• Dunkerque

    Réalisé par Christopher Nolan

    Avec Fionn Whitehead, Mark Rylance, Tom Hardy

    Le récit de la fameuse évacuation des troupes alliées de Dunkerque en mai 1940.

    --> 3 points de vue narratifs (la plage, dans les airs, depuis un bateau civil anglais réquisitionné), pour un même récit d'une histoire méconnue. A voir.


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  • Le coeur en braille

    Réalisé par Michel Boujenah (2006)

    Avec Alix Vaillot, Jean Stan-Dupac, Charles Berling

    Marie est une adolescente passionnée de violoncelle et très douée à l'école. Victor est un garçon sympathique, dynamique, mais qui connaît quelques difficultés scolaires. Ignorant que Marie est en train de perdre la vue, Victor tombe amoureux d'elle. Et petit à petit, à sa grande surprise, Marie se met à l'aider... Lorsque Marie lui révèle son secret, un pacte est conclu entre les deux adolescents : Victor l'aide à cacher son état afin qu'elle puisse passer le concours d'entrée au conservatoire. Une amitié indéfectible va naître de ce duo improbable, prêt à tout pour faire front face au reste du monde.

    --> Un beau film sensible sur la maladie, la cessité croissante de Marie, mais aussi les émois amoureux des adolescents: le sujet est bien traité, une belle surprise.

     


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    La cité

    Tome 1: La lumière blanche

    de Karim Ressouni-Demigneux

    Imaginez un jeu révolutionnaire, totalement virtuel mais en temps réel.
    Un jeu où l'on pleure, où l'on saigne, à travers un autre soi-même. Un jeu où tout peut arriver, même mourir. Une énigme absolue où il faut tout découvrir, y compris le but du jeu... Ce jeu existe : il s'appelle La Cité. Comme dix millions de Terriens, Thomas a eu la chance de pouvoir entrer dans La Cité. Et tout a changé... Peu à peu, il a rencontré les amis que La Cité lui destinait, Arthur, Liza et Jules César.
    Avec eux, il a découvert ses pouvoirs. Il a aussi repéré ses ennemis, comme Jonathan, son copain de lycée... Puis tout s'est emballé. Mystères et coups de théâtre se sont entrechoqués, ont submergé les esprits. Jusque dans la vraie vie... Avertissement : Dans La Cité, ne partez jamais de votre véritable vie, sinon la lumière blanche vous accablera.

    --> Roman ado - Un premier tome qui m'a bien plu, j'ai beaucoup aimé l'idée même du thème, l'engouement pour un jeu virtuel qui devient pour ainsi dire réel. Je n'ai pas envie de lire la suite parce qu'il y a tellement de choses à lire... mais si je n'avais rien d'autre à me mettre sous la dent, je poursuivrais.


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  • Le restaurant de l'amour retrouvé

    de Ogawa Ito

     Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière.
    Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
    Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l’épice secrète est l’amour.

     → Il est question de saveurs, de couleurs, d'odeurs, de temps... mais il est aussi question d'amour, d'émerveillement, de filiation. Le récit est empreint d'une grande délicatesse, il est frais.... c'est un bijou, jusqu'aux deux tiers. Rinco semble réussir à s'affranchir d'une filiation douloureuse et d'un chagrin d'amour pas moins douloureux : l'histoire est concentrée sur la réussite de son restaurant et c'est un pur bonheur de lire sa cuisine. Et puis l'histoire de sa mère et la réalité de la maladie et de la mort la rattrape. Mais « personne ne doit mourir en vain » se rappelle-t-elle lorsqu'un pigeon vient s'écraser sur un carreau. Je m'arrête là, l'histoire étant déjà très dévoilée. Un petit coup de cœur.

     Extraits:

     p: 37

     […] j'ai soigneusement lavé les raisins sauvages cueillis dans la matinée et je les ai mis à cuire pour préparer du vinaigre balsamique. Dans douze ans, il serait prêt. Quelle saveur aurait-il?Les yeux clos, j'ai essayé de l'imaginer.

     P:38

     De la paume de mes mains fraîchement lavées, j'ai délicatement effleuré les aliments. Puis, comme on berce une vie nouvelle à peine éclose, un par un, je les ai pris entre mes mains, les ai portés jusqu'à mon visage et, les yeux clos, j'ai parlé avec eux pendant quelques secondes.

     "Si tu cuisines en étant triste ou énervée, le goût ou la présentation en pâtissent forcément. Quand tu prépares à manger, pense toujours à quelque chose d'agréable, il faut cuisiner dans la joie et la sérénité. "

     P: 115

     Mes souvenirs les plus chers, je les range bien à l'abri dans mon cœur, et je ferme la porte à clé. Pour que personne ne me les vole. Pour les empêcher de se faner à la lumière du soleil. Pour éviter que les intempéries ne les abîment.

     P:121

     Le début de l'été s'annonçait et l'Escargot était toujours fermé, seul le temps s'écoulait vaguement, passant au-dessus de moi, imperturbable.

     Et puis, je ne faisais plus de vrais repas.

     Je ne voulais plus voir de sang, ni en manger.

     Je me nourrissais de préférence d'aliments sans vie.

     Mon corps avait bizarrement maigri, ma peau était rugueuse.

     Mais je m'en fichais.

     La plupart des mes repas se composaient de plats tout prêts, certains jours, il m'arrivait même de manger des nouilles instantanées matin, midi et soir.

     Du coup j'étais passée experte dans l'art de cuisiner ce genre de plats. A tel point que j'aurais pu, sans mentir, me présenter comme « spécialiste en plats tout prêts ». Dans les placards de cuisine de ma mère, il restait encore des montagnes de paquets de nouilles instantanées à la date de péremption dépassée.

     Les plats préparés, dénués de tout lien affectif ou émotif, étaient, dans mon état d'hyperémotivité, la meilleure des nourriture.

     Ma mère aussi s'était peut-être nourrie presque exclusivement de plats tout prêts pour ne rien ressentir, ne rien penser.

     Page 121

     Un repas c'est parce que quelqu'un d'autre le prépare pour vous avec amour qu'il nourrit l'âme et le corps.

    Mais aussi:

    L’amour n’a pas besoin d’artifices, alors j’ai simplement ajouté une pincée de sel.

     


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  • Deephan (2015)

    Réalisé par Jacques Audiard (2015)

    Avec Jesuthasan Antonythasan, Kalieaswari Srinivasan, Claudine Vinasithamby

    Fuyant la guerre civile au Sri Lanka, un ancien soldat, une jeune femme et une petite fille se font passer pour une famille. Réfugiés en France dans une cité sensible, se connaissant à peine, ils tentent de se construire un foyer.

     


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  • Je peux très bien me passer de toi

    Marie Vareille

    Chloé et Constance sont bonnes copines, bien qu’elles n’aient en commun que leurs vies sentimentales catastrophiques. Un soir, les deux jeunes femmes décident de prendre leur vie en main en concluant un pacte. Chloé, séductrice dans l’âme et Parisienne jusqu’au bout des ongles, devra s’exiler en pleine campagne avec l'interdiction d’approcher un homme pendant six mois. Constance, incorrigible romantique, s’engagera à coucher le premier soir avec un parfait inconnu. Des vignobles du Sauternais à Londres en passant par Paris, cet étrange pacte entraînera les deux amies bien plus loin que prévu…

    --> J'ai choisi ce livre pour lire quelque chose de léger, type chick lit. Le titre et la note de babelio m'ont fait choisir celui-là C'était réussi, livre bien dans le genre, on passe les pages sans s'en rendre compte. Mais finalement... quel ennui! On pressent toujours 10 pages avant ce qu'il va se passer, les émois et intrigues de Constance et Chloé ne m'ont vraiment pas emportée. Est-ce le genre qui ne me convenait pas ce jour-là?


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  • L'attentat

    Yasmina Khadra

    Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s'agit de sa propre femme.
    Comment admettre l'impossible, comprendre l'inimaginable, découvrir qu'on a partagé, des années durant, la vie et l'intimité d'une personne dont on ignorait l'essentiel ? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien...

    --> La quatrième de couverture donne l'essentiel pour savoir dans quel roamn on entre. La narration n'est pas toujours au même niveau, on peut passer d'un témoignage et de confessions descriptives à naïves à une réflexion philosophique. Comme dans les hirondelles de Kaboul, du même auteur, le récit est un prétexte pour l'auteur de nous informer, nous interroger sur l'intégrisme islamique. Le roman est fort, et comme après le précédent, on n'en sort pas indemne.


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    Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là des exécutions publiques, les Taliban veillent. La joie et le rire sont suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que des tragédies. Le printemps des hirondelles semble bien loin encore...

    --> L'auteur est un homme, algérien, il peut être nécessaire de le préciser. Au centre de son récit : la condition de la femme en Orient dans le destin croisé de deux couples à Kaboul. Atiq et,sa femme Mussarat, Mohsen Ramat et sa femme Zuneira. S'ajoutent les personnages de Nazish, un vieillard fatigué qui rêve d'entendre un morceau de musique et Mirza Shah, un opportuniste qui fut ami d'enfance d'Atiqh dans un autre Kaboul, avant d'être Moudjahidin. L'auteur place les deux époux face à des questions existentielles: l'un attend la mort de sa femme sans arriver à la répudier, l'autre ne comprend pas comment il a pris part, malgré lui, à la lapidation d'une femme. L'épouse de l'un n'a plus aucun espoir et continue dans quelques sursauts de vitalité à vouloir être une bonne épouse, l'autre ne se résout pas à oublier ses idées féministes et préfère vivre cloîtrée plutôt que faire le jeu, des taliban dans la rue. Inutile d'en dire plus, les destins de ces deux couples vont se rejoindre. Yasmina Khadra nous offre un récit plus philosophique qu'il n'y paraît, ses personnages sont profondément seuls et chacun nous pousse à s'interroger sur le sens de la vie, le sens de cette vie. L'écriture de Yasmina Khadra s'envole régulièrement en métaphore, mais nous ramène toujours à la réalité. Un roman intense et fort.


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  • Les cerfs-volants de Kaboul

    Khaleid Hosseini

    De Kaboul à San Francisco, des années 70 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté : l’Afghanistan.

    Bien que frères de lait, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d’un riche commerçant, le second est le fils de leur Serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible.
    Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une véritable ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.

    Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce la voix au téléphone. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.

    --> Ce roman nous tient en haleine avec une narration digne d'un conteur. On rentre dans la peau du narrateur, à mi-1chemin entre le conte et la confidence. Dans le fond, l'histoire tragique de l'Afghanistan et des habitants de Kaboul. L'histoire lie Amir (le narrateur) et Hassan, son serviteur «hazara» dans une amitié qui pouvait sembler improbable, puis dans une répudiation qui semble inévitable pour Amir. 25 ans plus tard, alors qu'il vit aux États-Unis, il a la possibilité de réparer la culpabilité qui le ronge. Il reviendra à Kaboul, et nous, lecteurs, traversons avec cette narration 25 années de l'histoire afghane.


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  • Hostiles

    Franck Thilliez

    Marc et Léa, deux inconnus piégés dans la carcasse d'une voiture. L'homme a pris en stop la femme, paumée sur une route des Cévennes, puis l'automobile, percutée par un objet non identifié, est tombée dans un précipice. Les heures s'écoulent, sans âme qui vive pour secourir les blessés. Dans l'habitacle, la panique enfle cependant que la nuit, bruissant d'insectes, tombe et que se profilent des ombres inquiétantes...

    Inaugurant cette deuxième saison estivale des "Petits Polars du Monde," Hostiles, la nouvelle écrite par Franck Thilliez, renoue avec une spécialité de ce maître du thriller : un huis clos oppressant où fermentent les secrets, où la claustrophobie le dispute à la paranoïa.

    --> C'est un récit court et haletant, un très bon petit polar. Ce soir, en rentrant du travail, une mouche était enfermé dans l'habitacle de ma voiture... brrrrrr.


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