• Sémaphore en mer d'Iroise

    Sémaphore en mer d'Iroise

    Claire Fourier

    Bande-annonce: Un récit inclassable, un parcours haut en couleurs, qui est l'occasion de promenades aussi réelles qu'imaginaires dans les souvenirs d'enfance, ainsi qu'une réflexion sur le temps et l'amour, une vision du monde et une philosophie de la vie.

    Une centaines de courts chapitres avec en prime les anecdotes extraordinaires que cette grande femme de lettres et de culture a collectionnées tout au long d'un curieux itinéraire.

    D'une plume dont les grandes voix ont salué la "perfection classique", mais avec toujours une fantaisie assumée, l'auteure déroule un inclassable livre d'heures qu'inspire sa terre mêlée d'embruns océaniques.

    Un hommage magnifique à son pays fait de ce texte brillant un livre universel.

    --> Ca foisonne , bouillonne tour à tour de poésie, de références, de jeux de mots, de haïkus... j'accélère ma lecture, je ralentis au gré de mon plaisir et de mon envie, de ma compréhension aussi. Il y a de l'humour et de la profondeur. C'est personnel sans être intimiste: introspectif sûrement. Un ouvrage dans lequel l'auteur témoigne de son attachement à cette terre du Finistère, très précisément la côte landunvezienne. Ca tombe bien je connais aussi. le sémaphore de Landunvez, tremazan, la légende de Tanguy décapitant Haude, l'inévitable chapelle St-Samson, Ploudal, le Guiligui tout cela parle à mon coeur adoptif. Merci M. et Y. rencontrés sur la route touristique qui m'ont mis cet ouvrage entre les mains ! J'ai eu le sentiment -rare- de percevoir le plaisir d'écrire de l'auteur. Passée l'heureuse surprise, je dois en revanche avouer que j'ai abandonné page 259. Je me suis sentie de plus en plus perdue dans les pensées et circonvolutions de l'auteure. Mais je garde son ouvrage pour y revenir plus tard. Après avoir relu Moby dick et avoir fait plus ample connaissance avec le capitaine Achab, personnage référent tout au long de cette oeuvre.

     

    Citations

    - Le vent d'ouest sur la mer d'Iroise secoue et chasse les tourments de l'âme. Il m'a insufflé le goût de la santé mentale, via l'amour d'une femme sans âge, revenue de tous les âges, continuant d'aller vers tous.

    - Je suis du Finistère. J'ai quitté le Finistère. Le Finistère ne m'a pas quittée. Ce n'est pas que le Finistère me tienne en laisse, au contraire: le Finistère est ma piste d'envol de tous les jours, de toutes les heures. Il est ma brûlure et il est mon onguent.

    Au vrai, que n'est pour moi le Finistère?

    Je parle du Finistère Nord. De la pointe du Finistère Nord. Je parle d'un petit bout d'espace - aussi grand que le ciel - qui va de l'aber Ildut à l'aber-Wrach. En passant par Brest.

    - En latin, Finis Terrae, fin de la terre. En breton, Penn ar Bed: Tête du monde. (Tête pensante? Tête un peu folle? Un peu folle parce que pensante? D'autant plus pensante qu'un peu folle?) Le Finistère est-il la fin ou le début du monde? J'aime croire qu'il est un pont jeté entre deux mondes.

    - Le coeur de mon Finistère est un rocher - un éperon pyramidal qui s'avance dans la mer d'Iroise, en bordure de la route qui longe la mer sur la Côte des Légendes, entre Porspoder et Trémazan, dans la commune de Landunvez.

    Et le coeur du coeur, un nid-de-pie; je veux dire: un léger creux dans le granit, au sommet du rocher.

     


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