• Seuls

    De Gazzotti et Vehlmann

    Dans une ville dont les habitants ont mystérieusement disparu, cinq enfants vont devoir apprendre à se débrouiller... seuls.

    --> Le scénario est intéressant et prenant, un univers fantastique original. Malheureusement, il y a un peu trop d'armes, de langage familier ( partir du tome 2, ça va crescendo, au moins jusqu'au 5). Enfin, les enfants sont placés dans des rôles de tueurs (tome 5) qui me dérangent un peu. C'est dommage, car j'ai le sentiment qu'on peut faire une BD passionante pour les plus jeunes sur les idées de celles-ci, mais plus "soft". Etienne, 8 ans 1/2 la lit en même temps que moi. Cependant, je recommanderai plutôt à partir de 10/11 ans.

    Un grand +++ pour le premier tome, à découvrir. Mais trop de défauts pour les suivants. Dommage.


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  • Promised Land (2013)

    Réalisé par Gus Van Sant,

    avec Matt Danon, Rosemarie Dewitt, Frances McDormand

    Steve Butler, représentant d’un grand groupe énergétique, se rend avec Sue Thomason dans une petite ville de campagne. Les deux collègues sont convaincus qu’à cause de la crise économique qui sévit, les habitants ne pourront pas refuser leur lucrative proposition de forer leurs terres pour exploiter les ressources énergétiques qu’elles renferment. Ce qui s’annonçait comme un jeu d’enfant va pourtant se compliquer lorsqu’un enseignant respecté critique le projet, soutenu par un activiste écologiste qui affronte Steve aussi bien sur le plan professionnel que personnel…

    --> une fiction, pas un documentaire: on n' y apprend à peu près rien sur les gaz de shiste, en revanche, on se pose des questions: sur le levier de l'argent, le lobbying des sociétés d'exploitation, la cause écologique....


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  • Réalisé par Leïla Salmi, pour Arte production en 2007

    Synopsis:

    Les femmes sont aujourd'hui les premières victimes de la radicalisation de l'islam. En donnant la parole à de nombreux spécialistes, hommes et femmes, notamment à l'anthropologue Malek Chebel, ce film révèle combien la situation actuelle est paradoxe pour une religion qui, dans ses fondements, célèbre l'amour et la sexualité, et fait de la femme, en maints domaines, l'égale de l'homme. Leila Salmi et ses interlocuteurs ont choisi de présenter cet "islam des lumières" en racontant la vie de Mahomet par ses femmes. Il y eut d'abord Khadija, la riche veuve de quinze ans son aînée qui, en lui proposant le mariage, fait de lui un homme respecté. Pour elle, il choisit de rester monogame. Khadija sera la première à reconnaître en lui un prophète. Après sa mort naîtront d'autres amours, passionnés et multiples, car Mahomet, très loin des clichés des fondamentalistes, apparaît ici comme un homme ouvert et tolérant pour son époque, traversé par le doute, la crainte et le désir. Et, à l'aune de l'Arabie du VIIe siècle, comme un véritable féministe qui a révolutionné les lois de la société patriarcale de l'époque.
     
    --> Visionné avec la Boîte numérique, un documentaire éclairant sur les femmes dans l'islam de Mahomet. Où on parle de sa monogamie avec sa première femme, puis de sa polygamie. Où l'on évoque aussi le devoir des hommes pour leur femme. Où la vie sensuelle et sexuelle prend une grande place.

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  • Voyage avec un âne dans les Cévennes

    En septembre 1878, R. L. Stevenson accompagné d'un âne – mais à pied – traversait en douze jours les Cévennes, de Monastier à Saint-Jean-du-Gard. Dormant sous les étoiles qui avaient éclairé la révolte des camisards, attiré par la voix lointaine d'une flûte, emporté par les ombres qui valsaient en mesure à l'appel du vent, se lavant dans l'eau courante des rivières, amical envers les moines trappistes comme envers les dissidents protestants, il découvrit la magie des rencontres, la complicité des paysages, l'ivresse de la liberté. Trouvant dans une approche sensuelle et poétique de la nature toutes les raisons de croire en l'amour qui allait changer son existence, il ramena de cette marche sur les chemins des bergers le livre le plus cordial et le plus confiant en la vie.

    --> Célèbre l'histoire de Molestine et son maître à travers les Cevennes? Je ne le savais pas avant de me rendre dans cette région originale, authentique, rude. Un incontournable si on va dans les Cévennes!

    Citations:

    -"Quant à moi, je voyage non pour aller quelque part, mais pour marcher. Je voyage pour le plaisir de voyager. L’important est de bouger, d’éprouver de plus près les nécessités et les embarras de la vie, de quitter le lit douillet de la civilisation, de sentir sous mes pieds le granit terrestre et les silex épars avec leurs coupants. Hélas ! tandis que nous avançons dans l’existence et sommes plus préoccupés de nos petits égoïsmes, même un jour de congé est une chose qui requiert de la peine. Toutefois, un ballot à maintenir sur un bât contre un coup de vent venu du nord glacial n’est point une activité de qualité, mais elle n’en contribue pas moins à occuper et à former le caractère. Et lorsque le présent montre tant d’exigences, qui peut se soucier du futur ?"

     

     


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    Soleil vert

    de Harry Harrisson

    New-York - Août 1999. Au milieu d'une population de trente-cinq millions d'hommes qui ont retrouvé les Fléaux et les Grandes Peurs du Moyen-Âge, un jeune policier, Andrew Rusch, recherche l'auteur du meutre de Mike O'Brien, un des gros bonnets du marché noir. Mais pourquoi poursuivre un criminel quand on sait que la victime méritait mille fois la mort ? Comment faire respecter la "loi et l'ordre" quand on est soi-même talonné par la solitude, l'angoisse et le désespoir ? Au cours d'une enquête mouvementée, alors qu'à la veille de l'an 2000 la ville est infestée par les Prophètes du Malheur, Andrew Rusch va découvrir sur quoi se fonde la puissance des Maîtres du Futur.
    Alliant la tradition du roman noir aux sortilèges du Space Opera, LE SOLEIL VERT est un grand voyage au coeur d'un avenir possible. Peut-être inévitable...


    --> Tu ne connais pas Soleil vert?!! (le film) C'est ce que l'on m'a dit et qui m'a poussée à ouvrir le livre. Il se lit rapidement, le film qui en est tiré a semble-t-il marqué une génération. Il a manqué quelque chose à ma lecture pour que je puisse le recommander. Un zeste d'ennui dans l'histoire bien que le décor et l'époque soient bien inspirés.
     

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  • Le grand coeur

    de Jean-Christophe Rufin

    Dans la chaleur d'une île grecque, un homme se cache pour échapper à ses poursuivants. Il évoque sa vie et tente de démêler l’écheveau de son incroyable destin. Fils d'un modeste pelletier, il est devenu l’homme le plus riche de France. Il a permis à Charles VII de terminer la Guerre de Cent ans. Il a changé le regard sur l'Orient, accompagnant le passage des Croisades au commerce, de la conquête à l’échange. Comme le palais auquel il a laissé son nom, château médiéval d’un côté et palais renaissance de l’autre, c’est un être à deux faces. Il a voyagé à travers tout le monde connu, aussi à l’aise dans la familiarité du pape que dans les plus humbles maisons. Parmi tous les attachements de sa vie, le plus bouleversant fut celui qui le lia à Agnès Sorel, la Dame de Beauté, première favorite royale de l’Histoire de France, disparue à vingt-quatre ans. Au faîte de sa gloire, il a connu la chute, le dénuement, la torture puis, de nouveau, la liberté et la fortune. Cet homme, c’est Jacques Coeur. Il faut tout oublier de ce que l'on sait sur le Moyen Âge et plonger dans la fraîcheur de ce livre. Il a la puissance d'un roman picaresque, la précision d’une biographie et le charme mélancolique des confessions.

    --> Encore un Jean-Christophe Rufin, que j'aime à lire décidément. Cette fois, l'intrigue nous emmène dans une France du XVème siècle. L'histoire de Jacques Coeur, que j'ai découverte ici est fascinante. Le roman de Ruffin nous montre l'histoire d'un point de vue économique et diplomatique. J'en sors avec une envie: courir à Brouges découvrir le Palais Jacques Coeur!


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  • Après l'extase, la lessive

    de Jack Kornfield

    Dans le domaine de la spiritualité, tous les récits, tous les enseignements, semblent avoir la même fin : l'éveil. Or, passé ce rare moment de plénitude, la vie reprend son cours, avec ses obligations et ses désagréments. Comme le résume avec humour Jack Kornfield : " Après l'extase, il y a la lessive ". Intrigué par ce versant jamais évoqué de la vie spirituelle, qui pourtant en éclaire la finalité, ce dernier a enquêté auprès de maîtres zen, de lamas, de rabbins, d'abbés ou de nonnes, qui, chacun à leur manière, tirent de leur expérience un message primordial : il n'existe pas de parcours idéal mais pour être authentique et bénéfique, la vie spirituelle doit se réaliser ici et maintenant.

    --> une écriture simple, qui me fait craindre des répétitions au début du livre. Peur d'avoir trop souvent envie de bailler, mais heureuse de pouvoir lire des sentiments bienveillants et rassurants...à suivre...

    Des citations (choisies par easy-redaction Babelio):

    p.195
    Pour quasiment tous les pratiquants, les phases d’éveil et d’ouverture sont suivies de périodes de peur et d’enfermement. Ces moments de sérénité profonde et d’amour nouveau laissent souvent place à des situations de perte, de fermeture, de peur, de découverte d’une trahison qui à leur tour disparaîtront devant l’équanimité et la joie.
    [...]La seule chose surprenante est de voir à quel point cette vérité nous surprend. Tout se passe comme si nous espérions au plus profond de nous-mêmes qu’une expérience, une importante réalisation, un nombre suffisant d’années dédiées à la pratique puissent enfin nous hisser hors d’atteinte de l’existence, au-delà des conflits ordinaires du monde.
    Nous nous accrochons à l’espoir de pouvoir, grâce à la vie spirituelle, nous élever au-dessus des blessures de notre souffrance humaine et ne jamais avoir à les endurer de nouveau.

    p.224
    Nos cultures patriacarles nous ont conditionnés à considérer les autorités comme étant supérieures, à ne faire confiance ni à nos corps ni à nos sensations et à suivre ceux qui “savent mieux”.Nous n’avons pas été encouragés ou initiés à penser par nous-mêmes. Le désir d’être secourus, de trouver quelqu’un qui connaît la vérité au milieu de ce monde de confusions, est à la base de nombreuses communautés de disciples aveugles.

     

    Nous avons tous besoin de périodes fécondes, de temps de jachère, d’instants où nous sommes ramenés plus près de l’humus de la terre.
    Comme si une chose en nous ralentissait et nous rappelait.
    Même si notre transformation est de taille, même si nous nous sentons sereins et inébranlables, par certains côtés notre retour va inévitablement nous tester.
    Les miennes... à venir....

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  • Polisse (2011)

     

    Les policiers de la brigade de protection des mineurs (BPM) de Paris luttent contre les innombrables vicissitudes subies par les enfants : traque de pédophiles, appréhensions de parents soupçonnés de maltraitance avec témoignages d'enfants à l'appui, suivi d'adolescents pickpockets ou en dérive sexuelle. Plongés dans cet univers délétère, ces policiers tentent d'accorder leur dur labeur quotidien avec leur vie privée. Une jeune photographe est envoyée faire un reportage photo dans l'unité chargée des affaires de mœurs.

     


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  • Plein soleil (1960)

    Réalisé par René Clément

    Avec Alain Delon, Marie Laforêt, Maurice Ronet...

    Tom Ripley est chargé par un milliardaire américain, M. Greenleaf, de ramener à San Francisco son fils Philippe qui passe de trop longues vacances en Italie auprès de sa maîtresse Marge. Tom entre dans l'intimité du couple et devient l'homme à tout faire de Philippe qui le fait participer à toutes ses aventures sans cesser de le mépriser. C'est alors que Tom tue Philippe et usurpe son identité. Tout semble réussir. Au moment où il s'apprête a épouser Marge, Philippe réapparait.

    --> Philippe est riche, suffisant, humiliant. Tom, à son service, humilié, jaloux.

    C'est thriller psychologique qui se met en place, un meurtre dans la série "le meurtre était presque parfait...". Le suspens est présent jus'qu'à la fin du film. Le scénario est machiavélique. A recommander.

    Le scénario est inspiré d'un livre de Patricia Highsmith: Monsieur Ripley. Les scènes sont tournées en Italie.


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  • Toutes les maisons sont dans la nature

    Par Didier Cornille

    Présentation de l'éditeur:

    L’architecture est un jeu d’enfants !


    Un toit, deux fenêtres, une porte : quoi de plus naturel pour un enfant que de s’intéresser aux maisons, qu’il reproduit dès qu’il sait tenir un crayon ?
    Dix maisons contemporaines et spectaculaires signées par de grands architectes qui ont marqué les XXème et XXIème siècles, sont présentées dans ce livre à la reliure originale, avec la subtilité et la précision du dessin miniaturiste de Didier Cornille. Professeur de design et d’architecture, designer lui-même, il souhaite offrir ici aux enfants un premier regard sur l’architecture moderne et, pourquoi pas, aux adultes, soulignant pour chaque maison son innovation, de l’apport du béton, de l’acier et du verre aux parois mobiles, en passant par l’utilisation du carton…
     
    Didier Cornille a été l’élève de Claude Courtecuisse aux Beaux-Arts de Lille et de Roger Tallon. Il intègre ensuite la section de Design des Arts Décoratifs de Paris. Au cours de ses études il rencontre le designer Ettore Sottsass, à Milan, qui oriente son travail. D’abord nommé professeur de Design aux Beaux-Arts de Tunis, puis à Tourcoing et à l’ISAA à Paris, il enseigne aujourd’hui aux Beaux-Arts du Mans. Il mène d’abord une activité de création de meubles puis il se tourne vers la création de lampes, qu’il expose à la galerie Néotù.Chez hélium, il est l'auteur des livres Mini Maxi et Bon voyage !

     

    --> Un livre que je vais m'empresser d'acheter pour avoir dans ma bibliothèque: des maisons remarquables du XXème siècle, un exposé clair, des illustrations parlantes... pour les adultes!!!


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  • L'homme de Rio

     

    Réalisé par Philippe de Broca

    Avec Jean-Paul Belmondo, Françoise Dorléac...

    Le deuxième classe Adrien Dufourquet est témoin de l'enlèvement de sa fiancée Agnès, fille d'un célèbre ethnologue. Il part à sa recherche, qui le mène au Brésil, et met au jour un trafic de statuettes indiennes.

    --> je n'ai pas été sans songé à La chèvre, tourné plus tard avec Pierre Richard.


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