• Meurtres aux Kerguelen

    Meurtres aux Kerguelen

     

    Maël, commissaire de police expert en criminologie, est en vacances à La Réunion lorsqu'il est soudain missionné pour se rendre sur l'île de Kerguelen _ en plein coeur du sud de l'océan Indien _ à la suite d'un horrible homicide. L'histoire se déroule à bord du navire La Curieuse, sur les "bases vie" des 3 îles de Kerguelen, d'Amsterdam et de Crozet ou encore sur le navire-ravitailleur des TAAF _ Terres australes et antarctiques françaises_, le célèbre Marion-Dufresne. Sur ces terres exceptionnelles, paradis pour quantité d'animaux polaires, les morts suspectes s'accumulent. Maël parviendra-t-il à résoudre ces mystères ?

    --> Du côté de l'auteur (des co-auteurs), il y a des idées. L'envie de relater des expériences avec précision sans lasser le lecteur, c'est ce qui justifie l'idée d'un récit policier qui ménage du suspens et invite à aller jusqu'au bout. L'idée est bonne. Les auteurs partagent un bout de la vie à bord du Marion Dufresne, de la Curieuse et sur les 3 îles KER, CRO et AMS. On apprend une tonne de choses, un peu sur les missions scientifiques et la faune des îles mais particulièrement sur le vocabulaire et les acronymes propres aux TAAF. Ils nous prennent par la main, parfois maladroitement, généreux en définitions ou explications (le plus souvent placées entre parenthèses dans le texte), le tout agrémenté d'un soupçon de géopolitique, nous laissant entrevoir les enjeux des TAAF et donnant envie d'en savoir encore plus. Le dénouement de l'enquête, façon Agatha Christie (tous les protagonistes sont réunis, Maël, le commissaire nous livre dans le détail le fonds de son enquête), pourquoi pas. Les auteurs alimentent et éveillent la curiosité du lecteur : merci à eux. Mais…
    Voilà qui semble cruellement manquer d'un travail éditorial. Ce livre m'aura démontré la nécessité de ce travail. Un travail d'édition souvent invisible mais parfois souligné par les auteurs et je comprends maintenant pourquoi. La syntaxe qui défaille par endroit, sans parler de l'orthographe, je recherche les effet de style, des dialogues inégaux, un travail narratif difficile qui tente de mêler l'enquête et le récit. Très vite j'ai eu le sentiment d'être devant un travail d'auto-édition. Ce qui m'empêche de le conseiller aux babélionautes. Et pourtant…
    Merci à Masse critique et aux éditions L'Harmattan pour cet envoi.

     


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