• Comment (bien) rater ses vacances

    de Anne Percin

    Présentation de l'éditeur

    Cet été, Maxime a 17 ans. Il ne veut plus partir en vacances avec ses parents. Il préfère rester chez sa Mamie pour glander devant l'ordinateur. Tant pis pour lui. Il va vivre des journées délirantes !

    --> J'ai apprécié et souri, derrière la légèreté du roman, on découvre un grand adolescent qui malgré doit assumer les évènements qui vont venir perturber ses vacances. Il n'en reste pas moins ado actuel. Livre recommandé par deux amies, et ayant particulièrement apprécié le livre d'Anne Percin Le premier été, j'en attendais beaucoup - trop - pour en faire un incontournable! Ce livre reste un agréable moment de lecture auquel je reproche cependant des phrases trop courtes, certes nécessaires pour placer le profil de Maxime, mais... fatigantes!


    votre commentaire
  • Le premier été

    d'Anne Percin

    Présentation de l'éditeur

    Catherine, libraire d’une trentaine d’années, est de retour en Haute-Saône avec sa soeur aînée, Angélique, afin de vider la maison de leurs grands-parents décédés. Depuis longtemps, Catherine s’est tenue à l’écart de ce petit village. Pourtant, chaque coin de rue ou visage croisé font surgir en elle des souvenirs précis et douloureux alors que sa soeur a même oublié les prénoms des copains de vacances qu’elles retrouvaient chaque été, lors des séjours en famille. « J’ai une de ces mémoires. Une de celles qui ne laissent pas de zones d’ombre et aucune place au doute. Une mémoire cruelle », dit-elle. Angélique a fondé une famille, Catherine, non. C’est une femme solitaire, à l’adolescence déjà elle passait ses heures dans les livres. Mais pour ce qu’elle a vécu, adolescente, dans ce village, « il n’y a pas eu de mots. Il n’y en a jamais eu, ni avant, ni après. C’est quelque chose qui ne ressemble à rien d’écrit ». Pourtant, alors que la maison, bientôt vendue, est nettoyée de ses souvenirs, Catherine laisse remonter le secret qui l’étouffe depuis l’été de ses seize ans. Un été en apparence banal, passé comme d’ordinaire avec sa soeur chez ses grands-parents. Son récit va se dévider lentement, un récit en apparence tout lisse. Retrouvailles avec les gamins du village. Cueillette des haricots avec les grands-parents. Après-midis de chaleur passés au grenier dans la lecture du Grand Meaulnes. Piscine. Flirt de sa soeur avec un rouquin de la colonie… Angélique, de deux années plus âgées, sait déjà s’y prendre avec les garçons. Catherine, elle, est trop timide, trop sage. Les passions et les désirs, elle les vit par l’entremise des héros des grands romans qu’elle dévore. Mais cet été-là, tout va basculer. Ce qui a eu lieu, personne ne l’a jamais soupçonné, même pas sa soeur. Pourtant, il y a de quoi en faire des « cauchemars toute une vie ». Quelque chose meurt cet été-là : pas seulement l’innocence du corps, celle de l’âme. On restera discret sur le coeur de l’intrigue : Anne Percin sait nous faire descendre marche après marche vers le dévoilement de cet été sauvage, jusqu’au drame dont la narratrice espère n’être peut-être pas coupable. C’est une histoire d’innocence et de cruauté que nous raconte Anne Percin. Belle et implacable à la fois, comme tous les crève-coeurs de l’enfance.

    Biographie de l'auteur

    Née en 1970 à Epinal, Anne Percin grandit à Strasbourg qu'elle quitte à 25 ans pour Paris, où elle commence à enseigner le français en collège. Marquée dans l'enfance par la lecture de Colette, elle cherche à revenir vivre à la campagne, un rêve accompli en 2003 où elle s'installe en Bourgogne avec son compagnon, l'écrivain Christophe Spielberger et leur enfant. Elle vit actuellement en Saône et Loire. Son premier roman pour adultes, Bonheur fantôme (la brune, 2009) a reçu le Prix Jean Monnet des jeunes lycéens européens.

    --> La présentation de l'éditeur est fidèle au livre.Les descriptions ralentissent le récit, nous laissant le temps de nous demander ce qui a bien pu arriver cet été, nous laissant le temps aussi de faire remonter nos propres souvenirs de notre premier été à nous. On pense anticiper "l'intrigue" finale qui se révèle finalement déroutante, nous submerge d'une sorte de malaise, nous déroute. Un livre à recommander!

    CITATIONS

    "Et sur le trottoir, j'ai vu les fleurs.
    Deux fleurs posées ou jetées sur le trottoir, deux fleurs qui n'avaient rien à faire là - des coquelicots, alors qu'il n'en pousse pas devant chez nous ni dans les ornières au bord de la route. Seulement dans les champs et au bord du Raddon.
    Deux coquelicots que les pneus de la voiture venaient d'écraser.
    Je les ai repoussés du pied, mais les pétales étaient comme incrustés dans le bitume. Seules les tiges sont tombées dans le caniveau. Sur le goudron restaient des flaques rouges, comme des confettis écrasés, des lambeaux de chair. Comme du sang."

    "Je sens à cet instant précis où ma poitrine se soulève pour former un gros soupir, que l'heure est venue de tout te raconter. Depuis quinze ans, je cherche en vain le bon moment.[...] Ce matin, les tapis ont quitté leurs sols et exposent à tous les regards leur intimité poussiéreuse.
    Alors je vais parler sans te regarder, les yeux fixés sur les dessins compliqués du tapis rouge. D'abord je ferai le tour de la bordure extérieure, et puis j'en viendrai au motif central. Et tu m'écouteras, parce que tu es assise, désoeuvrée, parce que tu es ma soeur et que nous n'avons rien à faire de mieux, maintenant qu'on a tout vidé dans la maison, que de nous montrer sur ce banc."

     

     


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique