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Cyanure
BLOODY FLEURY # 5
Laurent Loison
Branle-bas de combat au 36, quai des Orfèvres. Toujours assisté de sa complice Emmanuelle de Quezac et du fidèle capitaine Loïc Gerbaud, le célèbre et impétueux commissaire Florent Bargamont se trouve plongé dans une enquête explosive bien différente des habituelles scènes macabres qui sont sa spécialité.
Un ministre vient en effet d’être abattu par un sniper à plus de 1200 m. Sachant que seules une vingtaine de personnes au monde sont capables d’un tel exploit, et que le projectile était trempé dans du cyanure, commence alors la traque d’un criminel particulièrement doué et retors.
Les victimes se multiplient, sans aucun lien apparent et n’ayant pas toutes été traitées au cyanure. Balle ou carreau d’arbalète, la précision est inégalée. Ont-ils affaire à un ou plusieurs tueurs ? Un Guillaume Tell diaboliquement efficace se promène-il dans la nature ?
Tandis que Barga doit faire face à de perturbantes révélations et se retrouve dans une tourmente personnelle qui le met K.O., les pistes s’entremêlent jusqu’au sommet de l’État, où le président de la République n’est peut-être pas seulement une cible.→ -sans avoir encore lu le dernier dénouement.
Un avis mitigé sur ce roman. L'intrigue, les interactions entre chaque personnage et les univers (le « 36 » et la haute sphère politique française) m'ont portée de page en page. Mais les dialogues.... comme je les ai trouvés pénibles, creux et souvent redondants. Peut-être utiles dans un scénario de série. Mais dans ce cas on a l'image. Ici, l'auteur a sûrement les images de ses personnages en train d'échanger quelques mots. Moi, non. Ça ne les met pas en valeur. Et bien souvent ils parlent alors que l'action se doit rapide, ou silencieuse, comme lorsque Emmanuelle et Xavier pénètrent chez Guillaume. C'est voulu ? Ces dialogues tuent toute vraisemblance. Il semblerait vouloir être parfois drôle avec des pointes de cynisme entre personnages, comme pour leur donner plus de personnalité. Pourtant l'auteur en dresse déjà des portraits psychologiques suffisamment étoffés dans sa narration.
Donc.... à lire... en passant les dialogues !
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