• de Richard T. Morris

    Un beau jour, l'Ours, un brin trop curieux, s'approche d'une rivière et... craac ! tombe à l'eau ! S'agrippant avec difficulté à un rondin bancal, il commence à dévaler le courant... et s'apprête à faire la rencontre de drôles d'animaux.
    Attention, risques d'éclaboussures !

    --> Il coule une rivière qui attire un ours. Sous forme de randonnée, l'ours fait des rencontres au fil de l'eau et l'attention est maintenue par du suspens. La rivière finalement rassemble les animaux pour le bonheur d'être ensemble. Joliment illustré cet album a de quoi séduire.

     

     

     


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  • Comme un homme

     

    Réalisé par Safy Nebbou (2012)
    Avec Charles Berling, Emile Berling, Sarah Stern

    Louis, 16 ans est le fils du proviseur de son lycée. Son meilleur ami, Greg, est sous la menace d'un conseil de discipline et d'un renvoi définitif car il a menacé avec des ciseaux Camille, une jeune professeur d'anglais inexpérimentée. Pour se venger et lui donner une leçon, il décide de la kidnapper. Louis devient complice en fournissant les clés d'une maisonnette isolée sur un îlot, dans les marais. Ligotée, bâillonnée, humiliée, Camille est emprisonnée. Ils doivent la libérer le lendemain matin, mais Greg change d'avis. Pendant ce temps, dans la grande maison bourgeoise où Louis vit seul avec son père, le proviseur est embarrassé car il doit sanctionner le meilleur ami de son fils avec qui il a beaucoup de mal à dialoguer. Quel mystère les tient ainsi à distance ?

    D'après L'âge bête de Boileau-Narcejac

    Comme un homme

    Pour donner une leçon à leur jeune et jolie professeur qui les a exclus après plusieurs mois de chahut et de mauvais tours, deux collégiens décident de la kidnapper. Ils mettent leur plan à exécution et la retiennent dans une maison isolée.
    Mais l’affaire se complique lorsque l’un des adolescents a un grave accident de voiture. Son camarade se retrouve seul et désemparé. Il doit trouver un moyen de délivrer la jeune femme sans révéler son identité.
    Germe alors un plan machiavélique...


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  • Celle que vous croyez

     

    Réalisé par Safy Nebbou (2019)
    Avec Juliette Binoche, François Civil, Nicole Garcia

    Pour épier son amant Ludo, Claire Millaud, 50 ans, crée un faux profil sur les réseaux sociaux et devient Clara une magnifique jeune femme de 24 ans. Alex, l’ami de Ludo, est immédiatement séduit. Claire, prisonnière de son avatar, tombe éperdument amoureuse de lui. Si tout se joue dans le virtuel, les sentiments sont bien réels. Une histoire vertigineuse où réalité et mensonge se confondent.

    D'après le roman éponyme de Camille Laurens

    Celle que vous croyez

    Vous vous appelez Claire, vous avez quarante-huit ans, vous êtes professeur, divorcée. Pour surveiller Jo, votre amant volage, vous créez un faux profil Facebook : vous devenez une jeune femme brune de vingt-quatre ans, célibataire, et cette photo où vous êtes si belle n’est pas la vôtre, hélas. C’est pourtant de ce double fictif que Christophe – pseudo KissChris – va tomber amoureux.

    En un vertigineux jeu de miroirs entre réel et virtuel, Camille Laurens raconte les dangereuses liaisons d’une femme qui ne veut pas renoncer au désir.


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  • Les grandes personnes

     

    Réalisé par Anna Novion (2008)
    Avec Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Demoustier, Judith Henry

    Chaque été pour l'anniversaire de sa fille Jeanne, Albert l'emmène visiter un nouveau pays d'Europe. Pour ses dix sept ans, il choisit une petite île suédoise, convaincu d'y trouver le trésor perdu d'un Viking légendaire. Mais voilà que la maison louée pour leur séjour est déjà occupée par deux femmes : Annika, la propriétaire des lieux et Christine, une amie française. Les vacances soigneusement organisées par Albert vont alors prendre un tout autre tournant, ce qui est loin de déplaire à Jeanne...

    --> La relation père-fille est plutôt bien vue, tant dans les attitudes que les dialogues. le personnage de Jeanne est intéressant. Mais la quête de trésor d'Albert... au final mieux vaut passer son chemin.


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  • L'empreinte de l'ange

     

    [renommé à la sortie en DVD "L'empreinte"; "L'empreinte de l'ange étant un titre protégé de livre de Nancy Huston protégé par les droits d'auteur"]
    Réalisé par Safy Nebbou (2008)
    Avec Catherine Frot, Sandrine Bonnaire, Wladimir Yordanoff

    Alors qu'elle vient chercher son fils Thomas dans un goûter d'anniversaire, Elsa Valentin remarque une petite fille de six ans qui la bouleverse. Elle le sent, elle en a l'intime conviction : Lola est sa propre fille.
    Obsédée par ce sentiment inexplicable, elle cherche à en savoir plus sur l'enfant. En s'introduisant dans la vie de la fillette, Elsa rencontre sa mère, Claire Vigneaux, qui s'inquiète du comportement étrange de cette femme qui rode autour de sa fille. Elsa est-elle folle ? Dangereuse ? Mais que s'est-il passé six ans auparavant ?
    S'engage alors un face à face animal entre deux femmes qui n'auraient jamais dû se rencontrer...

    --> Film de Safy Nebbou (découverte avec Dans les forêts de Sibérie). 2 actrices de choix pour un film tendu...


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  • Fixer le ciel au mur

    Tieri Briet

    Un jour d'été, un père accompagne sa fille adolescente à l'hôpital. Anorexique, Leán a choisi volontairement de passer quelques semaines à l'écart de tous, avant de retourner en classe. Dans la douleur de la séparation, il choisit de lui écrire, lui parle de son enfance, se souvient des chansons qu'ils ont partagées et lui raconte des histoires, comme pour la maintenir dans la communauté des hommes et lui insuffler l'envie de vivre.
    Parce qu'il sait que certains destins peuvent nous aider à inventer une autre vie, il évoque deux figures de femmes écrivaines et combattantes, l'Albanaise Musine Kokalari, emprisonnée durant quinze ans sous la dictature, qui eut une correspondance avec Hanna Arendt.
    Fixer le ciel au mur tisse ainsi, dans une grande liberté, plusieurs fils littéraires et sensibles, un hommage à la littérature comme résistance incrusté dans un récit intimiste, très beau portrait d'une jeune fille fervente, dont les faims véritables doivent être rassasiées.

    --> Une épreuve personnelle au travers l'anorexie de sa fille donne le sens de cette "longue lettre" écrite par l'auteur pour sa fille et aujourd'hui publiée à la demande de sa fille parce que "c'est un livre". Au commencement de la lettre, l'enfermement volontaire de sa fille en hôpital psychiatrique pour se soigner. Sa maladie apparaît au deuxième chapitre, on touche au désoeuvrement de l'auteur, sa quête de compréhension. L'évocation du livre de Valérie Valère, premier témoignage sur l'anorexie dans les années 70. Subrepticement mais rapidement sa lettre raconte la vie. En particulier les vies de Hannah Arendt et Musine Kokalari, écrivaine albanaise persécutée sous le régime communiste: des femmes qui se battent et qui peuvent gagner. De nombreuses références. L'occasion de découvrir le poète suédois Tomas Tranströmer Et puis on revient à l'anorexie au dernier chapitre. C'est un livre bien écrit, éloigné du simple témoignage. Peut être un peu trop écrit pour moi ou trop personnel pour le dernier quart. Particularité: les 13 chapitres sont introduits par une chanson. A lire accompagné de la playlist du livre!


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  • Le coup du parapluie

    Réalisé par Gérard Oury (1980)

     

    Avec Pierre Richard, Valérie Mairesse, Christine Murillo

    Grégoire Lecomte, comédien sans envergure et coureur de jupons, se rend à un rendez-vous pour obtenir un rôle de tueur dans un film comique. À la suite d'un quiproquo, il se retrouve engagé par de véritables mafiosi comme tueur à gages, tout en croyant que le « contrat » en question est celui de son rôle dans le film. Il part ainsi pour Saint-Tropez où il doit éliminer lors d'une soirée un trafiquant d'armes en usant d'un parapluie dont la pointe contient du cyanure. Mais Grégoire ignore que Moskovitz, le vrai tueur, est à ses trousses.


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  • Disparue en hiver

    Réalisé par Christophe Lamotte (2014)
    Avec Lola Créton, Juliette Lamet, Kad Merad

    Daniel propose à Laura, 18 ans, de la raccompagner. Mais face à ses propositions indécentes, il la fait sortir. Quelques minutes plus tard, elle disparaît.

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  • Wet season

     

     
    Réalisé par Anthony Chen (2020)
    Avec Koh Jia Ler, Christopher Lee Ming-shun, Shi Bin Yang

    Ling enseigne le mandarin, matière dépréciée, dans un lycée de Singapour. Elle et son mari essayent d’avoir un enfant depuis des années et leurs échecs ont fini par éroder leur couple. Alors que sa vie professionnelle et personnelle se désagrègent, sa relation avec un jeune étudiant vient tout bouleverser.

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  •  

     
    Réalisé par Safy Nebbou (2016)
    Avec Raphaël Personnaz, Eygeniv Sidikin

    Pour assouvir un besoin de liberté, Teddy décide de partir loin du bruit du monde, et s’installe seul dans une cabane, sur les rives gelées du lac Baïkal. Une nuit, perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei, un Russe en cavale qui vit caché dans la forêt sibérienne depuis des années. Entre ces deux hommes que tout oppose, l’amitié va naître aussi soudaine qu’essentielle.

    --> En ouvrant le livre de Sylvain Tesson que j'avais entendu dans plusieurs médias, j'attendais beaucoup. Quelle déception! J'ai tenté de m'accrocher à son écriture, j'ai essayé sur un autre titre que Dans les forêts de Sibérie (Sur les chemins noirs). Rien. Ennui. Snobisme de l'aventure.

    Mais le film... il m'a apporté des images magnifiques (contrairement à l'écriture de S.Tesson), du texte réduit à l'essentiel (pas de circonvolutions littéraires) qu'on dirait simplistes, il magnifie cette aventure humaine et spirituelle. L'oeuvre de Sylvain Tesson

    Dans les forêts de Sibérie est l'aventure d'un type un peu fou, en quête d'expérience inconnue qui va s'isoler en hiver dans une cabane au bord du lac Baïkal... Il n'est cependant pas le premier: Ermites dans la Taïga de Vassili Peskov est un de ses livres de chevet.

    L'expérience tourne est beaucoup moins solitaire avec la rencontre d'un braconnier peu ordinaire.

    La scène avec l'ours entre rire, stupeur, crainte est mémorable.

    Merci Safy Nebbou pour cette adaptation librement inspirée du livre !

    "Je suis parti parce que la vi(ll)e m'étouffait, comme le col d'une chemise trop serrée. Je suis parti parce que le bruit du monde m'assourdissait et j'étais étourdi de n'avoir plus de temps. Je voulais vivre de la lenteur, de la simplicité, de l'émerveillement, ne garder que l'essentiel. Or on ne peut pas garder l'essentiel. On le découvre."

    "Je suis venu me rapprocher de ce que je ne connais pas : le froid, le silence, l'espace et la solitude."

    "En ville, les minutes, les heures, les années nous échappent. Ici, le temps se calme. Je suis libre parce que mes jours le sont."

    D'après le roman éponyme de Sylvain Tesson

    Dans les forêts de Sibérie

     


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  • Hannah Arendt

     

    Réalisé par Margarethe Von Trotta (2013)
    Avec Barbara Sukowa, Axel Milberg, Janet Mc Teer

    La controverse dépeint Hanna Arendt durant les quatre années (1960-64) pendant lesquelles elle a fait le compte-rendu, écrit, et supporté l’accueil violent réservé à son travail sur le procès d’Adolf Eichmann : le célèbre criminel de guerre nazi enlevé par les israéliens en Argentine puis jugé et condamné à mort à Jérusalem. Arendt a écrit « Eichmann à Jérusalem : rapport sur la banalité du mal » tout d’abord sous forme d’une série en cinq parties pour le New Yorker, avant d’être publié en livre. Ce rapport a immédiatement provoqué un scandale international.

    --> Un biopic qui permet d'aborder la question de la banalité du mal selon H. Arendt. C'est fort et instructif.


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  • Sémaphore en mer d'Iroise

    Claire Fourier

    Bande-annonce: Un récit inclassable, un parcours haut en couleurs, qui est l'occasion de promenades aussi réelles qu'imaginaires dans les souvenirs d'enfance, ainsi qu'une réflexion sur le temps et l'amour, une vision du monde et une philosophie de la vie.

    Une centaines de courts chapitres avec en prime les anecdotes extraordinaires que cette grande femme de lettres et de culture a collectionnées tout au long d'un curieux itinéraire.

    D'une plume dont les grandes voix ont salué la "perfection classique", mais avec toujours une fantaisie assumée, l'auteure déroule un inclassable livre d'heures qu'inspire sa terre mêlée d'embruns océaniques.

    Un hommage magnifique à son pays fait de ce texte brillant un livre universel.

    --> Ca foisonne , bouillonne tour à tour de poésie, de références, de jeux de mots, de haïkus... j'accélère ma lecture, je ralentis au gré de mon plaisir et de mon envie, de ma compréhension aussi. Il y a de l'humour et de la profondeur. C'est personnel sans être intimiste: introspectif sûrement. Un ouvrage dans lequel l'auteur témoigne de son attachement à cette terre du Finistère, très précisément la côte landunvezienne. Ca tombe bien je connais aussi. le sémaphore de Landunvez, tremazan, la légende de Tanguy décapitant Haude, l'inévitable chapelle St-Samson, Ploudal, le Guiligui tout cela parle à mon coeur adoptif. Merci M. et Y. rencontrés sur la route touristique qui m'ont mis cet ouvrage entre les mains ! J'ai eu le sentiment -rare- de percevoir le plaisir d'écrire de l'auteur. Passée l'heureuse surprise, je dois en revanche avouer que j'ai abandonné page 259. Je me suis sentie de plus en plus perdue dans les pensées et circonvolutions de l'auteure. Mais je garde son ouvrage pour y revenir plus tard. Après avoir relu Moby dick et avoir fait plus ample connaissance avec le capitaine Achab, personnage référent tout au long de cette oeuvre.

     

    Citations

    - Le vent d'ouest sur la mer d'Iroise secoue et chasse les tourments de l'âme. Il m'a insufflé le goût de la santé mentale, via l'amour d'une femme sans âge, revenue de tous les âges, continuant d'aller vers tous.

    - Je suis du Finistère. J'ai quitté le Finistère. Le Finistère ne m'a pas quittée. Ce n'est pas que le Finistère me tienne en laisse, au contraire: le Finistère est ma piste d'envol de tous les jours, de toutes les heures. Il est ma brûlure et il est mon onguent.

    Au vrai, que n'est pour moi le Finistère?

    Je parle du Finistère Nord. De la pointe du Finistère Nord. Je parle d'un petit bout d'espace - aussi grand que le ciel - qui va de l'aber Ildut à l'aber-Wrach. En passant par Brest.

    - En latin, Finis Terrae, fin de la terre. En breton, Penn ar Bed: Tête du monde. (Tête pensante? Tête un peu folle? Un peu folle parce que pensante? D'autant plus pensante qu'un peu folle?) Le Finistère est-il la fin ou le début du monde? J'aime croire qu'il est un pont jeté entre deux mondes.

    - Le coeur de mon Finistère est un rocher - un éperon pyramidal qui s'avance dans la mer d'Iroise, en bordure de la route qui longe la mer sur la Côte des Légendes, entre Porspoder et Trémazan, dans la commune de Landunvez.

    Et le coeur du coeur, un nid-de-pie; je veux dire: un léger creux dans le granit, au sommet du rocher.

     


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  • L'amie prodigieuse

    Elena Ferrante - L'amie prodigieuse - Tome 3

    Après L’amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila.
    Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix.

    Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.

    --> Cette tétralogie me faisait de l'oeil, c'est finalement avec l'adaptation télé des deux premiers tomes que je me suis lancée dans cette saga italienne/napolitaine. Je découvre donc l'écriture avec ce troisième tome et j'ai été emportée par cette lecture. Elena Ferrante a des talents de narrateur indéniables. Ce qui lie et délie l'amitié d'Elena et Lila est tout à la fois intéressant dans sa perspective sociale et politique et plutôt captivant dans son récit. Allez, j'enchaîne sur le quatrième tome!


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  • Les photos de Chris Burkard, l'un des plus fameux photographes de surf au monde, réalisées à la faveur d'un périple au gré des plus belles vagues des cinq continents, sont l'expression d'un mode de vie. La présentation élégante de ce livre édité dans plusieurs pays en a fait une référence de la culture surf

    --> Beau livre de photographies. Chris Burkard nous emmène dans des endroits improbables mais surtout en compagnie de surfeurs passionnés en quête de la vague parfaite. Tout autour du globe, nous passons tour à tour par les Îles Aléoutiennes (Alaska), la Barbade (Caraïbes), l'île du sud (Nouvelle-Zelande), les iles Lofoten (Norvège), le Kamtchatka (Russie), les îles Feroe, la côte centrale (Californie), l'état du Kerala (Inde). Un bref commentaires accompagne le début de chaque séjour : une rencontre, une anecdote, qui nous permet de mesurer la folie de l'entreprise. Un très beau livre.


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  • Deux

     

    Réalisé par Filippo Meneghetti (2020)
    Avec Barbara Sukowa, Martine Chevallier, Léa Drucker

    Nina et Madeleine sont profondément amoureuses l’une de l’autre. Aux yeux de tous, elles ne sont que de simples voisines vivant au dernier étage de leur immeuble. Au quotidien, elles vont et viennent entre leurs deux appartements et partagent leurs vies ensemble. Personne ne les connaît vraiment, pas même Anne, la fille attentionnée de Madeleine. Jusqu’au jour où un événement tragique fait tout basculer…

    --> Sujet délicat que l'amour de ces deux voisines, on y ajoute l'événement tragique de l'avc et la perte de paroles, cela donne un film très sensible avec de la place laissé à l'implicite et l'interprétation. A découvrir.


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  • Woman at war

     

    Réalisé par Benedikt Erlingsson (2018)
    Avec Halldora Geirhardsdottir, Johann Sigurdarson, David Por Jonsson

     

    Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’industrie locale de l’aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les Hautes Terres d’Islande… Mais la situation pourrait changer avec l’arrivée inattendue d’une petite orpheline dans sa vie…

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  • Mélancolie ouvrière

     

    Réalisé par Gérard Mordillat (2018)
    Avec Virginie Ledoyen, Philippe Torreton, François Cluzet

    Née dans une famille de paysans pauvres de la région de Grenoble, Lucie Baud commence à travailler à 12 ans dans une filature de soie. Jeune femme, après avoir perdu son mari prématurément, elle s’engage dans la défense des droits de ses collègues ouvrières, bientôt affermie dans sa détermination par sa rencontre avec le syndicaliste Auda. C’est le début d’un long combat, celui d’une femme seule contre les préjugés de son temps.

    Lucie Baud (Virginie Ledoyen) est une figure oubliée de la lutte ouvrière. À travers une fiction engagée et émouvante, Gérard Mordillat, s’appuyant sur le travail de l’historienne Michelle Perrot, retrace le destin d’une des premières femmes syndicalistes, féministe avant l’heure.

    --> Un joli casting pour un téléfilm. Un biopic sur une syndicaliste peu connue. une réalisation très classique. Bien


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  • Un programme de 6 courts-métrages qui se penchent sur de drôles de familles, sur leurs joies, leurs peines et leur mécanique tellement particulière. Avec :

    "Dog days" de Geoffroy de Crécy (2007 - 15 min.)

    Grace, la dernière née d’une famille bourgeoise américaine, est échangée à la naissance avec Doug, le petit chiot d’une famille de « beaufs ». Ce court-métrage a été sélectionné plus de 70 fois à de nombreux festivals (Clermont-Ferrand, Bilbao, Granada, Seoul, Brooklyn, Annecy, Sarajevo, Taipei) et a été récompensé à Grenoble, Brooklyn, Paris, Belgrade, et Arouca.

    "Le Régulateur" de Philippe Grammaticopoulos (2004 - 16 min.)

     

    Un couple adopte un enfant en pièces détachées. Mais le choix des pièces n'est pas facile et l'enfant tant attendu ne sera pas aussi parfait qu"il aurait du l'être

    "La Mort père et fils" de Denis Walgenwitz et Winshluss (2018 - 11 min.)

     

    La Mort va tous les jours dans le monde des vivants pour comptabiliser ceux qui le quittent. Son fils ne veut pas reprendre l’affaire familiale. Il a le rêve secret de devenir Ange Gardien, héros de l’un des dessins animés qu’il regarde assidûment. Mais à jouer à l’apprenti-sorcier, il déclenche une série de catastrophes. Son père devra alors le sortir de ce mauvais pas.

    "Oh Willy..." d'Emma De Swaef et Marc James Roals (2012 - 16 min.)

     

    À la mort de sa mère, Willy retourne dans la communauté de naturistes où il a grandi. Mélancolique face à ses souvenirs, Willy décide de fuir dans la nature où il trouve la protection maternelle d'une grosse bête velue.

    "Le Repas" d'Emilie Phuong (2016 - 3 min.)

    En sortant de l'école est une collection de 13 courts métrages d'animation de 3 minutes qui se propose d'associer poétiquement, dans la liberté artistique la plus exigeante, 13 poèmes de Guillaume Apollinaire à l'univers graphique de jeunes réalisateurs tout juste sortis des écoles d'animation françaises

    et "Soy una Tumba" de Khris Cembe (2018 - 13 min.)

    Comme chaque nuit, un enfant observe en cachette son père décharger une cargaison de contrebande. Mais cette fois, ce n'est pas du tabac.

    --> Pas de paroles pour ces films d'animation (sauf le poème d'Apollinaire et le CM es^pagnol Soy Une Tumba). De la création. Pourquoi pas. J'ai beaucoup aimé le début de "Dog days", apprécié "La mort père et fils" ai été déroutée par "Oh Willy...", tant pas le scénario que les matériaux utilisés pour l'animation, "Le repas" fait partie de la série En sortant de l'école, avec un poème d'Apollinaire: une belle découverte! J'ai aimé la musique et les graphismes du "Régulateur" (contemporain, à la - ) Les dessins de "Soy una Tumba" évoquent la bande dessinée, bémol pour l'histoire.

     


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  • La femme la plus détestée d'Amérique

     

    Réalisé par Tommy O'Haver (2017)
    Avec Melissa Leo, Brandon Smith, Juno Temple

     Biopic qui retrace l'enquête policière sur la disparition de Madalyn Murray O’Hair, figure majeure de l'athéisme américain qui a fondé l'association American Atheists et qui s'est battue pour la séparation de l'Etat et de l'Eglise.

    --> Nouveau Biopic, le scénario manque un peu d'épices, mais ce film a le mérite de faire connaître Madalyn Murray O'Hair, activiste de l'athéisme américain. Elle obtint légalement l'interdiction de dire des prières dans les écoles publiques pour inconstitutionnalité. L'association, bénéficiaire de nombreux dons, elle plongea dans des placements à l'étranger. C'est ce qui lui valut son enlèvement par l'ancien directeur en charge de l'association, enlèvement avec son fils et sa petite fille qui tournera au meurtre. A voir.


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  • Une merveilleuse histoire du temps

    Réalisé par James Marsh (2014)
    Avec Eddie Redmayne, Felicity Jones, Charlie Cox

     

    1963, Angleterre. L'histoire du physicien Stephen Hawking qui se bat contre la maladie de Charcot dont il est atteint, avec l'aide de sa femme, Jane Wilde.

    --> Un biopic simplement admirable parce que l'homme était hors norme et c'est peu dire.


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  • Des fleurs pour Algernon

    Daniel Keyes

    "Si l'opération réussi bien je montrerai a cète souris d'Algernon que je peux être ossi un télijen quelle et même plus. Et je pourrai mieux lire et ne pas faire de fotes en écrivan et apprendre des tas de choses et être comme les otres." Charlie Gordon a 33 ans et l'âge mental d'un enfant de 6 ans. Il voit sa vie bouleversée le jour où, comme la souris Algernon, il subit une opération qui multipliera son Q.I. par 3. Charles va enfin pouvoir réaliser son rêve . devenir intelligent. Au jour le jour, il fait le compte rendu de ses progrès. Mais jusqu'où cette ascension va-t-elle le mener ?

    --> Expérience littéraire et émotionnelle mitigée: ce livre ne peut pas laisser indifférent. De la science fiction au service de la réflexion sur le progrès, la recherche et l'intelligence. De manière simple et efficace. Une manière d'aborder le QI originale. Malgré son âge, ce récit a très bien vieilli.


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  • La belle époque

     

    Réalisé par Nicolas Bedos (2019)
    Avec Daniel Auteuil, Guillaule Canet, Doria Tillier

    Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie : celle où, 40 ans plus tôt, il rencontra le grand amour..

    --> Scénario surprenant, sorte de mise en abyme, ce film au casting renommé est à la hauteur de ses ambitions. Il fallait le faire, c'est habile.


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  • Le consentement

    Vanessa Springora

    Au milieu des années 80, élevée par une mère divorcée, V. comble par la lecture le vide laissé par un père aux abonnés absents. A treize ans, dans un dîner, elle rencontre G. , un écrivain dont elle ignore la réputation sulfureuse. Dès le premier regard, elle est happée par le charisme de cet homme de cinquante ans aux faux airs de bonze, par ses oeillades énamourées et l'attention qu'il lui porte.
    Plus tard, elle reçoit une lettre où il lui déclare son besoin " impérieux " de la revoir. Omniprésent, passionné, G. parvient à la rassurer : il l'aime et ne lui fera aucun mal. Alors qu'elle vient d'avoir quatorze ans, V. s'offre à lui corps et âme. Les menaces de la brigade des mineurs renforcent cette idylle dangereusement romanesque. Mais la désillusion est terrible quand V. comprend que G. collectionne depuis toujours les amours avec des adolescentes, et pratique le tourisme sexuel dans des pays où les mineurs sont vulnérables.
    Derrière les apparences flatteuses de l'homme de lettres, se cache un prédateur, couvert par une partie du milieu littéraire.
    V. tente de s'arracher à l'emprise qu'il exerce sur elle, tandis qu'il s'apprête à raconter leur histoire dans un roman. Après leur rupture, le calvaire continue, car l'écrivain ne cesse de réactiver la souffrance de V. à coup de publications et de harcèlement.
    " Depuis tant d'années, mes rêves sont peuplés de meurtres et de vengeance. Jusqu'au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l'enfermer dans un livre " , écrit-elle en préambule de ce récit libérateur.

    Plus de trente ans après les faits, Vanessa Springora livre ce texte fulgurant, d'une sidérante lucidité, écrit dans une langue remarquable. Elle y dépeint un processus de manipulation psychique implacable et l'ambiguïté effrayante dans laquelle est placée la victime consentante, amoureuse.
    Mais au-delà de son histoire individuelle, elle questionne aussi les dérives d'une époque, et la complaisance d'un milieu aveuglé par le talent et la célébrité.

    --> Un livre à la fois pesant et d'une certaine manière libérateur. Oser écrire l'indicible. Une "histoire" qui a ses témoins dont chacun peut en être par une recherche google. Ce livre peut être insupportable: pourquoi? Je laisse chacun trouver ses réponses dans son intimité comme dans sa conscience collective.
    Pour ma part, après avoir hésité, c'est sans regret aucun que j'ai découvert ce récit: il m'éclaire sur un sujet qui retombera d'actualité en septembre avec le procès Matzneff, il met sous les projecteurs les traits d'une époque qui me parle. Il me laisse également très admirative d'une femme qui nous donne à voir toute la difficulté de saisir la frontière entre consentement et abus, sans apitoiement. Cette frontière est une clé pour comprendre toutes les victimes de pédophilie, mais si difficile à exprimer.
    Dépassant l'intime, le grand public doit s'emparer de cette histoire: de Denise Bombardier décidée à s'en indigner sur le plateau d'apostrophes à Franck Riester qui prend la décision de soumettre le versement de l'aide pour rayonnement artistique et littéraire, cette histoire nous concerne tous.

    Citations:

    - Plus tard, avec un peu plus de maturité et de courage, j'opterai pour une stratégie différente: dire toute la vérité, avouer que je me sens comme une poupée sans désir, qui ignore comment fonctionne son propre corps, qui n'a appris qu'une seule chose, être un instrument pour des jeux qui lui sont étrangers.
    Chaque fois, la révélation se soldera par une rupture. Personne n'aime les jouets cassés.

    - Comment admettre qu'on a été abusé, quand on ne peut nier avoir été consentant ?

     


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  • Paf!

    Jérôme Camil

    Une enquête qui ne manque pas de piquant ni de rebondissements...

    Une série de crimes inexpliqués fait trembler la ville. Heureusement, le célèbre commissaire Rustik et son fidèle assistant l'inspecteur Lipstik sont sur le coup ! Mais parviendront-ils à démasquer le coupable avant qu'il ne fasse de nouvelles victimes ?
    Un polar au suspense insoutenable... pour les petits !

    --> Comme elle est sympa cette petite enquête, joliment illustrée, sur une édition de qualité. On a envie d'en découvrir d'autres... cela pourrait inspirer une collection! J'ai beaucoup apprécié, merci à l'éditeur Alice (que je vais suivre....) et à l'opération masse critique !Et... moustiques, méfiez-vous.


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  • Comment dire à son fils tant désiré qu'il est le plus formidable des petits garçons malgré le terrible diagnostic qui tombe comme un couperet : autisme, troubles psychomoteurs, inadaptation sociale...
    C'est le combat que va mener ce père, resté uni à sa femme malgré leur séparation, pour transformer ensemble une défaite annoncée en formidables petites victoires.

    --> Des graphismes déjà vus, mais capables de "porter des propos intimistes" comme l'exprime l'auteur Yvon Roy. Cette bande dessinée apporte un nouveau regard sur l'autisme. J'ai aimé le témoignage de l'auteur qui ne s'est pas toujours plié aux recommandations des "fonctionnaires" spécialistes et bienveillants sans pour autant les rejeter. Il a éduqué, suivant son intime conviction, et vient témoigner sans donner de préceptes absolus. A découvrir.


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  • Sacrées sorcières

    Attention ! Les vraies sorcières sont habillées de façon ordinaire et ressemblent à n'importe qui. Mais elles ne sont pas ordinaires. Elles passent leur temps à dresser les plans les plus démoniaques et elles détestent les enfants. La Grandissime Sorcière compte bien les faire tous disparaître. Seuls un jeune garçon et son extravagante grand-mère semblent capables de l'en empêcher...

    Pénélope Bagieu, l'autrice de Culottées, met son talent au service du géant de la littérature jeunesse en adaptant le conte merveilleusement noir de Roald Dahl.

    --> Je n'ai pas lu ce classique jeunesse. J'ai passé un moment agréable avec son adaptation BD, mais surtout cela a déclenché en moi l'immense envie de parcourir l'oeuvre de Roald Dahl, pour les petits... et les grands!

     


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  • Les brigades immunitaires

    Akane Shimizu

    Savez-vous ce qui se passe dans votre organisme quand de terribles microbes débarquent ? Des brigades immunitaires d’élite, toutes plus impitoyables les unes que les autres, sont chargées de les éradiquer pour protéger les autres cellules et les globules rouges…
    Pneumocoque, allergie, grippe, éraflure…
    Les batailles pour votre santé ne font que commencer !

    --> Un voyage original et éducatif dans le corps humain plutôt réussi. Ca vaut le coup de faire découvrir ce manga au plus grand nombre, lecteurs de mangas ou non.


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  • Le grand A

    Xavier Bétaucourt - Jean-Luc Loyer

    L'Hypermarché est-il un ogre qui dévore et détruit tout sur son passage ou est-il source de développement ? Comment fonctionnent les filières d'approvisionnement ? Les producteurs locaux sont-ils les laissés-pour-compte de ce gigantisme ? Les clients sont-ils les victimes de la guerre économique liée au modèle de consommation ou en sont-ils les bénéficiaires ? Les hypermarchés sont-ils responsables de la malbouffe ? Le petit commerce et la vie des centres-villes sont-ils victimes ou coupables de ne pas s'être adaptés ?

     

    Citation:

    Mon oncle dit toujours que si on veut se faire une idée du genre humain...Ben c'est ici, dans les hypermarchés qu'il faut venir. Tout le monde y est représenté.

     


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  • Dans les bois

    Emily Carroll

    Une cabane perdue dans la neige et des jeunes filles qui disparaissent tour à tour la nuit venue...
    Des monstres parasites cachés au fond des bois qui attendent la proie idéale pour faire ... leur nid.
    Emily Caroll nous livre un florilège de contes horrifiques à l’ambiguïté grinçante, et nous rappelle cette délicieuse sensation d'avoir peur, confortablement installé sous les couvertures, en toute sécurité.
    A moins que...

    --> J'aurais aimé être à la hauteur du travail de l'auteur, car à n'en pas douter il y en a. J'aime beaucoup l'univers graphique. En revanche, je ne suis pas du tout rentrée dans le scénario... au point d'abandonner, ce qui m'arrive rarement!


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  • A 4 mètres du sol

    Scénario: Charlotte Erlih

    Raoul, beau gosse, look de bad boy, sort d'un petit pavillon moderne et sans âme. Il pousse un scooter flambant neuf que son père, entrepreneur en bâtiment, vient de lui offrir. Il part retrouver sa bande de potes : Jessica la punkette révoltée, Ludo le bon vivant et Aurélie la ravissante métisse que Raoul courtise un peu. L'arrivée d'un nouveau, Yohann, va bouleverser le groupe et remettre en question la suprématie de Raoul.
    Yohann est funambule, il tend des fils dans la forêt et marche à plusieurs mètres de hauteur, puis filme ses exploits : il se prépare à entrer dans une école de cirque. D'un tempérament doux, visage délicat et fin, Yohann ne s'oppose pas frontalement à Raoul… mais son caractère aérien et ses exploits de funambule suffisent à l'imposer dans le groupe. Raoul va tout faire pour le contrer… Finira-t-il par accepter qu'un autre le dépasse ?

    --> Raoul est fougueux et fier, il a sa bande et ses admirateurs. Son mépris est imposé et joue avec le cynisme. L'arrivée de Yohann va perturber cet équilibre et révéler toute la rage de Raoul. Cette bande dessinée est intéressante à bien des égards et mérite qu'on s'y intéresse. Le personnage de Raoul qui glisse sur la pente de la délinquance n'est pas du tout jugé sur cette voie. La bande de copain (collégiens) montre plutôt bien ce qu'on peut vivre à cette âge. Le père de Raoul est aussi un personnage intéressant: bienveillant mais pas laxiste. Bref, je trouve que le scénario de cette BD est plutôt fin sans en faire des tonnes. La couverture n'est pas représentative du graphisme général mais prend sens avec l'ensemble de l'histoire. On est proche de la pépite selon moi. 


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