• Le dîner des ex

    Tatiana de Rosnay

    (réédité sous le titre "Partition amoureuse")

    Ambitieuse et sensuelle, Margaux approche de ses quarante ans. C'est l'âge du premier bilan, le moment d'assumer les échecs du passé afin de mieux savourer ses bonheurs présents : son fils de cinq ans, Martin, et sa brillante carrière de chef d'orchestre.
    Elle imagine un dîner d'anniversaire où elle inviterait les trois hommes qui ont compté pour elle : Max, le légendaire chef d'orchestre qui la fit débuter ; Manuel, l'homme marié au charme envoûtant ; et Pierre, son ex-mari, l'avocat pressé qui lui donna un enfant.
    Alors qu'elle dresse avec lucidité l'inventaire de sa vie amoureuse, Margaux la libertine ne se doute pas de ce qui l'attend à la vieille du dîner des "ex".

    --> Il est à noter que le nouveau titre du roman est très bien choisi, et a l'avantage de nous prévenir que nous partons sur des chemins musicaux. Qu'est ce que je me suis ennuyée...


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  • Son carnet rouge

    de Tatiana de Rosnay

    Le fruit est -il plus savoureux lorsqu'il est défendu ?
    L'interdit est-il synonyme de plaisir ?
    De la duperie démasquée à la vengeance machiavélique, Tatiana de Rosnay revisite les amours illégitimes et envisage tous les scénarios - tantôt tragiques, tantôt cocasses - avec une légèreté teintée de sarcasme, jusqu'à une chute toujours croustillante, parfois glaçante.
    Un jouissif"déshabillage" du délit conjugal, où le rire se mêle à la compassion et la transgression au désir.

    --> Une quatrième de couverture qui donne une bonne idée du livre. Rapide à lire. délicieux, scandaleux, croquant, révoltant....

     


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  • La mémoire des murs

    de Tatiana de Rosnay

    L’appartement correspondait exactement à ce que Pascaline, une informaticienne de 40 ans, imaginait pour sa nouvelle vie de femme divorcée, sans enfants. Un deux-pièces calme et clair qui donne sur une rue animée.
    Mais à peine installée, Pascaline apprend par une voisine qu’un drame s’est déroulé dans ces lieux. Comment vivre dans des murs marqués par l’horreur ? Comment continuer à dormir là comme si de rien était ? Et pourquoi Pascaline ne cesse-t-elle d’y penser ?
    Lentement mais sûrement, par touches infimes, cette tragédie fera ressurgir chez Pascaline une ancienne douleur, une fragilité secrète restée trop longtemps enfouie. Seule face à la mémoire des murs, elle devra affronter son passé.

    Dans ce sixième roman, Tatiana de Rosnay explore avec lucidité l’univers noir de l’obsession, ses vertiges et ses abîmes.

    --> Pas de surprise dans l'écriture: c'est Tatiana de Rosnay, mais c'est celui que j'ai le moins apprécié. L'obsession de Pascaline est ennuyeuse. Elle ne m'a pas touchée. Un côté pressentiment qui ne me parle pas.


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  • Rose

    de Tatiana de Rosnay

    Présentation de l'éditeur

     

    Paris, sous le Second Empire. Des centaines de maisons sont rasées et des quartiers réduits en cendres. Alors que le vieux Paris s'effondre sous les ambitions du baron Haussmann, de nombreux Parisiens protestent sans parvenir à infléchir les ordres d'expropriation. Dans sa maison de la rue
    Childebert, à l'ombre de l'église Saint-Germain-des-Prés, Rose Bazelet mène une vie paisible, rythmée par la lecture du Petit Journal, les visites à Alexandrine, sa locataire et amie fleuriste du rez-de-chaussée, les soins de Germaine et Mariette ses domestiques dévouées. Jusqu'au jour où elle reçoit une lettre de la préfecture, la sentence tombe : le tracé du boulevard St Germain passe par chez elle, rue Childebert. Liée par une promesse faite à son défunt mari, Armand, Rose ne peut envisager de quitter la demeure familiale. Déterminée à résister jusqu'à son dernier souffle, elle confie à Armand, son amour disparu, son combat quotidien. De lettres en lettres, elle replonge dans
    son passé et dévoile peu à peu un secret qu'elle a gardé pendant plus de trente ans. Dans ce roman épistolaire, Tatiana de Rosnay nous entraîne au coeur d'un monde où les petits métiers, herboriste, relieur, chiffonnier fleurissaient, et dont il ne reste que les vestiges. Tandis qu'une page de l'Histoire se tourne, Rose devient le témoin d'une époque et raconte le traumatisme suscité par ces grands travaux d'embellissement. Entre introspection et rédemption, ces lettres rendent hommage au combat d'une femme seule contre tous. Dans cette ode à la capitale, les maisons regorgent de secrets et les murs sont imprégnés de souvenirs.
    Voir : http://www.tatianaderosnay-rose.com/
     

     

    Biographie de l'auteur

    Née en 1961, Tatiana de Rosnay est franco-anglaise.
    Elle est l’auteur de dix romans, dont Elle s’appelait Sarah (Prix Chronos, Prix des lecteurs de Corse et Prix des lecteurs-choix des libraires du Livre de Poche)
    Elle est l’auteur français le plus lu en Europe et aux États-Unis en 2010. Elle s’appelait Sarah et Boomerang se sont vendus à 5 millions d’exemplaires dans le monde…

    --> Ce roman rassemble les dernières confidences de Rose, quasi sexagénaire qui refuse de quitter sa maison lors des grands travaux d'Haussman. Ce sont ses pensées destinées à son défunt mari et la relecture de sa correspondance qui nous entrainent dans sa vie abîmée par la perte d'un enfant, d'un viol, par les décès de son époux et de sa belle-mère. C'est aussi le portrait d'une femme qui n'a pas sû aimer sa fille. Un roman qui donne envie d'en savoir plus sur les transformations de Paris sous le second empire. Un roman qui se lit vite et facilement.


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  • Spirales

    de Tatania de Rosnay

    Présentation de l'éditeur

     Hélène est une femme à la vie lisse, sans histoire. Un jour, sur un coup de tête, elle qui n'a jamais connu la moindre aventure trompe son mari avec un inconnu. L'adultère vire au cauchemar quand, au lit, l'amant sans nom meurt d'une crise cardiaque. Hélène s'enfuit, décidée à ne jamais rien dire, et surtout à tout oublier. Mais, affolée, elle laisse dans la chambre de l'inconnu son sac à main. Et avec lui, tous ses papiers... Happée par une spirale infernale, Hélène ira très loin pour sauver les apparences. Jusqu'où ?

    L'auteur vu par l'éditeur

    Dans ce septième roman, un thriller «psy » au suspense hitchcockien, Tatiana de Rosnay explore les arcanes de la bonne conscience, la frontière fragile entre le bien et le mal. L’auteur est également journaliste pour les magazines ELLE et Psychologies. Elle est notamment l’auteur de « Le Voisin » (Pocket) et « La Mémoire des Murs » (PLON). --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

    --> 2 petites heures pour avaler ce court roman. Le rythme est haletant, Hélène prise dans la spirale du mensonge des morts inavouables. Les chapitres sont très courts. Un petit moment de lecture à prendre. On suit une femme dans ses méandres psychologiques, et on se sent parfois au coeur des films d'Hitchcock. Petite déception pour le dénouement qui traîne un peu en longueur.


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  • Boomerang

    de Tatiana de Rosnay

    Présentation de l'éditeur

     

    Sa sœur était sur le point de lui révéler un secret... et c'est l'accident. Elle est grièvement blessée. Seul, l'angoisse au ventre, alors qu'il attend qu'elle sorte du bloc opératoire, Antoine fait le bilan de son existence: sa femme l'a quitté, ses ados lui échappent, son métier l'ennuie et son vieux père le tyrannise. Comment en est-il arrivé là? Et surtout, quelle terrible confidence sa cadette s'apprêtait-elle à lui faire? Rattrapé par le passé, Antoine Rey vacille. Angèle, une affriolante embaumeuse, lui apportera une aide inattendue dans sa recherche de la vérité. Entre suspense, comédie et émotion, Boomerang brosse le portrait d'un homme bouleversant, qui nous fait rire et nous serre le coeur.
     

     

    Biographie de l'auteur

    Née en 1961, Tatiana de Rosnay est franco-anglaise. Elle vit à Paris avec sa famille. Journaliste, elle est l'auteur de neuf romans, dont "La Mémoire des murs" et "Elle s'appelait Sarah" (Prix Chronos, Prix des lecteurs de Corse et Prix des lecteurs-choix des libraires du Livre de Poche).

    --> J'enchaîne sur un troisième titre de T.de Rosnay, après Elle s'appelait Sarah et Le voisin. Auteur populaire, plus que littéraire.
    Cette fois, elle nous entraîne sur le terrain des secrets de familles, de la mort.
    Je découvre peu à peu la recette qui fait les livres de cet auteur: elle ne nous laisse jamais le temps entre 2 événements. Elle ménage un suspens tout au long du récit. Ses personnages sont à la fois tellement simples qu'on s'identifie à eux, et en même temps ils vivent / subissent tellement les sorts de la vie qu'on ne veut pas les lacher.

    Un troisième roman que j'ai lu avec avidité, mais il est temps que j''aille lire autre chose, un autre auteur.

    Citations:

    - Personne ne dit jamais rien dans cette famille, décidément. On préfère le silence. La torpeur et le chloroforme du silence.Le silence de plomb coulant sur tout comme une étouffante et fatale avalanche .

    - Sommes-nous condamnés à être façonnés par notre enfance, ses blessures, ses secrets, ses souffrances cachées ?

     


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  • Le voisin

    de Tatiana de Rosnay

    Quatrième de couverture

    Face à son nouveau voisin, elle a le choix vaincre ou déménager - Un mari souvent absent. Un métier qui ne l'épanouit guère. Un quotidien d'une affligeante banalité. Colombes Barou est une femme sans histoires. Une de ces femmes auxquelles il n'arrive jamais rien. Comment peut-elle imaginer ce qui l'attend dans le nouvel appartement où elle vient d'emménager ? Sans raisons apparentes, à l'étage supérieur, un inconnu lui a déclaré la guerre. Seule l'épaisseur d'un plancher la sépare désormais de son pire ennemi...

    --> Après avoir "avalé" elle s'appelait Sarah, j'ai plongé dans cet autre titre du même auteur. Sans regret: une fois commencé, là encore je ne pouvais plus le lâcher. Tout au long de la lecture des doutes: rêve-t-elle? s'agit-il d'une autre histoire? Devient-elle folle? La morne vie de Colombe sombre dans l'agitation et l'angoisse. Elle se découvre plus libre aussi, moins conventionnelle et moins discrète. Tout au long du roman on échafaude un semblant d'explication à ce que vit Colombe, mais le doute nous envahit aussi.

    Là encore ce n'est pas de la "grande littérature", mais une lecture qui nous emmène et ne nous lâche pas.


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  • Elle s'appelai Sarah

    de Tatiana de Rosnay

    Présentation de l'éditeur

    Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit.
    Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.
    Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans trente-quatre pays.
     

    Biographie de l'auteur

    Née en 1961, Tatiana de Rosnay est franco-anglaise. Auteur de onze romans, dont Elle s’appelait Sarah, Boomerang et Rose (prix Hauserman), elle est l'écrivain français le plus lu en Europe en 2011. Elle vit à Paris avec sa famille.

    --> On entre dans l'histoire, ces histoires croisées d'une journaliste des années 2000 et de cette enfant de juillet 42, et n'en sort pas avant d'avoir terminé le livre. Ou plutôt 50 pages avant la fin pour moi car je me serais passée de la fin du roman. Adolescente, j'ai beaucoup lu de romans sur la déportation, le génocide juif. Je me suis replongée dans ces souvenirs de lecture avec ce roman très prenant.

    A la description de l'horreur d'autrefois, l'auteur ajoute la dimension du souvenir privé, du secret de famille, de l'importance de ce que nous portons en nous: l'histoire de nos aïeux. Le roman est écrit simplement, ce n'est pas de la grande littérature.

     


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