• Maman a tort

    Michel Bussi (2015)

    Mardi 2 novembre 2015. Lorsque Vasile, psychologue scolaire, se rend au commissariat du Havre pour rencontrer la commandante Marianne Augresse, il sait qu'il doit se montrer convaincant. Très convaincant. Si cette fichue affaire du spectaculaire casse de Deauville, avec ses principaux suspects en cavale et son butin introuvable, ne traînait pas autant, Marianne ne l'aurait peut-être pas écouté. Car ce qu'il raconte est invraisemblable : Malone, trois ans et demi, affirme que sa mère n'est pas sa vraie mère. Sa mémoire, comme celle de tout enfant, est fragile, elle ne tient qu'à un fil, qu'à des bouts de souvenirs, qu'aux conversations qu'il entretient avec Gouti, sa peluche…
    Vasile le croit pourtant. Et pressent le danger.
    Jeudi 4 novembre 2015, tout bascule.
    Le compte à rebours a commencé.
    Qui est Malone ?

    --> J'ai été littéralement emportée sans résistance dans cette intrigue, même si je suis passée rapidement sur l'intégralité des romances de Gouti que je préférais lire en diagonale. Ce livre donne l'impression que Michel Bussi se fait plaisir en écrivant, en mélangeant ses ingrédients comme il lui plait à la manière des chefs cuisiniers: sans perdre de vue le résultat final. C'est une réussite doublée du plaisir de connaitre la région qu'il évoque si bien.


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  • L'affaire Rachel Singer

    Réalisé par John Madden (2010) -

    Avec Helen Mirren, am Worthington, Tom Wilkinson, Jessica Chastain

    Trois agents du Mossad sont devenus célèbres, en 1966, pour avoir capturé et tué un criminel de guerre nazi à Berlin. En 1997, la fille de Rachel Singer, un des trois agents de 1966, publie un livre sur leur aventure.

    Rachel va alors se remémorer les préparatifs et la capture de Dieter Vogel, et la véritable histoire de cette mission qui fut sa première sur le terrain. Les trois agents, Rachel, Stefan, David, avaient une mission d'autant plus difficile que l'ancien nazi recherché se trouvait à Berlin-Est, d'où ils devaient le ramener pour un procès en Israël. La mission tourne mal, les trois agents du Mossad ne parviennent pas à faire sortir Vogel de Berlin, le ramènent à leur planque dans l'attente d'une solution. Vogel parvient à s'échapper après avoir grièvement blessé Rachel à la joue. Stefan, David et Rachel vont prétendre l'avoir tué et vont jurer de ne jamais révéler la vérité.

    En 1997, l'ancien mari de Rachel, Stefan, lui révèle qu'en Ukraine, un vieillard déclare être ce même criminel nazi. Il lui demande de s'y rendre.

    --> Film d'espionnage, remake d'un film israëlien: The debt (2007). La mission qui tourne mal donne un film parfois proche du huis clos, avec la tension qui va avec. Une intrigue très réussie, une construction dans le scénario dans le temps intéressante. à recommander!


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  • La tête haute

    Réalisé par Emmanuelle Bercot (2015)

    Avec Catherine Deneuve, Rod Paradot, Benoît Magimel, Sara Forestier....

    Le parcours éducatif de Malony, de six à dix-huit ans, qu’une juge des enfants et un éducateur tentent inlassablement de sauver.

    --> Un synopsis bien bref pour un film rythmé et percutant. Le film s'ouvre dans le bureau d'un juge pour enfant, avec le cas de Malony, 6 ans qui va être placé. Les retours de Malony dans ce bureau rythment le film jusqu'à la fin. A chaque passage correspond une nouvel étape pour Malony. Ce sont ses "bêtises" qui y amènent le désormais délinquant Malony. Des placements différents, le suivi par l'éducateur, des rouages de la justice pour mineur s'offrent au spectateur. Un film choc, qu'on peut placer dans une catégorie de docu-fiction.


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  • La reine du Niagara

    Chris Van Allsburg

    1900. Annie Edson Taylor est une veuve de 62 ans au bout du rouleau. Elle n’a plus un seul élève à son cours de danse et de maintien. Alors Annie réfléchit. Que désire-t-elle ? La fortune et la gloire. Quel est son meilleur souvenir d’enfance ? Les chutes du Niagara, découvertes à neuf ans, avec son père. Souvenir et désir se mêlent : Annie va braver les chutes et devenir célèbre ! Au début, tout le monde la prend pour une folle. N’empêche : le premier homme à avoir descendu seul les célèbres chutes fut une femme : elle !

    --> Il est des histoires vraies qui nous pincent un peu le coeur lorsqu'on les découvre. Celle d'Annie Edson en est. C'est un récit touchant, soutenu par les magnifiques illustrations en sépia proches du pointillisme ou de la gravure de Chris Van Allsburg. Un bel album à découvrir.


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  • Magasin général

    Régis Loisel

    Jean-Louis Tripp

    - Ben voyons, Marie, tout le monde profite de toi, et puis on dirait que tu le vois pas...
    - Faut bien rendre service, Jacinthe... je l'ai toujours fait.
    - Oui, mais avant, c'était Félix qui s'occupait du magasin !
    - Je sais bien, ma petite Jacinthe... Je sais, mais j'ai toujours été comme ça...

    Une comédie truculente dans la campagne québécoise des années 20, premier volet de la trilogie distillée par Régis Loisel (La Quête de l'oiseau du temps, Peter Pan) et Jean-Louis Tripp (Jacques Gallard, Paroles d Anges). Réalisant ensemble le scénario aussi bien que le dessin, Loisel et Tripp ont conjugué leurs talents pour donner naissance à un auteur virtuel.

     


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  • Globalia

    Jean-Christophe Rufin

    L'univers de Jean-Christophe Rufin pourrait être celui d'un Nouveau Monde. Une démocratie compartimentée, régie par un calendrier où chaque jour a sa valeur, habillée de bulles de verre, assurant une température agréable et idéale toute l'année ; des indicateurs au service d'une protection sociale où dominent psychologues et officiers ; la volonté de faire perdurer les existences ; une prospérité ad vitam aeternam pour tous et tout le monde au pas. En somme, en apparence ça pourrait aller plus mal ! Seulement voilà, ce monde nouveau, calibré, mesuré, étudié, encadré est bien ennuyeux. On y bannit le passé, on y surveille la pensée, on contrôle les sorties du territoire, on montre du doigt les réfractaires. Tel est le prix et le revers de l'uniformisation. Un prix difficilement supportable pour Baïkal Smith qui tenterait bien l'aventure ailleurs, avec ses risques et périls. Globalia vaut donc bien Big Brother et 2004 revêt des allures de 1984. Sur les traces d'Orwell, mais pleinement inscrit dans son temps, Jean-Christophe Rufin épingle les travers de nos modernités, en proie aux totalitarismes. Non sans exagération, non sans drôlerie. L'écrivain, également estampillé "médecin sans frontières" (et Goncourt 2001 pour Rouge Brésil) se fait altermondialiste de la littérature. Avec un brio décapant, entre culture et intelligence. --Céline Darner

     


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  • Mourir sur Seine

    Michel Bussi

    Un meurtre... Huit millions de témoins.

    Sixième jour de d'Armada 2008. Un marin est retrouvé poignardé au beau milieu des quais de Rouen !

    Quel tueur invisible a pu commettre ce crime impossible ?

    Quel étrange pacte semble lier des matelots du monde entier ?

    De quels trésors enfouis dans les méandres de la Seine sont-ils à la recherche ?

    Quel scandale dissimulent les autorités ?

    Une implacable machination... qui prend en otage huit millions de touristes.

    Une course effrénée contre la montre avant la parade de la Seine.

    L'histoire de la navigation en Seine, stupéfiante et pourtant bien réelle, livre la clé de l'énigme. Les quais de Rouen, le pont Flaubert, le cimetière de Villequier, la chapelle Bleue de Caudebec-en-Caux, l'aître Saint-Maclou, l'hôtel de Bourgtheroulde, les rues médiévales de Rouen, les berges de la Bouille, la Marais Vernier... deviennent autant de scènes de cette enquête défiant l'imagination.

    --> Un récit rythmé, dans lequel on a plaisir à retrouver des lieux connus pour une intrigue curieuse et bien ficelé. Ce polar a beaucoup pour plaire.


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  • Le colporteur dyslexique

    David Gautier, auteur et illustrateur

    Le colporteur est un personnage emblématique de la Savoie. Presque autant que le  petit ramoneur.
    Dans l’ancien temps, de nombreux savoyards partaient sur les chemins de neige pour  vendre des babioles et des livres à trois sous aux quatre coins du duché. Ils marchaient pendant des jours et des jours, lourdement chargés, et ce travail n’était pas sans dangers...
    Voici l’histoire de deux d’entre eux. Il y a Basile, le vieux colporteur avec la grosse moustache blanche. Et Gaspard, c’est moi, le «colporteur dyslexique».
    Quand j’étais petit, j’étais un peu fâché avec les mots... et parfois, quand je lisais à voix haute, ça faisait des phrases bizarres...

    --> Ce livre, reçu dans le cadre l'opération masse critique, est une surprise: la découverte d'une maison d'édition: Les éditions Boule de neige et d'une collection: Les contes alpins. C'est le titre qui m'a interpellée: quel message, quelle histoire serait portée par ce titre? Et puis la couverture, proche de la bande dessinée.

    A l'ouverture, une petite déception pour les illustrations: pas de nouvelles surprises par rapport à la couverture, j'en attendais plus.
    L'histoire quant à elle est dans la lignée des traditions orales et a beaucoup pour plaire. En premier lieu transmettre. La dernière partie propose un documentaire court, simple et suffisant: bien dosé.

    Alors, qui remercier pour finir: l'auteur, le responsable éditorial... Bravo pour le défi que doit représenter cette entreprise. Merci pour cette plongée dans le conte alpin qui  m'a dépaysée et transportée dans le temps.


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  • Le jour se lève

     

    Réalisé par Marcel Carné (1939)

    Avec Jean Gabin, Arletty

    François vient d'assassiner Valentin. Au comble du désespoir, il s'est barricadé dans son appartement. Tandis que la police l'assiège, il se repasse en pensée (flash-back) les événements qui l'ont conduit au crime.

    (wikipédia): Ce film appartient au réalisme poétique. Une caractéristique originale du film est sa structure, un long retour en arrière (flash-back), procédé alors peu utilisé - et ceci deux ans avant la sortie de Citizen Kane. Le décor de la chambre, construit par Alexandre Trauner, comporte les quatre côtés de la chambre (et non trois comme il était de coutume) pour autoriser des plans circulaires et souligner l'enfermement.

    --> Un film fondateur, qu'il faut regarder jusqu'au dernier plan. Les dialogues sont de Jacques Prévert.

     


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  • Le boucher (1970)

    Réalisé par Claude Chabrol

    Avec Stéphane Audran, Jean Yanne

    Dans un village du Périgord, la vie quotidienne des habitants cesse brusquement d'être tranquille. Des femmes sont égorgées. Par qui ? Le boucher, qui a fait les guerres d'Indochine et d'Algérie, semble devenir le suspect numéro un aux yeux de la directrice d'école, qui ressentait pour lui de tendres sentiments.

    -avec Spoiler-

    Dans le petit village de Tremolat, dans le Périgord, on célèbre le mariage de l'instituteur Léon Hamel avec une jeune fille du village. Parmi les invités de la cérémonie, la jeune collègue de l'enseignant, Hélène David, qui est également la directrice de l'établissement scolaire et Paul Thomas, surnommé « Popaul », le boucher du village.

    Hélène et Paul font connaissance durant le mariage et sympathisent. Sous le charme de la jeune femme, le commerçant lui confie qu'il a fui son père violent en s'engageant dans l'armée et a participé aux guerres d'Indochine et d'Algérie. Hélène, quant à elle, d'origine parisienne, a vécu une histoire d'amour dont elle a mal vécu la fin. La jeune institutrice, qui considère Popaul comme un ami meublant sa solitude, fait participer le boucher aux activités des élèves et l'invite chez elle.

    La quiétude du village se dissipe quand on découvre le cadavre d'une jeune fille du village, assassinée à coups de couteaux. Lors d'une sortie scolaire avec ses élèves, Hélène découvre un autre corps de jeune femme, qui s'avère être l'épouse de Léon, assassinée de la même manière. Sur les lieux du crime, elle découvre un briquet semblable à celui qu'elle a offert à Popaul pour son anniversaire, le ramasse et se tait. Le commissaire Grumbach, chargé de l'affaire, interroge Hélène sur le meurtre. Quand Popaul rend visite, un soir, à Hélène, elle lui tend une cigarette pour qu'il la lui allume. Il la rassure sans le savoir, car il se sert du briquet qu'elle lui a offert, toujours en sa possession.

    Popaul se propose de repeindre le plafond de l'appartement de la jeune femme, et découvre, alors qu'il cherchait un torchon, pour nettoyer une tache de peinture, le briquet qu'Hélène a récupéré sur le second meurtre. Il le met dans sa poche. Quand elle revient de course, elle annonce qu'un troisième meurtre semblable aux deux premiers a été commis.

    Hélène découvre que Popaul a pris le briquet et comprend que ce dernier est bel et bien le tueur de jeunes femmes. La nuit, il l'appelle pour lui parler, mais elle refuse de le laisser entrer dans l'école. Apeurée, elle ferme les portes. Il s'introduit tout de même dans l'école et, armé d'un couteau à cran d'arrêt, il lui explique les raisons de ses meurtres. Mais il retourne le couteau sur lui-même et est emmené à l'hôpital où, après avoir été embrassé par Hélène, restée dans le hall d'entrée de l'établissement hospitalier, et lui avoir avoué ses sentiments durant le trajet, il meurt avant d'avoir pu être sauvé par les médecins.

    Après avoir quitté l'hôpital, Hélène s'arrête en pleine nuit au bord de la rivière, prostrée par ce qui s'est passé et y reste jusqu'à ce que le jour se lève.

    --> C'est simple, ou ça le semble, et c'est ... efficace!

     


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  • Le dernier coup de marteau

    Réalisé par Alix Delaporte (2015)

    Avec Clotilde Hesme, Candela Pena, Grégory Gadebois.

     

    Victor, 13 ans, entre dans un opéra. Son père qu'il ne connaît pas y travaille. Sa mère lui cache un secret. Il décide de rentrer en contact avec lui.

    --> Le dernier coup de marteau du titre, c’est celui que Mahler décide de retirer à la fin de sa 6e symphonie afin de conjurer le sort. Des trois coups représentants le destin, le compositeur passe donc à deux pour le laisser en suspens. Il laisse alors le choix à ceux qui s’attelleront à son oeuvre de les faire retentir par deux ou par trois coups. Dans ce film Victor, élevé par sa mère dans un mobil'home découvre son père, chef d'orchestre en représentation dans la ville.

     


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  • Un américain à Paris

    Réalisé par Vincente Minnelli (1951)

    Avec Gene Kelly (Jerry Mulligan), Leslie Caron (Lise Bouvier), Oscar Levant (Adam Cook), Georges Guétary (Henri Baurel), Nina Foch (Milo Roberts)

    À Paris, une riche héritière s'éprend de Jerry Mulligan, un jeune peintre américain. Mais celui-ci tombe amoureux de Lise qui est elle-même promise à un autre homme.

     

    Ce film est universellement célèbre pour sa scène finale : Jerry pense qu'il ne pourra jamais être avec Lise et fait un rêve fantastique : apothéose du film. Il rêve qu'il danse avec Lise partout dans les rues de Paris. Le fiancé de la jeune fille et tout un chœur se joignent à eux tout au long d'un ballet magistral qui dure près de dix-huit minutes. La musique du ballet (qui porte le nom du film) est de George Gershwin. Dans les dernières mesures, Henri accepte de renoncer à Lise qui se précipite dans les bras de Jerry sous la bénédiction d'Henri. Le film s'achève.

     

    Numéros musicaux

     

    • Love Is Here to Stay
    • By Strauss
    • Tra-la-la (This Time is Really Love)
    • I Got Rhythm (chanté par Gene Kelly)
    • We Build a Stairway to Paradise (chanté par Georges Guétary)
    • 'S Wonderful (chanté par Gene Kelly et Georges Guétary, dansé par Gene Kelly)
    • Nice Work If You Can Get It (chanté par Georges Guétary)
    • Embraceable You (dansé par Leslie Caron)
    • An American in Paris Ballet (dansé par Gene Kelly, Leslie Caron et ensemble)
    • Strike Up the Band
    • Concerto en fa pour piano et orchestre (interprété par Oscar Levant et le MGM Symphony Orchestra)

     


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  • La famille Bélier

    (2014)

    Louane Emera : Paula Bélier, fille de Gigi et Rodolphe

    Karin Viard : Gigi Bélier, la mère

    François Damiens : Rodolphe Bélier, le père

    Eric Elmosnino : Fabien Thomasson, le professeur de musique

    Rodolphe Bélier et son épouse Gigi, tous deux sourds, sont agriculteurs en Mayenne. Si leur fils cadet est également sourd, Paula, leur fille aînée, est entendante : l'adolescente de seize ans est une interprète indispensable pour toute sa famille, qu'elle aide dans le travail et dans la vie de tous les jours, quand il s'agit de répondre au téléphone, de traiter avec leur banquier ou de traduire une consultation chez le médecin. Un jour, le professeur de musique de Paula découvre sa belle voix et la pousse à participer à un concours de la Maîtrise de Radio France : les parents de Paula, à qui la musique est étrangère, sont déconcertés et même inquiets de cette initiative. Paula est confrontée en même temps à l'incompréhension de ses parents, à ses propres doutes sur sa vocation musicale, sur ses devoirs vis-à-vis de sa famille, et à l'incertitude d'une liaison avec un garçon de son âge. Dans le même temps, Rodolphe Bélier, mécontent de la politique du maire du village, se met en tête, malgré son handicap, de se présenter aux élections...

    --> Quand le cinéma me remplit d'émotions, de la sympathie au rire en passant par le doute, l'espoir... j'en parle et j'ai envie d'y retourner.


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  • L'homme qui rétrécit

     

    (The Incredible Shrinking Man)

    Réalisé par Jack Arnold

     À quelques semaines d’intervalle, Scott Carey (Grant Williams) entre en contact direct avec un pesticide, puis avec un mystérieux brouillard radioactif lors d’une sortie en bateau. Peu de temps après, il constate qu’en plus de perdre du poids, il perd significativement en taille. Scott perdant des centimètres chaque jour ; s’engage alors une course contre la montre et une série de tests médicaux pour tenter d’inverser le processus. Alors qu’il ne mesure plus qu’un mètre, le traitement semble enfin donner des résultats : il ne rétrécit plus, mais ses chances de grandir et de retrouver une taille normale sont quasi nulles. Son mariage semblant de plus en plus compromis par son handicap, il se lie d’amitié avec une jeune fille naine, à peine plus petite que lui. Mais la trêve est de courte durée, Scott constatant avec effroi quelques jours plus tard qu’il est à nouveau en train de rétrécir. Les semaines passent, et Scott ne mesure plus qu’une dizaine de centimètres. Il vit désormais dans une maison de poupée, aménagée par son épouse. Il est attaqué par le chat de la maison, lui échappe de justesse, mais dans sa fuite il est précipité dans la cave. Lorsqu’il revient à lui, personne ne se doute qu’il a échappé au chat. Sa taille a encore diminué, et plus personne ne soupçonne qu’il est dans le sous-sol de la maison ; c’est seul, face à une araignée deux fois plus grosse que lui qu’il doit maintenant se battre. Après l’avoir tuée, il accepte enfin sa destinée, et part à la rencontre de l’infiniment petit. Il est toujours en vie.

     


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  • Arrêtez-moi là!

    de Iain Levison

    Charger un passager à l'aéroport, quoi de plus juteux pour un chauffeur de taxi? Une bonne course vous assure une soirée tranquille. Ce soir-là, pourtant, c'est le début des emmerdes... Tout d'abord la cliente n'a pas assez d'argent sur elle et, pour être réglé, il vous faut entrer dans sa maison pourvue d'amples fenêtres (ne touchez jamais aux fenêtres des gens!). Plus tard, deux jeunes femmes passablement éméchées font du stop. Seulement, une fois dépannées, l'une d'elles déverse sur la banquette son trop-plein d'alcool. La corvée de nettoyage s'avère nécessaire (ne nettoyez jamais votre taxi à la vapeur après avoir touché les fenêtres d'une inconnue!). Après tous ces faux pas, comment s'étonner que deux policiers se pointent en vous demandant des comptes? Un dernier conseil: ne sous-estimez jamais la capacité de la police à se fourvoyer!

    --> Un démarrage rapide, j'ai plongé dans ce livre, la narration m'a tenu en haleine. Un peu de longueur en milieu de livre, mais rien de décourageant. Et enfin, la fin... la fin... à lire pour découvrir la fin, que j'ai préféré ignorer.

     


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  • Dans la peau d'un maton

    de Arthur Frayer

    Que savons-nous vraiment de la prison ? Uniquement ce que veulent bien nous en dire des détenus ou des membres de l’administration pénitentiaire.

    Arthur Frayer a voulu aller plus loin. Pour voir par lui-même ce qui se passe dans ce monde clos, ce jeune journaliste a passé le concours de gardien de prison et est devenu, l’espace de quelques mois, un « infiltré ». En stage à Fleury-Mérogis, puis en poste à Orléans, il raconte ses mois passés en détention. On découvre avec lui, en partageant son inquiétude, son étonnement et souvent sa colère, la réalité des maisons d’arrêt surpeuplées, les humiliations quotidiennes – pour les détenus comme pour les matons –, le désespoir et la folie, la roublardise de tous, le poids de l’enfermement.

    Au fil des jours, toutes les certitudes du journaliste vacillent : comment rester juste ? Comment œuvrer à la réinsertion quand on doit exercer un métier épuisant dans des conditions si difficiles ?

    De cette expérience hors du commun est né un récit bouleversant, d’une force rare.

    --> Un travail journalistique, qui se laisse lire de manière fluide. L'auteur ne s'attarde pas en analyse, même pas à la fin. Un livre instructif, un regard sur la prison.


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  • de Nadja

    Lisa avait sculpté un enfant dans le sable, mais la mer l'a emporté, emportant presque aussi Lisa qui voulait le sauver. Cette nuit-là, quand la lune fut levée, une silhouette sortit lentement de l'eau...

    --> Entre réalité et imaginaire, le propre de l'enfance est bien rendu dans cet album. L'héroïne s'invente un compagnon de sable, emporté par la mer. Une année d'attente et fidèle à sa promesse, un compagnon apparaît à la fin de l'album. Rêve ou réalité?


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  • Le guerrier et le sage

    de David Wisniewski

    " Il y a longtemps un empereur avait des fils jumeaux. Si physiquement ils se ressemblaient, de nature et de tempérament ils étaient très différents. Tozaemon, courageux et impitoyable, était le plus grand guerrier du pays. Toemon, réfléchi et doux, était le plus grand sage du pays. " Ainsi commence ce superbe conte traditionnel japonais somptueusement illustré de papiers découpés.

    --> Un conte "dichotomique": l'empereur devra choisir entre ses deux enfants son successeur au trône. L'un agit avec sa force, l'autre avec sagesse. L'un obtient rapidement, l'autre répare. Les illustrations ont été élaborées avec des papiers colorés finement découpés et superposés. La note de l'auteur, en fin d'album nous montre comme il s'agit d'un ouvrage informé, et apporte au lecteur adulte une lecture éclairée. Un petit coup de coeur.


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  • Replay

    Ken Grimwood

    En ce 18 octobre 1988, Jeff Winston se trouve dans son bureau new-yorkais, et écoute sa femme lui répéter au téléphone : "Il nous faut, il nous faut..." Il leur faudrait, bien sûr, un enfant, une maison plus confortable. Mais surtout parler. A coeur ouvert. Sur ce, Jeff meurt d'une crise cardiaque. Il se réveille en 1963, à l'âge de dix-huit ans, dans son ancienne chambre d'université. Va-t-il connaître le même avenir? Non, car ses souvenirs sont intacts. Il sait qui va gagner le prochain Derby, et ce qu'il en sera d'IBM et d'Apple... De quoi devenir l'homme le plus puissant du monde, jusqu'à... sa deuxième mort, et qu'une troisième, puis une quatrième vie commencent...

    --> Si on avait la possibilité de reprendre notre vie en arrière. Qu'y changerait-on, de quelle manière tenterait-on de l'influencer ? Est-ce qu'on tenterait d'intervenir sur les autres vies, pour quoi, comment ? Quelles que soient nos décisions, que maîtrise-t-on ?
    En revivant sa vie plusieurs fois, Jeff prend de mieux en mieux conscience de sa propre mort, de ce qu'on laisse de nos vies, de ce dont on doit profiter le jour présent.


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  • Un tout petit rien

    Camlle Anseaume

    Le monde de Camille, 25 ans, s'écroule lorsqu'elle se découvre enceinte de l'homme avec qui elle partage ses nuits mais pas beaucoup plus.

    "Le plus gros engagement qu'on ait pris ensemble, c'était de se dire qu'on s'appellerait en fin de semaine. C'était quand même un mardi. [...] C'est beaucoup plus que sexuel, c'est beaucoup moins qu'amoureux. C'est nos culs entre deux chaises..."

    Son amant claque la porte en apprenant la nouvelle. Commencent alors pour elle douze semaines d'hésitation, entre réunions avec ses amies, rencontres houleuses avec sa famille, et rendez-vous médicaux. Camille fait des listes de "pour" et "contre", désespère en montant les sept étages qui la mènent à sa chambre de bonne, et pleure quand un de ses yaourts vient s'écraser en bas... Le temps file mais elle ne parvient pas à faire son choix: garder l'enfant et l'élever seule, ou s'en séparer et tenter de reprendre le cours normal de sa vie ?

    Camille Anseaume signe, avec une justesse remarquable, un très joli roman sur le passage à la fois douloureux et réjouissant d'une existence à une autre. Un récit plein de poésie, tendre et drôle, qui décrit finalement plus la venue au monde d une mère que celle d'un enfant.

    --> Plus que le statut de mère célibataire, c'est tout simplement la manière de raconter sa grossesse qui m'a touchée dans ce récit. Même dans une grossesse partagée en couple, en famille, l'enfant est portée par la femme, seule. Au delà de toutes les partages possibles lors des examens, des discussions pour projeter l'arrivée de bébé, les techniques de préparation à l'accouchement suivies avec le papa; c'est bien dans le seul corps de la mère que la vie prend racine et ce récit de mère célibataire en est un très beau témoignage.

     


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  • Les émotifs anonymes (2010)

    Réalisé par Jean-Pierre Améris

    Avec Isabelle Carré, Benoît Poelvoorde.

    Angélique Delange est une chocolatière talentueuse, mais aussi une grande émotive, qui perd tous ses moyens dès qu'elle devient le centre des attentions. Pendant 7 ans, elle a été maître chocolatier de Mercier, œuvrant dans l'ombre derrière l'identité fictive d'un ermite anonyme. A la mort de Mercier, sa recherche d'un nouvel emploi lui fait répndre à l'annonce de Jean-René Van den Hugde, patron d'une fabrique de chocolat au bord de la faillite. Leur passion commune pour le chocolat les rapproche rapidement et ils tombent amoureux, mais leur timidité maladive les empêche de se l'avouer. En effet, Jean-René est également un grand émotif, qui consulte un psychologue, alors qu'Angélique rencontre un groupe d'émotifs anonymes. Leur relation semble difficile, voire compromise, alors qu'ils ont tout pour réussir ensemble…

    --> Un film qui me remplit d'émotions. Du cinéma comme je l'aime.

     


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  • Origami Yoda

    L'étrange cas d'origami yoda

    de Tom Angleberger

    Dennis est un garçon bizarre, qui ne s'intéresse qu'à des choses... bizarres.Un jour, il amène à l'école un Yoda en papier plié qu'il prétend capable de prédire l'avenir...Le bruit court qu'Origami Yoda, tel est son nom, est aussi brillant que Dennis semble idiot. Il aurait même des pouvoirs carrément... magiques !Tommy, perplexe, s'interroge : Yoda est-il... réel ? Ses prédictions sont-elles valables ?Pour le découvrir, il rassemble des témoignages des élèves de sa classe et nous offre une galerie de portraits aussi drôles que pertinents. Avec, en toile de fond, celui d'un personnage vraiment... bizarre : Dennis.Une chronique collégienne drôle et touchante, accompagnée de petites illustrations de l'auteur, dans laquelle se reconnaîtront les lecteurs du Journal d'un dégonflé .

    --> J'aimé l'univers yoda, le fond de l'histoire: son idée. J'ai moins aimé l'écriture, une syntaxe trop simple et parfois carrément familière. Mais j'ai beaucoup aimé ... que mon fils aime! Bref, à confier aux petites mains pour un bon moment de lecture! Et ensuite, il faut tenter de faire un yoda en origami. Qu'il existe ou pas.... il est toujours de bon conseil!


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  • Tout bouge autour de moi

    de Dany Laferrière

    Le 12 janvier 2010, Dany Laferrière se trouvait à Port-au-Prince. Un an après, il témoigne de ce qu'il a vu. Sans pathos, sans lyrisme. Des "choses vues" qui disent l'horreur, mais aussi le sang-froid des Haïtiens. Que reste-t-il quand tout tombe ? La culture. Et l'énergie d'une forêt de gens remarquables.

    --> C'est un témoignage, celui de Dany Laferrière. Un témoignage du terrible tremblement de terre qui a secoué Port-au-Prince en 2010. Des chapitres courts, comme autant de portraits de scènes prise sur le vif. Pas seulement le jour même mais aussi après. L'auteur sera rapidement rapatrié au Canada, il nous y livre là aussi quelques chapitres lorsqu'il observe le désastre derrière le petit écran. Puis il revient rapidement à Port-au-Prince pour les obsèques de sa tante et continue les portraits, chapitre après chapitre.


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  • Australia (2008)

    Réalisé par Baz Luhrmann

    Avec Nicole Kidman (Lady Sarah Ashley), Hugh Jackman (le drover), Brandon Walters (Nullah)

    Fin des années 30.
    Lady Sarah Ashley, une aristocrate anglaise hautaine et renfermée, arrive au coeur des paysages sauvages du Nord de l'Australie pour y rejoindre son mari qu'elle soupçonne d'adultère, et qui tente - sans succès - de vendre l'immense domaine qu'ils possèdent sur place : Faraway Downs.
    Elle ne tarde pas à découvrir que l'exploitation est au bord de la ruine et menacée par son propre contremaître, Neil Fletcher, un homme sans scrupules de mèche avec un puissant éleveur, prêt à tout pour précipiter la chute du domaine et s'en emparer.
    Pour sauver Faraway Downs, Sarah n'a pas d'autre choix que de s'allier à un "cow-boy" local un peu rustre connu sous le seul nom de "Drover", et de parcourir avec lui des milliers de kilomètres à travers les terres aussi magnifiques qu'inhospitalières du pays afin de mener jusqu'à Darwin 1500 têtes de bétail.
    Peu à peu transformée par la puissance et la beauté des paysages, touchée par la rencontre d'un jeune aborigène orphelin, Sarah découvre des sentiments qu'elle n'avait jamais éprouvés jusqu'alors.
    Au terme de leur périple, la seconde guerre mondiale a rattrapé l'Australie, et la ville de Darwin doit désormais faire face aux bombardements japonais.
    Pour la première fois de sa vie, Sarah sait pour qui et pour quoi se battre, et est prête à tout pour sauver ce qui compte désormais pour elle.

    --> A voir pour la romance, les apports historiques, la connaissance de cette région du monde à cette époque.

     


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  • Mots rumeurs, mots cutter...

    Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini

    Je me suis levée, les mains tremblantes. J’entendais des chuchotements, des rires dans mon dos. J’ai pris le morceau de craie, regardé les chiffres inscrits sur le tableau. Des fractions qui auraient dû être faciles, des fractions qui se délitaient devant moi, des chiffres bizarres, monstrueux, qui me frappaient comme les insultes et les ricanements, comme la vérité qui me sautait au visage...

    --> A mettre entre les mains de tous les ados... un message clair pour prévenir et mettre des mots où c'est parfois difficile d'en mettre. Tout est savamment dosé. Le scénario, les illustrations, jusqu'au titre. Grand coup de coeur, que je voudrais faire connaitre à tous les bibliothécaires, profs, ados, parents d'ados... à diffuser largement!


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    Terra australis

    Laurent Frédéric Bollée (scénariste) et Philippe Nicloux (dessins)

    Une des plus incroyables odyssées humaines de l'Histoire a eu lieu il y a un peu plus de 220 ans. Environ 1 500 hommes et femmes ont été déportés, entassés à bord de 11 navires, parcourant plus de 24 000 km sur trois océans. Ils étaient des bagnards, des forçats, des condamnés... le rebut de l'Angleterre! On les a envoyés à l'autre bout du monde, dans un pays qui n'existait pas encore. Aller sans retour vers l'enfer ou chance inespérée d'une nouvelle vie? Plus rien ne sera comme avant autour de ce nouveau monde, issu d'une terre ancestrale que les habitants d'origine appelaient Bandaiyan...
    Laurent-Frédéric Bollée livre ici son From Hell, une oeuvre magistrale de plus de 500 pages dessinées avec brio au lavis par Philippe Nicloux. Une création sans précédent dans l'histoire de la bande dessinée française et internationale.

    --> La déportation des bagnards anglais vers l'Australie est en elle-même une histoire à connaître, et cette bande dessinée porte magnifiquement cette histoire. Plus de 500 planches, en noir et blanc, un récit découpé en trois parties: les horizons lointains, le voyage, Bandaiyan. Les auteurs ont même gardé une petite place pour La Pérouse... à découvrir!

     


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  • Toxic Planet

    de David Ratte

    On vous l'avait bien dit ! A force de faire tourner les usines à fond et de polluer sans réfléchir, tout le ponde est obligé de porter des masques à gaz. ET c'est pas prêt de s'arranger... Bienvenue sur Toxic Planet !

    --> Des scènes courtes, BD d'anticipation dans un monde où le masque à gaz équipe tous les hommes occidentaux. BD dont l'auteur a dit qu'il voulait sensibiliser les lecteurs de BD à l'écologie et amener les écologistes vers la lecture de BD. Les dessins sont plaisants. A lire pour un moment de détente.


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  • La science du caca

    de Frédéric Marais

    Des fientes d’oiseaux dans la peinture,
    du caca de cachalot dans le parfum,
    des crottes de poules qui font de l’électricité...
    D’hier à aujourd’hui, découvre
    vingt utilisations étonnantes des excréments
    des animaux à travers le monde.

    --> Du même auteur et dans la même collection que Le goût des insectes : un album où on apprend des choses, tout en riant et que l'on partage en famille.

    Citations:

    - Les grecs de l'Antiquité luttaient contre la chute es cheveux avec des fientes d'oiseaux.

    - Les Indiens d'Amérique du Nord se chauffaient avec des bouses de bison qu'ils appelaient "bois de vache".

    - Les médecins de la Renaissance traitaient les saignements importants avec des excréments de porc.

    - Les dentistes chinois rebouchaient les dents avec du guano de chauve-souris.

    - Les tanneries d'autrefois employaient des des crottes de chien pour améliorer le cuir.

    - Les hommes préhistoriques se servaient de fientes d'oiseaux pour colorer leurs peintures.

    - Au temps de l'Empire romain les médecins soignaient les yeux avec u fiel de poisson.

    - Originaires du bassin méditérranéen, les férulas sont des ruches faites de paille et de bouse de vache.

    (...)


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  • Moyenne

    de Laurence Kiberlain

    J'ai toujours été moyenne en tout. Moyenne en cours, j'ai eu le bac avec la moyenne, j'étais moyenne à la fac, moyenne jolie, moyenne intelligente, moyenne intéressante.
    Certains événements m'ont obligée à me dépasser.
    Depuis je ne peux plus n'être que moyenne.

    --> Un nouveau roman sur le handicap (IMC: infirme moteur cérébral). Un récit. Actuel, factuel, fort. Les phrases courtes s'en tiennent aux faits et sont tout à fait adaptées à un récit intime sur lequel on veut témoigner sans trop s'épancher. Un livre très touchant sans misérabilisme.


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    La French

    Réalisé par Cédric Jimenez

    Avec Jean Dujardin, Gilles Lellouche

    Dans les années 1970, Marseille est devenue la capitale mondiale du trafic d'héroïne. Gaëtan Zampa est l'un des membres influents de la French connection, réseau mafieux qui "gère" et prospère grâce à ce très juteux business. Alors qu'il mène grand train sur la Côte d'Azur, il trouve sur sa route le juge Pierre Michel, qui a été muté dans le sud pour faire le ménage. Magistrat intégre et jusqu'au-boutiste, il mène une guerre sans répit contre le milieu au point de risquer plus d'une fois sa vie. Sa femme Jacqueline ne comprend pas sa lutte obstinée et ne supporte pas de le voir mettre sa vie et celle de sa famille en danger...

    --> Encore un grand Jean Dujardin, Gilles Lellouche est aussi excellent, et la réalisation, et l'histoire, bref... un film à voir!

     


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