant découvert un nouvel empire et sa civilisation, fera tout pour déjouer les tentatives de ceux qui veulent le convertir : les jésuites, les capucins et tant d'autres. Grâce à lui, l'Éthiopie échappera à toute reconquête étrangère et gardera jusqu'à nos jours sa fierté et son mystère.L'Abyssin, tout en empruntant sa langue à Diderot et son rythme à Dumas, est un roman bien actuel, une parabole sur la haine du fanatisme, la force de la liberté et la possibilité du bonheur.

     

     

    --> De la diplomatie, de l'aventure au début du XVIIIème siècle, du Caire à l'Abyssinie en passant par Versailles. C'est de l'aventure de Jean-Baptiste Poncet qu'il s'agit dans ce livre. Je ne me suis pas ennuyée et j'ai été plongée dans un univers inconnu. Un voyage grâce au livre: voilà qui fait plaisir. Sur le fond, la prblématique des religions à l'époque est passionante aussi et donne envie d'en svoir toujours plus.

    Après le Parfum d'Adam, c'est mon deuxième livre du même auteur. Je vais continuer avec Rouge Brésil.

    "-Eh bien, expliquez-nous au moins ce que vous avez compris, dit le père de Monehaut avec patience, comme on calme un fou.

    - Que vous êtes une force, tout simplement.

    Des sourires de mépris parurent un instant sur quelques lèvres.

    - Une force au service de la force, continua Jean-Baptiste, et qui prend Jésus-Christ pour drapeau, un drapeau qui en vaut un autre quand il s'agit de cacher l'essentiel, qui est le pouvoir."

    "Les six jésuites faisaient bonne figure devant les sort et Poncet était plus affecté qu'eux. "C'est que moi, pensa-t-il, je suis libre de mes actes. Et responsable. Eux, n'ont pas leur volonté; ils obéissent..."

    "La diplomatie est un art qui requiert une si constante dignité, tant de majesté dans le maintien, tant de calme, qu'elle est fort peu compatible avec la précipitation, l'effort, bref avec le travail. M. de Maillet, en diplomate avisé, ne remplissait jamais si bien son rôle que dans ces moments où, n'ayant positivement rien à faire, il pouvait s'y consacrer tout entier. Ce rien, il parvenait alors à l'élever à la dignité d'une grâce d'Etat, nimbée comme il se doit de secret et parfumée de mépris à l'endroit de tous ceux qui auraient eu l'audace de lui demander des comptes sur l'emploi de son temps."

     "... car des gens heureux on ne sait pas grand chose. Ils vivent, voilà tout, et le bonheur leur tient lieu d'histoire"

     


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