• The passenger

     

    Réalisé par Jaume Collet-Serra (2018)
    Avec Liam Neeson, Vera Farmiga, Patrick Wilson

    Comme tous les jours après son travail, Michael MacCauley (Liam Neeson) prend le train de banlieue qui le ramène chez lui. Mais aujourd’hui, son trajet quotidien va prendre une toute autre tournure. Après avoir reçu l’appel d’un mystérieux inconnu, il est forcé d’identifier un passager caché dans le train, avant le dernier arrêt. Alors qu’il se bat contre la montre pour résoudre cette énigme, il se retrouve pris dans un terrible engrenage. Une conspiration qui devient une question de vie ou de mort, pour lui ainsi que pour tous les autres passagers !


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  • Musique verte

    Christophe Léon

    Le grand-père de Thomas est un amoureux des plantes, et il compte bien profiter des vacances avec son petit-fils pour l'initier à leurs surprenants secrets. Au programme : dégustation de fleurs, parties de morpion végétal, fabrication d'instruments verts... Et dire que Thomas craignait de s'ennuyer !

     

    --> Découverte de cette collection de mini-roman: Petite poche chez Thierry Magnier. Dégusté en 10 min, une parenthèse dans une journée. Mauve, tussilage, bourrache et sureau noir sont les plantes que le grand-père de Thomas va lui présenter cet été. Une histoire qui rend hommage à la nature et à la transmission. Ces mini romans peuvent être la découverte du plaisir de lire, ainsi ce tome est-il proposé dans le cadre de l'opération Facile à lire.


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  • Le bureau des légendes

     

     

    Réalisé par Eric Rochant (2015) 4 saisons (en cours)

    Avec Mathieu Kassovitz, Jean-Pierre Darroussin, Léa Drucker, Sara Giraudeau, Florence Loiret Caille

    Le Bureau des légendes dirige les clandestins, les agents les plus importants des services du renseignement français. Après six ans à Damas, notre héros est promu et reprend sa vraie vie. Mais contrairement au règlement, il semble ne pas abandonner l'identité sous laquelle il vivait en Syrie...


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  • Six pieds sous terre

     

     

    Réalisé par Alan Ball (2001) 5 saisons (terminé)

    Nate vient passer Noël en famille. Son père décède dans un accident de la route. L'aîné va devoir gérer la société de pompes funèbres familiale.


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  • Casa de papel

     

     

    Réalisé par Alex Pina (2017) 2 saisons (en cours)

    Huit voleurs font une prise d'otages dans la Maison royale de la Monnaie d'Espagne, tandis que leur mentor, un génie du crime, manipule la police pour mettre son plan à exécution.


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  • Parasite

     

    Réalisé par Bong Joon-ho (2019)
    Avec Song Kang-ho, Lee Sun-kyun, Cho Yeo-jeong

    Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne…

    --> Du point de vue de l'image, des cadrages, de l'originalité, pas de doute on est devant un grand film. Quant à la chute... elle peut partager. Pas totalement convaincue, mais contente d'avoir vu le phénomène Parasite.


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  • La cas Richard Jewell

     

    Réalisé par Clint Eastwood (2020)
    Avec Paul Walter Hauser, Jon Hamm, Kathy Bates

    En 1996, Richard Jewell fait partie de l'équipe chargée de la sécurité des Jeux d'Atlanta. Il est l'un des premiers à alerter de la présence d'une bombe et à sauver des vies. Mais il se retrouve bientôt suspecté... de terrorisme, passant du statut de héros à celui d'homme le plus détesté des Etats-Unis. Il fut innocenté trois mois plus tard par le FBI mais sa réputation ne fut jamais complètement rétablie, sa santé étant endommagée par l'expérience.

    --> C'est bien de porter une histoire comme celle-ci à l'écran de la part d'un grand réalisateur, et c'est admirablement bien joué, et non surjoué. Après... l'histoire est linéaire, sans grande surprise. A voir à la TV. Mais à voir :)


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  • L'amante d'Etretat

    Stanislas Petrosky

    Isabelle et Frédéric vivent une des plus belles histoires d’amour qui soit, passionnée et fusionnelle. Mais un jour où Frédéric part s’adonner à sa passion, la planche à voile, il disparaît corps et bien en mer. Isabelle va doucement mais sûrement sombrer dans la folie sans l’homme qu’elle aime.
    Stanislas Petrosky nous entraîne dans les méandres de la dépression. Jusqu’où le manque de l’être aimé peut-il mener ?
    Mais l’auteur venant du monde du polar, il se pourrait que L’Amante d’Étretat ne soit pas qu’une simple histoire d’amour tragique.

    --> Un polar régional, une profession intrigante (thanatopracteur), un auteur plutôt sympathique (festival Bloody Fleury) m'ont fait dépasser mon a priori négatif basé sur une couverture que n'a pas mon adhésion. Et me voilà bien ennuyée... mes appréciations sont plutôt positives sur babelio, je m'autorise difficilement à être négative face à un livre car l'écrit est avant tout un cadeau que je respecte. Seulement là, j'ai eu le sentiment de me retrouver face à la rédaction longue (et plutôt réussie) d'un collégien avec ses défauts:  L'histoire est cohérente, mais quel ennui!  Les personnages n'ont pas de profondeur psychologique alors que le cadre de l'intrigue, les évènements en offraient la matière. Il me semble que l'auteur aurait soit dû faire beaucoup plus court, soit approfondir les personnages et/ou l'écriture pour rendre la lecture intéressante du point de vue narratif ou littéraire.

    C'est dommage, car la chute est parfaitement inattendue. Mais l'ensemble demeure bien fade. Est-ce moi qui devient plus difficile?

    Je ne vais pas m'arrêter là: Un havre de paix m'attend sur ma pile à lire (du même auteur, je l'ai acheté antérieurement)... on verra.


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  • Véro en mai

    Yvan Pommaux

    Pendant le soulèvement de mai 68, des étudiants affrontèrent les forces de l'ordre dans de violents combats de rue. La police usait de matraques et de bombes lacrymogènes. Les étudiants m'utilisaient, moi, le pavé, comme arme de jet. Je devins l'emblème de ces jours de colère qui furent aussi des jours de fête. Les murs se couvraient de phrases joyeuses, de dessins inspirés et drôles. Je fus souvent représentés et partout on lisait mon nom dans une formule restée célèbre : " Sous les pavés, la plage ", peinte en rouge, en noir, en blanc. Mon prestige tenait aussi, je crois, de façon plus vague, plus secrète, à l'expression " un pavé dans la mare ". mai 68 fut bien un pavé de désirs dans une mare d'ennui, provoquant un grand plouf ! dont l'onde frémit encore. Tout a été dit sur ce mois-là de cette année-là. Qui n'a pas donné son avis ? Par quels yeux ne l'avons-nous pas vu ? Ceux d'un chat, d'un oiseau. Un enfant ! C'est d'un enfant, de son regard que nous avons besoin. Il y avait bien des enfants, dans ce pays en 1968 ?

    --> C'est un bel album, qui raconte avec nostalgie mai 68 et son contexte social dans une famille de l'époque. Je ne suis pas certaine que cet album fonctionne avec es jeunes générations et je préfère lorsqu'Yvan Pommaux exerce son talent sur le chat Chatterton ou les mythes grecs.


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  • Les cristaux du Mont-Blanc

    Fabian Grégoire

    Paul et son ami Édouard rapportaient un trésor : des cristaux de quartz trouvés dans une faille, au pied de la Dent du Requin, au-delà de la mer de Glace. Mais une glissade en pleine tempête, et le sac s'est perdu...

    Les deux jeunes montagnards rentrent blessés et bredouilles. Joséphine, la sœur de Paul, rêve de partir à son tour explorer les fours. "Toi ? ! Les filles seront cristalliers quand les vaches auront des ailes ! " se moque Paul. Qu'à cela ne tienne !

    Joséphine a trois amies aussi courageuses qu'elle. Les voilà qui s'encordent et partent à l'assaut : à la fois de la montagne et des préjugés masculins...

    --> Une sympathique fiction dans la Vallée-Blanche. On y cherche les pierres précieuses, précisément des cristaux de quartz: Edouard et Paul dénichent un four magnifique. Quatre jeunes filles dégourdies et aventurières partiront à leur tour à la recherche de la faille miraculeuse. Cet album illustre une époque, une région et les 5 pages documentaires sont les bienvenues. le livre remplit une fonction appréciée: susciter l'intérêt et vouloir en savoir plus.


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  • Ceux qui me restent

    Damien Marie et Laurent Bonneau

    Un voyage en Alzheimer.
    Florent a perdu sa femme beaucoup trop jeune.
    Il a tenté d’élever seul sa trop petite Lilie, maladroitement ou certainement pas assez. Et Florent et sa fille se sont perdus à leur tour. Elle l’a laissé encore plus seul pendant 20 ans. Aujourd’hui, à 70 ans, il n’a qu’un souhait, il veut la retrouver avant de mourir; sa Lilie qui vient maintenant le voir presque tous les jours, mais qu’il ne reconnaît plus.
    La maladie lui vole la mémoire pour le laisser toujours plus seul. Alors il cherche sans relâche, en vrac, dans les bribes de trop vieux souvenirs… Florent n’abandonnera plus; un voyage en Alzheimer.

    --> "Un voyage en Alzheimer" que dire de mieux. Cette bande dessinée est comme un coup de poing qui remue le corps et l'esprit, qui remue les tripes. C'est un traitement du sujet très différent de tout ce que j'ai lu/et vécu jusque là. Par des sauts dans temps, soutenus par des couleurs judicieusement choisies, on a le sentiment d'être perdu avec Florent, mais on comprend également où il s'égare en découvrant le(s) drame (s) de sa vie. On suit également sa Lilie qui après avoir demandé son émancipation, construit sa vie loin de lui, comprend avec sa maladie tout ce qui s'est joué avant elle. C'est poignant.

     


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  • Notre Dame du Nil

     

    Réalisé par Atq Rahimi
    Avec Amanda Mugabezaki, Albina Kirenga, Malaïka Uwamahoro

    Rwanda, 1973. Dans le prestigieux institut catholique “Notre-Dame du Nil”, des jeunes filles de bonne famille étudient pour devenir l’élite du pays. En passe d’obtenir leur diplôme, elles partagent le même dortoir, les mêmes rêves, les mêmes problèmes d’adolescentes. Mais aux quatre coins du pays comme au sein de l’école grondent des antagonismes profonds, qui changeront à jamais le destin de ces jeunes filles et de tout le pays.

    --> Adaptation par Atiq Rahimi (Réalisateur, mais aussi écrivain: Syngue Sabour, Pierre de patience - prix Goncourt 2008) de l'ouvrage de Scholastique Mukazonga (prix Renaudot 2012). On est face à un film ralenti par les effets esthétiques de son réalisateur (l'introduction, la scène des polochon dans le dortoir) pour aborder un sujet violent: 20 ans avant le génocide (1973), les violences Hutu / Tustsi dans un pensionnat de jeunes filles rwandaises.


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  • Le ciel par-dessus le toit

    Nathacha Appanah

    «Sa mère et sa sœur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c’est maison d’arrêt mais qu’est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec œilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu’entre les murs. Elles imaginent ce que c’est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là.»

    Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d’éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l’écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d’un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.

    --> Une sensation d'étrangeté et de plaisir face à l'écriture de Nathacha Appanah. Une écriture qui m'a emportée de pages en pages. Il y de la poésie et du rythme, son écriture touche l'âme. Pour narrer un récit familial triste, elle trouve des mots, des sensations qui en disent suffisamment et pas trop. C'est l'histoire d'Eliette qui devient Phenix après l'incendie qu'elle déclenche et met fin à son enfance abîmée, son enfance-objet. Comment aimer être mère, comment savoir aimer? Paloma et Loup ses enfants sont les héritiers de l'histoire maternelle. Jeune adulte, Paloma s'affranchit d'un héritage lourd alors que loup est encore trop jeune pour partir et elle promet de revenir le chercher. Loup avant sa majorité tentera de la rejoindre en voiture dans cette cité de C., dans le nord (Caen??), ce qui le mènera en prison. Et nous, lecteurs sommes témoins de ces brisures, ces enfermements physiques et psychologiques mais aussi d'un amour filial et maternel qui résiste et semble renaitre avec les évènements.

     


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  • La plus précieuse des marchandises

    Jean-Claude Grumberg

    Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron. Non non non non, rassurez-vous, ce n'est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout.
    Moi-même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons... Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid. Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s'abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la guerre mondiale. La guerre mondiale, oui oui oui oui oui.

    --> Je découvre Jean-Claude Grumberg à travers ce conte, car il s'agit bien d'un conte. Le décor est planté où vivent le pauvre bucheron et la pauvre bûcheronne. Un évènement va pertuber cette vie établie, un cadeau tombé du train... c'est un conte, on y entendra ce que l'on souhaite, ce que l'on pourra y entendre. C'est court et c'est vif, c'est au temps de la shoah. Comme tout conte, le dénouement nous offrira un retour à un équilibre et l'auteur nous rappellera que rien n'est vrai. La seule chose qui mérite d'exister dans les histoires comme dans la vraie vie c'est... l'amour.

    Citations:

    Enfin, quelquefois, une main dépassait d'une de ces lucarnes et lui répondait. Quelquefois aussi l'une de ces mains lançait à son intention quelque chose qu'elle courait alors ramasser en remerciant le train et la main.
    Ce n'était la plupart du temps qu'un bout de papier qu'elle défroissait avec soin et un immense respect avant de le replier et de la ranger sur son coeur. Etait-ce l'annonce d'un cadeau à venir?
    Longtemps après le passage du train, lorsque la nuit tombait, lorsque la faim se faisait trop sentir, lorsque le froid la mordait davantage et afin que son coeur ne se serre pas trop, elle redépliait le papier avec un respect religieux et elle contemplait les gribouillis inintelligibles, indéchiffrables. Elle ne savait ni lire ni écrire, en aucune lange. Son bonhomme de mari savait lui, un peu, mais elle ne voulait pas partager avec lui, ni avec personnes ce que son train lui offrait.

    Voilà la seule chose qui mérite d'exister dans les histoires comme dans la vie vraie. L'amour, l'amour offert aux enfants, aux siens comme à ceux des autres. L'amour qui fait que, malgré tout ce qui existe, et tout ce qui n'existe pas, l'amour qui fait que la vie continue.


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    Je parle à un homme qui ne tient pas en place

    Jacques Gamblin et Thomas Coville

    En janvier 2014, Thomas Coville tente pour la 4ème fois de battre le record du tour du monde à la voile en solitaire sur son trimaran de 30 mètres. L'anticyclone de Sainte-Hélène s'installe. L'aventure tourne court. Pendant trente jours, Jacques Gamblin écrit quotidiennement à son ami pour lui dire son admiration, le soutenir, l'encourager, le hisser vers le haut et l'humilité à la fois.
    Un homme sur terre écrit à un homme en mer, un point jaune se déplaçant sur la carte du monde. Au fil des jours, des mois, des années, la correspondance se poursuit et se déploie. L'intimité, la complicité, l'amitié, l'amour ne cessent de croître, laissant entrevoir une relation d'une force et d'une sincérité stupéfiantes entre ces deux aventuriers.
    En 2016, Thomas Coville fait une 5ème tentative. Jacques Gamblin l'accompagne toujours, épistolairement, comme un frère d'armes, un compagnon de vie. Le 25 décembre 2016, le navigateur pulvérise le record.
    Ce livre n'est pas une correspondance ordinaire. C'est la rencontre de deux hommes, de deux destins extraordinaires. C'est un voyage physique, géographique et mental. L'un parcourt la France et joue ses textes d'un plateau à l'autre. L'autre soliste joue contre le temps autour de la planète. Il travaille la mer au corps à corps, sa survie en bandoulière. Des hommes de courage, de doute, de passion, de quête et de conquêtes qui ont en commun l'humour comme élégance et l'audace comme raison de vivre.

    -->Un livre en 3 voyages

    Une touchante correspondance en 2014, brute et véridique. Elle n'a pas été fabriquée pour être lu de nous, lecteurs, et elle transpire la sincérité: c'est ça qui m'a emporté, lu en une soirée... J.Gamblin a de l'humour, rebondit sur les mots. Il entame une correspondance à sens unique car dans un premier temps T.Coville ne répond pas. Jusqu'au 6 février où T.Coville offre "enfin" ses mots. Comme un cadeau fait à J.Gamblin qu'ils ont ensuite décidé de nous faire partager. Merci. J'ai été touché. Je ne sais pas si ça fonctionnera avec tous, je connais -un peu- la mer, je suis ces aventures en solitaire autour du monde, tout cela m'a parlé.

    La correspondance du convoyage, fort différente, ne porte pas l'adrénaline de la situation de course. J'ai moins aimé et j'ai pensé à l'importance des déclencheurs d'écriture, au contexte.

    Enfin, lors de la tentative de 2016 les deux hommes se connaissent mieux, ils ont déjà expérimentés leurs échanges. La correspondance est d'emblée à double sens. Une part de spontanéité ou de découverte ou d'attente s'est évanouie. Mais la course s'en mêle, la conversation à sens unique, l'attente et l'incertitude du terrien et son soutien à toute épreuve.

     

    Citations:

    Je parle à un homme qui ne tient pas en place.

    Quand je lui parle vers le sud, il est peut-être à l'ouest, quand je suis moi-même à l'ouest et lui parle vers l'est, il a peut-être perdu le nord et le rattrape au vol. Alors pourquoi parler si c'est dans le vide que je parle? Pourquoi envoyer chaque journée une bouteille dans les airs si peut-être mes paroles ne sont jamais bues? Et si, par magie, tu me reçois, quel est ce droit que je m'octroie de t déranger dans ton travail? Pourquoi?

    Jac

    p:19

    Depuis hier, j'ai décidé de péter un maximum et avec énormément de puissance pour t'envoyer de l'air dans ta toile au moment du pot au noir! Je vais péter dans les calmes. Tu vas voir la différence. Tu vas le sentir le pet au noir! Il va te dnner envie de le fuir à toutes jambes!

    p:21

    Ce que tu m'as écrit m'a sans doute transformé à jamais. Amitié.

    Thomas

    p:37

     

     

     


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  • Tempête au haras

     

    Jean-Philippe n'a qu'un rêve: devenir jockey. Né dans le haras tenu par ses parents, le même soir que Belle-Intrigante, il a grandi à ses côtés, et n'est jamais aussi heureux qu'à cheval. Lorsqu'elle met au monde une pouliche, Tempête, il en est certain : elle deviendra un crack! le crack qu'attendent ses parents depuis des années et qu'il montera. Mais un soir d'orage vient briser ses espoirs. Tempête, affolée, piétine le dos de Jean-Philippe, qui ne marchera plus. Il devra alors faire de l'impossible une réalité, pour renouer avec son rêve.

     


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  • La nuit nous serons semblables à nous-mêmes

    Alain Giorgetti

    Adèm est allongé sur la plage, incapable de bouger. Pour quitter son pays, il a payé très cher sa traversée. Malheureusement, l'embarcation a fait naufrage. Où sont les autres ? Qu'est devenue sa soeur avec qui il se trouvait ? Attendant que le jour se lève et la venue peut-être des secours, il se souvient de toute son histoire. Enfance insouciante dans la montagne, ombres de la dictature, disparition de son père enlevé par la milice, de sa mère partie le rejoindre. Puis la fuite avec sa soeur, les camps, l'espoir têtu d'arriver de l'autre côté de la mer, là où il est permis d'espérer un futur.
    Les souvenirs et les pensées d'Adèm se mêlent au rythme des vagues. Il s'accroche à sa mémoire afin de conjurer la nuit qui menace de l'engloutir. On ne sait pas d'où il vient, ni quelle langue il parle, ni comment s'appelle son pays, mais ses paroles nous emportent en un long poème faisant écho à tous les exils. Au nôtre ?

    --> C'est l'histoire d'un Exil, un exil qui pourrait se situer dans n'importe quel pays, n'importe quel continent, une dictature qui pourrait toucher n'importe quel peuple, c'est le choix de fuir. C'est l'histoire de déchirures, de l'espoir de revenir, mais partir avant tout. Adèm est dans l'eau, dans la nuit, ses pensées racontent ses dernières heures passées, ses derniers mois, ces dernières années, sa vie. Sa soeur, sur la route avec lui. Sa mère, son père, l'oncle Virgile... qui lui a appris à nager, son village de montagne, la Zamti , John. Ce sont des souvenirs. C'est assez intemporel et paradoxalement très contemporain. Puis Adèm est seul sur les galets, incapable de remuer. Il poursuit son récit de souvenirs... jusqu'à la presque fin qu'il ne faut pas divulgacher.

    Alain Giorgetti nous ramène à la réalité à la fin du récit. C'est brutal et attendu à la fois. Car si son récit est empreint de poésie, elle est là pour narrer une réalité. Pour expliquer nous dit-il à ses petits enfants d'où viennent tous ces gens, ces familles qui ont connu l'exil.

    Merci aux éditions Alma et à l'opération Masse critique. C'est une découverte que je n'aurais probablement pas faite sans eux. Une découverte qualitative tant sur le plan de l'écriture que sur le thème.


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  • Le triomphant

    Clément Milian

    Cinq guerriers français, lassés des combats, ont décidé de s'en prendre à l'un des leurs qui tue et viole sans distinction. Surnommé la Bête, il répand la désolation sur son passage. Les compagnons se lancent ensemble à sa poursuite. Avec la guerre de Cent ans en toile de fond.


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  • Si beale street pouvait parler

     

    Réalisé par Barry Jenkins (2019)
    Avec Kiki Layne, Stephan James, Regina King

    Harlem, dans les années 70. Tish et Fonny s’aiment depuis toujours et envisagent de se marier. Alors qu’ils s’apprêtent à avoir un enfant, le jeune homme, victime d’une erreur judiciaire, est arrêté et incarcéré. Avec l’aide de sa famille, Tish s’engage dans un combat acharné pour prouver l’innocence de Fonny et le faire libérer…

     


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  • The bookshop

     

    Réalisé par Isabel Coixet (2018)
    Avec Emily Mortimer, Bill Nighy, Patricia Clarkson

    En 1959 à Hardborough, une bourgade du nord de l’Angleterre, Florence Green, décide de racheter The Old House, une bâtisse désaffectée pour y ouvrir sa librairie. Lorsqu’elle se met à vendre le sulfureux roman de Nabokov, Lolita, la communauté sort de sa torpeur et manifeste une férocité insoupçonnée.

     


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  • Un conte de Noël

    Réalisé par Arnaud Desplechin (2004)

    DV: Roubaix, une lumière (2019)

     

    Avec Catherine Deneuve, Jean-Paul Roussillon, Anne Consigny
     
    Réunion à Noël: Junon et Abel réunissent enfants et petits-enfants dans la maison familiale de Roubaix. Elisabeth, la soeur aînée, son frère Henri banni de la famille et sa nouvelle amie, Ivan le plus jeune avec épouse et enfants, Paul l'adolescent malade... Junon annonce sa leucémie, que seule une greffe de moelle peut guérir. L'heure est aux règlements de compte, aux apaisements, aux découvertes.

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  • Roubaix, une lumière

     

    Réalisé par Arnaud Desplechin (2019)
    DV: Un conte de Noël (2008)
    Avec Roschdy Zem, Léa Seydoux, Sara Forestier

     

    À Roubaix, un soir de Noël, Daoud le chef de la police locale et Louis, fraîchement diplômé, font face au meurtre d’une vieille femme. Les voisines de la victime, deux jeunes femmes, Claude et Marie, sont arrêtées. Elles sont toxicomanes, alcooliques, amantes…

     


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  • The end

    ZEP

    Dans le cadre d'un stage, Théodore Atem intègre une équipe de chercheurs basée en Suède qui travaille sur la communication des arbres entre eux et avec nous. Ce groupe de travail dirigé par le professeur Frawley et son assistante Moon, tente de démontrer que les arbres détiennent les secrets de la Terre à travers leur ADN, leur codex. C'est en recoupant ces génomes avec la mort mystérieuse de promeneurs en forêt espagnole, le comportement inhabituel des animaux sauvages et la présence de champignons toxiques que le professeur comprendra, hélas trop tard, que ces événements sonnent l'alerte d'un drame planétaire duquel seul Théodore et quelques survivants seront épargnés.
    Serait-ce une nouvelle chance pour l'espèce humaine ?

    --> Des cases monochromes qui suivent les changements de lieux (comme dans Une histoire d'hommes) donnent un aperçu plutôt froid de cette bande dessinée qui finalement fonctionne bien. Une fiction bien inspirée sur la communication chimique des arbres et leur possible faculté de fabriquer une arme chimique pour détruire... l'homme!


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  • Un tout petit silence bleu

    Alain Serres

    Sandra Poirot Cherif

    Joan, collectionneur de silences, parvient à en trouver même dans le vacarme de la cité. Un livre étonnant qui, peu à peu, apaise l’enfant, le calme et lui fait savourer le silence...

    --> C'est un livre "bruyant" par ses illustrations qui nous apprend à apprécier le silence: une collection de silence car il existence des silences bien différents. C'est poétique, tout en parlant concrètement aux enfants. On y verra plusieurs niveaux de lectures. Je ne serai pas étonnée que ce livre gagne à être relu plusieurs fois.


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  • Un garçon (extra)ordinaire

    Norman avait toujours été normal. Parfaitement normal ...

    Jusqu'au jour où des ailes poussèrent sur son dos ! Norman s'inquiète alors de cette différence. Son entourage l'acceptera-t-il ainsi ?

    Un livre touchant sur le courage d'être différent et sur l'acceptation de soi.

    --> Très chouette cet album pour évoquer la normalité ou la différence. Norman a des ailes, et bien qu'il ait eu grand plaisir à les utiliser: il préfère les cacher sous un blouson: que va-t-on penser de lui? Jusqu'au jour où il décide de les libérer et assumer sa différence. Il découvre alors qu'il y a d'autres enfants au blouson qui vont alors libérer leurs ailes. Etre soi-même est le plus important: c'est la morale de cette histoire portée par un graphisme sympathique et des couleurs évocatrices.


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  • Avec Roger, l’Homme étoilé met une claque à la maladie sur les sons endiablés des tubes de Queen. Avec Mathilde, il apprend à parler le suédois, Edmond lui lance un véritable défi gastronomique et Nanie finit par l’adopter, en parfaite nouvelle grand-mère.

    Dans ce roman graphique plein d’humanité, émouvant et drôle, l’Homme étoilé, l’infirmier aux plus de 1OO OOO abonnés sur Instagram, raconte la vie aux soins palliatifs avec douceur, pudeur, amour et humour.

    --> Je suis désolée de ne pas être aussi enthousiaste que les précédentes critiques. Peut-être en attendais-je trop. Le sujet des soins palliatifs et de ce que vivent les soignants ne pouvait que me toucher. Mais ça s'est arrêté là. Je n'ai pas aimé les dessins.


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  • Nous finirons ensemble

     

    Réalisé par guillaume Canet (2019)
    Avec François Cluzet, Marion Cotillard, Gilles Lellouche

    Préoccupé, Max est parti dans sa maison au bord de la mer pour se ressourcer. Sa bande de potes, qu’il n’a pas vue depuis plus de 3 ans débarque par surprise pour lui fêter son anniversaire ! La surprise est entière mais l’accueil l’est beaucoup moins… Max s’enfonce alors dans une comédie du bonheur qui sonne faux, et qui mettra le groupe dans des situations pour le moins inattendues. Les enfants ont grandi, d’autres sont nés, les parents n’ont plus les mêmes priorités… Les séparations, les accidents de la vie… Quand tous décident de ne plus mettre de petits mouchoirs sur les gros bobards, que reste-t-il de l’amitié ?


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  • Liberté-Oléron

     

    Réalisé par Bruno Podalydès (2001)
    Avec Denis Podalydès, Guilaine Londez, Patrick Pineau

    (3.1) Jacques (Denis Podalydès), 38 ans, part en vacances à l'Ile d'Oléron avec ses quatre enfants. Lassé des jeux de plage, il a cassé sa tirelire pour s'acheter un voilier, version dériveur lesté, baptisé "Liberté-Oléron", avec lequel il a décidé de rallier l'île d'Aix, distante de cinq kilomètres. Bien qu'incompétent en voile, Jacques déclare à sa famille qu'il est le seul maître à bord.

    --> Bruno Podalydes en gentil papa animateur de jeux de plage qui se fait chier... une joyeuse famille et le caractère de chacun, l'envie de vivre quelque chose qui sort de l'ordinaire et on rit... Le néophyte qui achète un voilier...

     


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  • Trois jours et une vie

     

    Réalisé par Nicolas Boukhrief (2019)
    Avec Sadrine Bonnaire, Pablo Pauly, Charles Berling

     

    1999 - Olloy - Les Ardennes belges. Un enfant vient de disparaître. La suspicion qui touche tour à tour plusieurs villageois porte rapidement la communauté à incandescence. Mais un événement inattendu et dévastateur va soudain venir redistribuer les cartes du destin…


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  • Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part

     

    Réalisé par Arnaud Viard (2020)
    Avec Jean-Paul Rouve, Alice Taglioni, Aurore Clément

    Dans la belle maison familiale, à la fin de l’été, Aurore fête ses 70 ans, entourée de ses 4 enfants, tous venus pour l’occasion. Il y a là Jean-Pierre, l’aîné, qui a endossé le rôle de chef de famille après la mort de son père ; Juliette, enceinte de son premier enfant à 40 ans et qui rêve encore de devenir écrivain ; Margaux, l’artiste radicale de la famille, et Mathieu, 30 ans, angoissé de séduire la jolie Sarah. Plus tard, un jour, l’un d’eux va prendre une décision qui changera leur vie…

    --> Ce film m'a ému, plus que le livre, plus que mes voisines de cinéma, je l'ai vu au bon moment. Captivée par la personnalité de Jean-Pierre, le film m'a arrachée quelques larmes.


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