• Le parfum d'Adam

    Le parfum d'Adam

    de Jean-Christophe Rufin

    Présentation de l'éditeur

    Pologne, printemps 2005. Juliette, jeune française, libère des animaux de laboratoire. Cette action militante va l'entraîner au coeur de l'écologie radicale... Des territoires indiens d'Amérique aux ghettos pour milliardaires du Lac Léman, ce roman explore le monde de l'écologie radicale consitutant selon le FBI la deuxième source de terrorisme mondial.

    Biographie de l'auteur

    Avant de connaître le succès littéraire avec ses romans (L'Abyssin, Rouge Brésil - prix
    Goncourt 2001 -, Globalia...), Jean-Christophe Rufin a été médecin, pionnier de l'action humanitaire " sans frontières ". Il a été sollicité à plusieurs reprises pour mener des opérations secrètes, notamment dans le cadre de libération d'otages (en Afrique et dans les Balkans). En créant une intrigue au croisement de la médecine et de l'espionnage, il explore deux mondes qu'il connaît de l'intérieur et qui ont de plus en plus de liens entre eux. Mais il utilise son expérience pour en faire une pure fiction, à la force narrative et descriptive peu commune.

    --> Aucune difficulté pour entrer dans ce livre, alors que j'étais plutôt impressionnée par l'idée de lire JC Rufin. On plonge dans l'intrigue...une enquête au coeur de l'écologie radicale. L'auteur, diplomate, en profite pour distiller quelques informations de bon sens. La surpopulation est parfois vue comme un danger pour l'homme, cela peut donner naissance à des thèses comme celle présentée dans le livre... à vous faire froid dans le dos. Un roman à lire, à partager. 


    Citations: 

    - Une image m'est venue: celle de deux fils ingrats qui dépouillent leur pauvre mère, la ruinent par leurs caprices. C'est un peu nous avec notre mère-nature,n'est-ce pas? Mais voilà, j'ai imaginé que l'un d'eux se servait de ce qu'il tirait de sa mère pour se rendre autonome, devenir indépendant et riche. L'autre restait brouillon, parasite et misérable. Eh bien, lequel fait le moins de mal à sa mère selon vous? Le riche. Au moins lui s'en va un jour et peut aider sa mère en retour. Le pauvre sera toujours à charge.
    Kerry ne savait pas de quoi elle était excédée: de piétiner les crottes des oies qui jonchaient le sol ou d'entendre ces paraboles écologiques.
    (p:471)

    - Elle [Kerry] réfléchit longuement à ce que devait être l'obéissance. Finalement elle parvint à la conclusion qu'Harrow avait raison. La foi n'a rien avoir avec la raison. Quand apparaît un saint-Augustin, c'est que déjà le feu sacré des premiers chrétiens s'est refroidi. Les grands choses ne se font que dans la soumission aveugle, une fois passée la première illumination de la conversion.


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