• L'horizon bleu

    de Dorothé Piatek et Yann Hamonic

    Descriptif (superluciole.com)

    L'AUTEUR : Dorothée Piatek est graphiste de métier et écrivain le reste du temps. L'horizon bleu est son premier livre, mais elle compte bien ne pas en rester là. D'ailleurs, un autre projet est en cours avec la collaboration de Yann Hamonic.

    L'ILLUSTRATEUR : A seize ans, Yann Hamonic fait l'école des beaux arts. Il travaille ensuite dans le milieu de la publicité. Alors qu'il cherchait désespérément des textes pour ses illustrations, Dorothée Piatek est arrivée à point nommé et de leur travail commun est né l'Horizon Bleu.

    LE LIVRE: Je classe ce roman dans la catégorie ALBUM HISTORIQUE (à partir de 12 ans sans limitation d'âge !).

    RESUME : Année 1914. La première guerre mondiale est déclarée. Pierre est alors un jeune instituteur passionné par son métier. Bien que rien ne le destine à faire la guerre, il doit quitter Elisabeth, sa jeune épouse, et rejoindre son régiment.

    Sur le front, les conditions de vie sont dures. Les courriers échangés avec sa femme et ses élèves l'aident à tenir le coup. Et puis, il a ses deux amis Gabriel et Henri. Avec ses compagnons d'infortune, ils parlent de ce qu'ils feront lorsque tout cela sera terminé. Malheureusement, Henri est tué sur le champ de bataille.

    Au cours d'une mission, Pierre surprend Gabriel qui s'enfuit. Bien qu'il ait des doutes sur les activités de Gabriel, au nom de l'Amitié qui les unit, il garde le silence sur cette rencontre lorsque les officiers le questionnent.

    Peu de temps après, Pierre est fait prisonnier par les allemands. Gabriel, qui était en réalité un espion allemand, aide son ami à retrouver la liberté...

    --> Cet album permet de se plonger simplement et rapidement dans l'univers quotidien de la guerre 14-18. Ce qu'il faut de suspens, de l'émotion. A recommander ado/adultes


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  • Endurance

    scénario Pascal Bertho

    Dessin et couleur Marc-Antoine Boidin

    Cherche hommes pour voyage incertain. Petits gages, froid rigoureux, longs mois de nuit complète, dangers permanents, retour incertain. Honneur et reconnaissance en cas de succès. " C'est avec cette annonce que Sir Ernest Shackleton a recruté une bonne partie des membres du bateau " L'Endurance " pour son expédition vers l'Antarctique, qui démarra en 1914 pour s'achever trois ans plus tard. Une aventure humaine parmi les plus incroyables du XXe siècle.

    --> Amundsen a déjà planté son drapeau au pôle sur, et Ernest Shackleton se lance dans un autre défi: traverser de mer à mer le continent antarctique. C'est à bord de L'endurance qu'il embarque avec ses hommes. Pris par les glaces, ils vont affronter le froid, la famine, l'attente... l'enfer.

    C'est une belle bande dessinée, assez réaliste, proche de documentaire. Le scénario comme les dessins sont plaisants. On rentre dans l'aventure des ces héros d'un autre siècle. Un livre à recommander.

    C'est un récit impressionnant.

    Endurance



     


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  • Serpentine

     

    de Mélanie Fazi

    Présentation de l'éditeur

     Une boutique de tatouage où l'on emploie des encres un peu spéciales. Une aire d'autoroute qui devient un refuge à la nuit tombée. Une ligne de métro où l'on fait d'étranges rencontres. Un restaurant grec dont la patronne se nomme Circé. Une maison italienne où deux enfants croisent un esprit familier... Tels sont les décors du quotidien où prennent racine ces dix histoires. Dix étapes, et autant de façades rassurantes au premier abord... mais qui s'ouvrent bientôt sur des zones troubles. Car les lieux les plus familiers dissimulent souvent des failles, écho de ces fêlures que l'on porte en soi. Il suffit de si peu, parfois, pour que tout bascule... Serpentine est le premier recueil de nouvelles de Mélanie Fazi et la place d'emblée parmi les grandes voix du fantastique contemporain. Il a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire en 2005.

      Biographie de l'auteur

    Née en 1976, Mélanie Fazi est l'auteur de deux romans et de deux recueils de nouvelles, acclamés par les critiques et le public. Plusieurs de ses textes ont même été traduits et publiés dans des revues anglo-saxonnes. Elle est également traductrice. Son oeuvre a été recompensée par de nombreux prix.

    --> 10 nouvelles, chacune surprenante. L'auteure excelle dans la métaphore. D'un univers quotidien elle détourne notre regard pour y voir une autre dimension, elle flirt avec la métaphysique. J'ai été curieuse de découvrir cette écriture. Un genre tout à fait nouveau pour moi.

    Serpentine: Dans un cabinet de tatouages, où l'on utilise une encre spéciale. M.Fazi attribue avec cette nouvelle un pouvoir suprême aux tatouages. Une occasion est offerte à des clients peu ordinaire d'éviter l'inévitable.

    Elégie: où il est question de jumeaux disparus, appelés vers la Liberté?, vers un arbre, un esprit?

    Nous reprendre à la route: Sur une aire d'autoroute, on peut croiser des gens, indifférent, chacun sur un chemin différent. Parfois plus morts que vivants.

    Rêves de cendre: Fascinée par le feu, par l'oiseau, par le phénix qui renait de ses cendres. Il est des rêves qu'on garde au fond de soi. Il est des gestes totalement incohérents pour ceux qui ne peuvent pas voir. Quand la mère y voit un accident, la fille entendait un appel.

    Matilda: Assister à un concert, comme une expérience unique. La musique qui se fond aux souvenirs. Des fans qui choisissent le rite intiatique comme signe de reconnaissance.

     

    J'ai arrêté la lecture des nouvelles ici. J'ai été curieuse de découvrir cette auteur. Ces nouvelles sont trop métaphoriques, dans un univers qui me parle peu aujourd'hui. J'y reviendrai peut-être un jour?

    Mémoire des herbes aromatiques

    Petit théâtre de rame

    Le faiseur de pluie

    Le passeur

    Ghost town blues


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  •  

    Max Ducos


    J'ai découvert L'ange disparu avec le prix des incorruptibles 2010. J'ai été totalement séduite par le nombre d'oeuvres d'arts évoquées par Max Ducos.

    Mutualisant sur un forum enseignant, j'ai récupéré tous les noms des tableaux présents dans l'album, puis j'ai réalisé ce montage

     

     

    Max DucosVolubilis: pour continuer avec Max Ducos (au fait, il est né à Bordeaux...), voici un livre dans lequel encore une fois les références à l'art sont nombreuses: Miro, les mobiles de Calder, Magritte, Andy Wharol, Piet Mondrian... mais dans cet album, c'est l'architecture et le design (le Corbusier, Bang et Olufsen),  qui prédomine. On suit la jeunde narratrice dans un jeu de pistes en dix indices pour découvrir le secret de cette maison (car chaque maison en a un, on le sait bien).

     

     

     

     


    Vidéo privées (avec code) 

    Dans le digne héritage du précédent, il faut lire aussi Vert secret.

     


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  • Voilà une collection que j'apprécie particulièrement: on y (re)découvre des titres dans leur version intégrale sur un papier de qualité. Ce qui fait leur charme et leur intérêt, ce sont par ailleurs les images documentaires qui accompagnent le récit. Des citations, des peintures, des commentaires qui replacent le récit dans le contexte de l'époque, qui enrichissent notre lecture par une ouverture culturelle vers d'autres lectures, vers des événement historiques...

    Le seul hic: il me semble que cette collection ne soit plus éditée. Je l'ai découverte en bibliothèque, puis j'ai eu la chance de trouver un représentant d'un maison d'édition qui avait racheté une fin de série. J'ai ainsi5 titres à la maison, que je compte bien compléter avec des achats d'occasion.

    J'ai commencé par le tour du monde en 80 jours / Jules Verne illustré par Jame's Prunier

    Vidéo privées (avec code)

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'ai enchaîné avec Le chien des Baskerville / A.Conan Doyle illustré par Nicollet

    Vidéo privées (avec code)

     

     

     

     

     

     

     

     

     Et ils attendent d'être lus:

    Vidéo privées (avec code) Vidéo privées (avec code) Vidéo privées (avec code)

     

     

     

     

     

     

     

     
    Je cherche pour la suite, entre autres (occasion, pas trop cher...):

    Vidéo privées (avec code)     Vidéo privées (avec code)Vidéo privées (avec code)


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  • François Roca est illustrateur. Il a publié plusieurs album avec Fred Bernard, mais aussi avec d'autres auteurs:

     François Roca, illustrateur

     Avec Tami Lewis Brown: L'incroyable exploit d'Elinor.

     

    L'histoire d'une fille, passionnée, ambitieuse qui va devenir une pionnière de l'aviation.

     

     


     Vidéo privées (avec code) avec April Jones Prince: 21 éléphants sur le pont de Brooklyn.

    Encore un magnifique album. Il raconte une véritable anecdote: peu après la construction du pont de Brooklyn, Phineas T. Barnum prouve la solidité du pont par le défilé sur l'ouvrage des éléphants de son cirque.

     

     

     Vidéo privées (avec code)Avec Jonah Winter: Mohamed Ali, Champion du monde.

     Mohamed Ali, sa gloire, ses rêves, ses combats, ses victoires. 

    --> séduite encore une fois par les illustrations, je le suis moins par le texte.




    Le site de l'illustrateur: http://www.francoisroca.com/


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  • Qui veut botter les fesses du roi Lepou? / Benoît Debecker

    de Benoît Debecker

    Un petit article sur cet album, rapporté par fiston de la biblitohèque de l'école, où ils ont, décidément une belle sélection de livres jeunesse.

    Ce qui m'a plu dans cet album, c'est la référence à la fable La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf, ainsi que le rôle joué par les naïves grenouilles qui doivent être instruites. Le roi Lepou, c'est peut-être un enfant tyrannique.

    L'histoire, c'est celle du Roi Lepou, méchant et grossier personnage qui déteste le bonheur et les rires. Il atterrit sur une jolie et gentille planète. Ils ne supporte pas les attentions qui lui sont faites et il va user de la flatterie pour utiliser les grenouilles à son dessein: reouvrir la jolie planète d'encre noire. La tricherie reconnue, on va botter les fesses du roi pour le renvoyer sur sa planète, et on va apprendre à lire, à écrire et à réfléchir un peu aux grenouilles pour qu'elles ne se laissent plus conter par le premier venu.

    Mon bémol: une histoire racontée au présent. J'aime bien l'usage de l'imparfait et du passé simple...


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  •  Coup de coeur pour cet auteur de bande dessinée "engagée"
    Il est né le 19 octobre 1965 à Chaudron-en-Mauges (Maine-et-Loire). C'est un libraire caennais qui me l'a fait découvrir à l'occasion de la sortie de Ignorants. Mais ce sont les autres livres que j'ai préférés. Certaines de ses histoires sont "introspectives", d'autres sont des fictions. Son dessin est beau. J'admire sans me lasser quelques-unes de ses vignettes.

     BD commentées:

    - Le chien qui louche (2013)

    - Chute de vélo (2004)

    - Un homme est mort (2006)

    - Les ignorants (2011)

    - Lulu femme nue (2010)

    - Les mauvaises gens (2005)
    une histoire de militants

    - Rural! (2001)
    ou chronique d'une collision politique

    - Le constat (2004)

    - Quelques jours avec un menteur (1997)

     

     

    Etienne Davodeau

    Fabien, surveillant au Louvre, aime son métier. Depuis quelques semaines, il aime aussi Mathilde. Celle-ci vient présenter son ami à sa famille dans la vaste maison de campagne près d’Angers. Non sans appréhension : le clan Benion est un peu « particulier ». Après le dîner, on veut « montrer un truc » à Fabien. Au grenier, à l’occasion de travaux, on a trouvé récemment un coffre dans lequel un aïeul avait laissé une peinture, ou plutôt, une affreuse toile… Que vaut le tableau de l’ancêtre, demandent les Benion, est-ce une croûte ou un chef d’oeuvre ?

    Quiproquos pittoresques, malentendus drolatiques, intervention d’une mystérieuse République du Louvre composent une comédie alerte et hautement réjouissante qui pose les bases d’une question fondamentale: qui décide de ce qui est Beau ?

    --> Entrée au Musée du Louvre avec la fiction et les dessins d'Etienne Davodeau. J'ai tout aimé: retrouver le Louvre, le choix du point de vue d'un surveillant de salle, l'intrigue originale: faire entrer une médiocre toile d'un inconnu au Louvre.

     

    Etienne Davodeau

    Présentation de l'éditeur

    Avec son mari, ses enfants, son frère et un ami, Jeanne vient remettre en état la maison de sa mère pour en préparer la vente. La vieille dame, qui perd la mémoire, est hospitalisée. Mais les médecins ont accepté qu'elle revienne passer quelques jours en famille dans la maison. De l'autre côté de la rue, un maçon forme un apprenti sur un chantier. L'ambiance est rude. Fascinés par les rapports entre les deux hommes, les enfants vont, par accident, exacerber cette tension. C'est le moment que choisit la vieille dame pour disparaître. Elle demeure introuvable. C'est la panique. Mais heureusement, Toussaint est là. Toussaint est un ami, un pauvre type malchanceux que toute la famille aide depuis des années à ne pas sombrer dans la misère. Toussaint est quelqu'un d'étrange : rendre service le bouleverse, comme s'il cachait un secret dont ses amis ne sauront jamais rien.

    --> C'est un récit très proche de nos vies ordinaires, pas si ordinaires. Il y a une mère âgée et malade, un frère fâché avec la famille, des cousins qui se retrouvent dans la maison de famille, un dernier grand nettoyage de la dite maison.

    Il y a à côté un chantier et un patron odieux avec son "arpette" (son apprenti).

    Et enfin, il y un secret, caché par le bon ami de la famille, celui qui paye sa dette en cachette.

    Etienne Davodeau

    Présentation de l'éditeur

    1950. Brest est un immense chantier. De la ville fortifiée, aux ruelles étroites, une nouvelle ville va surgir, orthogonale, rectiligne, ordonnée, moderne. Ce sera Brest-la-Blanche, qui deviendra très vite Brest-la-Grise.

    Mais face aux revendications salariales des ouvriers travaillant à la reconstruction, les patrons refusent de céder. La grève générale est déclarée. Les chantiers sont immobilisés, les ouvriers de l'Arsenal rejoignent le mouvement.
    Et le 17 avril, le drame se produit. La police, dépassée par l'ampleur du mouvement, tire sur la foule, blessant plus de vingt personnes et tuant un homme. Édouard Mazé.
    Le lendemain, appelé par la CGT pour tourner un film sur le mouvement, René Vautier débarque clandestinement à Brest. Il est alors recherché par la police suite à un premier film documentaire, Afrique 50, témoignage sans concessions du système colonial français d'après guerre.
    René arrive dans une ville en état de siège. Le lendemain ont lieu les obsèques d'Édouard Mazé.
    Une foule immense, un peuple entier accompagnera son cercueil.
    En s'attachant à la véracité des événements, en respectant la parole des témoins, Kris et Étienne Davodeau nous redonnent l'espoir en l'homme et en sa faculté à lutter pour sa liberté.

    --> Un film engagé est tourné pendant les grèves ouvrières qui perturbent la reconstruction de Brest. Un militant meurt. Un poème de Paul Eluard est déclamé. 50 ans plus tard, Etienne Davodeau en fait une magnifique bande dessinée, associée à un dossier documentaire.

    Le poème de Paul Eluard, en hommage à Gabriel Péri:

    Un homme est mort
    Un homme est mort qui n’avait pour défense
    Que ses bras ouverts à la vie
    Un homme est mort qui n’avait d’autre route
    Que celle où l’on hait les fusils
    Un homme est mort qui continue la lutte
    Contre la mort contre l’oubli.
    Car tout ce qu’il voulait
    Nous le voulions aussi
    Nous le voulons aujourd’hui
    Que le bonheur soit la lumière
    Au fond des yeux au fond du coeur
    Et la justice sur la terre.
    Il y a des mots qui font vivre
    Et ce sont des mots innocents
    Le mot chaleur le mot confiance
    Amour justice et le mot liberté
    Le mot enfant et le mot gentillesse
    Et certains noms de fleurs et certains noms de fruits
    Le mot courage et le mot découvrir
    Et le mot frère et le mot camarade
    Et certains noms de pays de villages
    Et certains noms de femmes et d’amis
    Ajoutons-y Péri
    Péri est mort pour ce qui nous fait vivre
    Tutoyons-le sa poitrine est trouée
    Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux
    Tutoyons-nous son espoir est vivant.

     

    Etienne Davodeau

     Présentation chez l'éditeur Futuroplis: Un vigneron chez Jean-Pierre Gibrat ou chez Emmanuel Guibert, et un auteur de bande dessinée dans la vigne : mais qui sont-ils ? Deux ignorants ! Comment, pourquoi, et pour qui faire des livres ou du vin ? Les réponses à ces questions forment le récit vivant et joyeux d’une initiation croisée.

    --> Je ne trouve pas ce récit si vivant, et encore moins joyeux. Cependant, j'admire les dessins, le dessinateur usent des gris avec finesse, en particulier pour les paysages et les outils de travail. Quant au récit, la moitié du livre aurait suffit. Mais en même temps, il faut du temps pour découvrir ce qu'est le travail et la passion d'un autre, alors peut-être qu'il a été judicieux de faire durer l'histoire. Je reste sur un sentiment mitigé: de beaux dessins, une histoire attirante mais trop longue qui me fait trop penser à une émission qui pourrait s'appeler "vis ma vie".

     

    Etienne Davodeau

     

    Présentation de l'éditeur

    Abandonnant provisoirement le documentaire et l'enquête dessinés, Étienne Davodeau renoue avec la fiction, à sa manière, c'est-à-dire au plus près des gens, ceux de la vie de tous les jours, ancrés à plein coeur dans le réel. En racontant l'étrange voyage de Lulu, Étienne Davodeau nous emplit du bonheur, retenu ici, explosif là, de connaître une femme simple et magnifique qui devient, définitivement, notre amie.
    « C est dans la proximité qu'une des grandes forces de la bande dessinée réside. On parle au creux de l'oreille du lecteur », écrit Étienne Davodeau. Et nous ne pouvons être que subjugués par cette élégance des mots, cette justesse graphique, cette sobriété expressive et joyeuse qui sont l'expression de son art, plus vivant que jamais : Lulu, femme nue, première partie d'une histoire qui en comptera deux, est à coup sûr l'un des récits phare de cette rentrée.
    De même que, après les succès des Mauvaises gens et d'Un homme est mort, avec Lulu, femme nue, Étienne Davodeau s affirme comme l'un des acteurs majeurs de la bande dessinée contemporaine.


    Lulu, mère de famille de quarante ans, sans histoire, a disparu depuis plus de deux semaines, abandonnant mari et enfants à ses amis désemparés.
    L'un d'eux, Xavier, a retrouvé sa trace. En une nuit, il entreprend de raconter aux autres ce qu'a vécu Lulu pendant cet étrange voyage : Lulu a quitté sa vie normale en sortant d'un énième entretien d'embauche. Elle n'avait rien prémédité. Ça s'est passé très simplement. Elle est partie avec une femme dont elle ne connaissait rien, et s'est octroyé quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que de savourer pleinement, et sans culpabilité, cette vacance inédite.
    Presque surprise par sa propre audace, Lulu rencontre de drôles de gens, qui sont, d'une façon ou d'une autre, eux aussi au bord du monde.
    Grisante, joyeuse, dangereuse et cruelle, l'expérience improvisée de Lulu en fera une autre femme.

    --> voilà 2 tomes qu'on lit sans s'arrêter. Le scénario est bien construit. On suit Lulu en se demandant "et si c'était moi?" ou une Lulu que je connais? Une très belle bande dessinée.

     

    Etienne Davodeau

    Présentation de l'éditeur

    Les Mauges. Une région rurale, catholique et ouvrière de l'ouest français. Les années 50. Quittant l'école au seuil de l'adolescence, des centaines de jeunes gens découvrent l'usine et ses pénibles conditions de travail. Avec l'église, elle semble être l'horizon indépassable de leur quotidien. Sur ces terres longtemps considérées comme rétives aux changements, certains d'entre eux se lancent pourtant dans l'action militante. Pourquoi ? Comment ? De l'immédiat après-guerre à l'accession de la gauche au pouvoir en 1981, Les Mauvaises Gens raconte ce désir d'émancipation collective, ses difficultés, ses limites et ses espoirs. C'est à travers l'expérience de ses propres parents et de leurs amis militants qu'Etienne Davodeau dresse ce portrait passionnant du monde ouvrier et de ses combats. Au fil de ces pages, c'est non seulement l'histoire de toute une région qui se dessine, mais aussi celle d'une France en pleine mutation.

    --> Dans l'introspection, Etienne Davaudeau a interrogé ses parents, et quelques autres qui ont croisé leur chemin. Il se rapelle.

    C'est la place des Jeunesses Ouvrières Chrétiennes dans la vie de ses parents, puis du militantisme CGT / CFDT , l'engagement politique de son père, la motée d u socialisme  et l'élection deFrançois Mitterand.

    Etienne Davodeau

    Présentation de l'éditeur

    Ecrasé par la chaleur, le vieux break fonce sur l'autoroute. Vincent, trente ans, vient de tenter un gros coup de poker. Assis à côté de lui, un vieil homme, il a traversé le siècle, ses contradictions et ses errements.
    Ces deux types n'ont rien en commun, pourtant, ensemble, ils foncent vers des ennuis et des désillusions qu'ils n'auraient pas imaginés dans leurs pires cauchemars.
    Heureusement, sur leur route, il y a Rose, une jeune femme sans attache, si a priori...

    --> Etienne Davaudeau livre là une fiction. C'est une rencontre qui pourrait être qualifiée d'insolite, un bout de chemin partagé par 3 personnages que le hasard a fait se rencontrer.

     

    Etienne Davodeau

    --> E.Davaudeau a suivi 3 agriculteurs qui ont choisi de quitter l'agriculture conventionnelle pour choisir l'agriculture bio. Il s'immerge dans leur univvers et nous offre de beaux dessins, avec une description simple et clair du choix de ces hommes. Il décrit aussi les enjeux du passage d'une autoroute et la modifications du paysage rural.

     

    Etienne Davodeau

    Quatrième de couverture :
    C'est l'histoire de cinq vieux copains. Ils viennent de passer la trentaine, ils s'accordent huit jours de vacances au grand air pour faire le point sur leurs existences respectives. Bon, pour être franc, il s'agit surtout de passer une semaine à bâfrer et à rigoler. Mais ces vacances ne vont pas se dérouler comme prévu. Qui est le menteur ?

    --> Cinq copains, trentenaires, se retrouvent pour passer une semaine de vacances à la campagne, dans la maison d'un oncle. Des retrouvailles qui ressemblent à celles de mes 30 ans, presque trop sages. Heureusement que l'un d'eux porte une action mensongère, ce qui va donner l'occasion à chacun de dire que sa vie n'est ni plus ni moins ratée ou réussie que n'importe quelle vie. Dire aussi que trente ans est un âge où il ne faut pas hésiter à affirmer et faire ce qu'on désire de sa vie, si on ne l'a pas déjà fait avant. (comme à tout âge, non?) J'ai bien  sourit avec cette BD, parce que les actions "terroristes" décrites nous font un peu rêver quand même.


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  • Beaucoup d'albums sont publiés sur le thème de la shoah

    Vidéo privées (avec code)

    Les arbres pleurent aussi / Irene Cohen-Janca (Rouergue)

     

    --> L'histoire d'Anne Franck, racontée par le marroniier situé en face de son grenier. Avant de mourir, l'arbre veut raconter l'hsitoire dont il a été témoin.

    Un très bel album, avec un point de vue narratif original (le marronnier) Les couleurs sont réparties avec parcimonie, judicieusement.

    (participation au prix des incorruptibles en 2009)

     

     

    Vidéo privées (avec code)

    Otto - Autobiographie d'un ours en peluche / Tomi Ungerer

     

    Cet album témoigne de la seconde guerre mondiale avec l'aventure d'un ours en peluche: il s'agit de son autobiographie.

    Il traverse la guerre et sera retrouvé par son propriétaire des années plus tard.

    Un bel album, une référence.

      Le tapuscrit d'Otto est diponible, avec d'autres, chez Loustics (clic)

     

    Seconde guerre mondiale: albums

     Le petit garçon étoile / Rachel Hausfater-Douïed, illustré par Olivier Latyk

     --> une métaphore. Un livre magnifique, dont le sens n'est pas directement accessible.

     (lecture proposée par Titouan-Isabelle)

     

     

     

     

    Seconde guerre mondiale: albums

     L'étoile d'Erika / Ruth Vander Zee et Roberto Innocenti

     La narrateur rencontre par hasard une vieille femme qui raconte qu'elle ne sait pas qui elle est, où elle est née. Elle a été recueilli près d'une voie de chemin de fer, jetée d'un train qui partait vers les camps.  Le texte est clair en restant pudique.  Les illustrations soutiennent efficacement le récit, la place accordée à la couleur y est intéressante.

     A lire. Trouvé en librairie en 2010


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  •  Le grand sommeil

    de Raymond Chandler, traduit par Boris Vian

    L'honorable général Sternwood a des ennuis avec ses filles. Vivian, l'aînée, boit sec et perd beaucoup d'argent dans les salles de jeux. La cadette, Carmen, est nymphomane. Un libraire, Geiger, fait chanter le général au sujet des dettes de Vivian. Excédé, le riche vieillard fait appel au privé Philip Marlowe. En visitant la librairie de Geiger, le détective voit Carmen entrer chez lui. Trois coups de feu claquent. Dans une pièce aménagée en studio photo, il découvre la jeune fille nue et droguée, le maître chanteur mort à ses pieds.

    Dans ce chef-d'oeuvre du roman noir, Philip Marlowe, qui deviendra l'archétype du détective privé, apparaît pour la première fois. Son enquête contient une critique féroce de la corruption et de ceux qui en vivent. À travers Marlowe, c'est Chandler qui porte un regard sans concession sur la riche société californienne, un milieu dominé par des êtres dégénérés ou corrompus. L'adaptation cinématographique d'Howard Hawks, avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall, est également un classique du genre. --Claude Mesplède

    --> La lecture du grand sommeil m'a demandé un effort de lecture. Je ne suis pas entrée dans l'intrigue, peut-être un peu trop complexe? ou beaucoup de détails? En revanche, j'ai été séduite par les descriptions de l'auteur, la manière de créer une ambiance. Il était aisé de s'imaginer chaque scène. On plonge littéralement dans une Amérique des années 30. C'est un récit structuré, qui me donne envie d'en lire d'autres du même auteur.


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  • Quand souffle le vent du nord

    de Daniel Glattauer

    Présentation de l'éditeur

    En voulant résilier un abonnement, Emma Rothner se trompe d’adresse et envoie un mail à un inconnu, un certain Leo Leike. Ce dernier, poliment, lui signale son erreur ; Emma s’excuse, et, peu à peu, un dialogue s’engage entre eux, par mail uniquement. Au fil du temps, leur relation se tisse, s’étoffe, et ces deux inconnus vont se mettre à éprouver l’un pour l’autre une certaine fascination. Alors même qu’ils décident de ne rien révéler de leurs vies respectives, ils cherchent à deviner les secrets de l’autre… De plus en plus attirés et dépendants, Emmi et Leo repoussent néanmoins le moment fatidique de la rencontre. Emmi est mariée, et Leo se remet à grand peine d’un chagrin d’amour. Un jour, pourtant – enfin ! –, ils décident de se donner rendez-vous dans un café bondé de la ville. Mais ils s’imposent une règle : reconnaître l’autre qu’ils n’ont pourtant jamais vu, avec interdiction formelle de lui parler…
     

    Biographie de l'auteur

    Daniel Glattauer, né à Vienne en 1960, écrit depuis 1989 des chroniques politiques et judiciaires pour journal Der Standaard. Il est l’auteur entre autres de Quand souffle le vent du nor (Grasset, 2010), vendu à plus de 800.000 exemplaires en Allemagne, traduit dans le monde entier.

    --> -->  La correspondance entre Emmi et Léo est prenante, on ne veut pas la lâcher et le livre se lit très vite. Le courrier électronique est une forme de relation épistolaire nouvelle, dont on parle peu. Le rythme des messages est proche du dialogue, tandis que leur forme écrite leur donne leur persistance dans le temps : les écrits restent.

     

    La messagerie électronique devient parfois messagerie instantanée au gré de la volonté de chaque correspondant ou de ses impératifs quotidiens. C’est une des raisons qui fait le succès de ce mode de communication que j’affectionne, et qui a rendu la lecture encore plus attractive. La lecture de ce livre me donne envie de me pencher sur la correspondance dans la littérature classique, c’est un genre que je ne connais pas.

     

    C’est un roman ancré dans la vie actuelle, avec ses espérances, ses désillusions, ses acceptations.

    Il n'aurait pas fallu qu'ils soit plus long car je trouve qu'on tombe dans le répétition dans le dernier tiers du livre.

     

     

     


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  • D'autres vies que la mienne

    d'Emmanuel Carrère

    à lire... ou à écouter sur France Culture

    Présentation de l'éditeur

    À quelques mois d'intervalle, la vie m'a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d'un enfant pour ses parents, celle d'une jeune femme pour ses enfants et son mari. Quelqu'un m'a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n'écris-tu pas notre histoire? C'était une commande, je l'ai acceptée. C'est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l'amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s'occupaient d'affaires de surendettement au tribunal d'instance de Vienne (Isère). Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour. Tout y est vrai

    --> L'auteur raconte des drames, mais il nous parle de vies pleines d'amour.

    La vague du tsunami qui emporte l'enfant d'un couple rencontré à l'hôtel, le cancer qui emporte la petite soeur de sa compagne, l'histoire d'un magistrat amputé sous chimiothérapie, les dossiers de surendettement gérés par des juges qui déplacent la culpabilité sur les sociétés de crédit.

     

    E.  E. Carrère raconte d'autres vies que la sienne: ce sont ces vies qui nous touchent, nous inspirent, nous poussent souvent à vivre le jour présent. Nous sommes témoins de ces vies, et on ne se donne pas toujours le droit d'en parler, par pudeur, je crois. 

    no L'auteur nous invite à regarder les autres vies, et si son regard m’a semblé comme naïf au début, au fil de la lecture j’ai trouvé la lecture de plus en plus forte . Il nous laisse la plupart du temps avec des faits. Et lorsqu’il livre ses sentiments, c’est pour nous dire que son bonheur n’existait pas avant de prendre conscience de la vie des autres, dans leur malheur. Le tout sans misérabilisme.

     

    è L La maladie et la mort sont omniprésentes, chaque histoire nous touche et nous rappelle les histoires qui nous entourent, et comme l’auteur, on peut fermer le livre avec la pleine conscience du bonheur que l’on vit.

     

       Comme E.Carrère il m'arrive de me nourrir d'autres vies que la mienne et malgré la mort, la maladie, de me sentir pleinement vivante.

     


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  • Poulet aux prunes

    de Marjane Satrapi

    Présentation de l'éditeur

    Avec cette nouvelle Ciboulette, Marjane Satrapi comblera les lecteurs de Persepolis tout en en surprenant plus d'un.

    En effet, si l'Iran et la famille de l'auteur sont de nouveau les principaux sujets de Poulet aux prunes, l'auteur explore ici de nouvelles voies de narration qui en font probablement son meilleur livre. Ou comment entrer dans le for intérieur de Nasser Ali Khan, qui a décidé de se laisser mourir car sa femme lui a cassé son Tar, son instrument de musique inégalable

    --> après avoir lu Persépolis, j'avais dévoré Poulet aux prunes à sa sortie. Je n'en gardais pas un souvenir impérissable, mais la sortie au cinéma du film du même nom a ravivé positivement cette lecture.

    Dans Poulet aux prunes, on est touché par l'histoire d'amour de l'homme et son instrument (un tar dans le livre, un violon dans le film), son désespoir, son désir de mourir. Des faits qui nous lancent des interrogations métaphysique. La vie, destin ou choix?

    Poulet aux prunes

    Poulet aux prunes

    Poulet aux prunes


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  • Poulet aux prunes (2011)

    de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud

    avc Matheiu Amalric, Edouard Baer, Maria de Medeiros...

    Synopsis : Téhéran, 1958. Depuis que son violon tant aimé a été brisé, Nasser Ali Khan, un des plus célèbres musiciens de son époque, a perdu le goût de vivre. Ne trouvant aucun instrument digne de le remplacer, il décide de se mettre au lit et d'attendre la mort. En espérant qu'elle vienne, il s'enfonce dans de profondes rêveries aussi mélancoliques que joyeuse, qui, tout à la fois, le ramènent à sa jeunesse, le conduisent à parler à Azraël, l'ange de la mort, et nous révèlent l'avenir de ses enfants... Au fur et à mesure que s'assemblent les pièces de ce puzzle, apparaît le secret bouleversant de sa vie : une magnifique histoire d'amour qui a nourri son génie et sa musique...

    --> une réalisation variée par ses techniques, un mélange de genre. J'ai trouvé une "longue longueur!" après la moitié du film, mais la fin est venue réhausser le tout: ouf.

    L'histoire est belle, celle de cet homme et de son violon. Cet artiste qui nous dit qu'on aime une fois et pour la vie, que la violon chante une triste histoire.

    Cet homme qui décide aussi de mourir, mais en prenant le temps, se laisser mourir.

     


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  • Finca

    de Wolfgang Sentker

    Finca est un de mes jeux favoris:
    -le mécanisme du moulin renouvelle quelque peu les parties;
    - la durée d'une partie est tout à fait raisonnable;
    - l'explication des règles est rapide;
    - les interactions entre joueurs...
    Il n'est ni trop "lourd" ni trop "léger". Tout est bien dosé.


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  • de Reiner Knizia

    Un jeu simple mais loin d'être simplet. Du hasard qui amène à quelques rebondissements. Un tas de variantes à imaginer. On peut commencer très tôt la course des tortues, on ne s'en lassera pas vieillard. Un indispensable de la ludothèque familiale et associative.

    Dans cette course, on joue toutes les tortues, sans dire quelle est la sienne. Une manière d'initier au bluff.


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    Trésor des dragons

    De Reiner Knizia

    En vacances, s'il faut avoir 1 mémory, c'est celui-là que je choisis. Au mécanisme de la mémoire s'ajoute le "stop ou encore": est-ce que je prends le risque de continuer pour gagner plus gros ou je suis raisonnable et je m'arrête?

    Un très bon jeu rapide en famille, avec du matériel de qualité.


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  • Un bonheur insoutenable

    de Ira Levin

    Présentation de l'éditeur

    Dans le futur, les nations ont aboli les guerres et la misère. Mais à quel prix ? Gouvernés par un ordinateur géant, les hommes sont - à l'aide d'un traitement hormonal mensuel adéquat - uniformisés, privés de toute pensée originale. Dans un univers où il n'existe que quatre prénoms différents pour chaque sexe, le jeune Li RM35M4419 va hériter de son grand-père d'un étrange cadeau : un surnom, Copeau. Ce sera le début pour lui d'une odyssée qui va l'amener d'abord à s'accepter en tant qu'individu, puis à la révolte. Il n'est heureusement pas seul, d'autres ont décidé de se rebeller. Mais seront-ils assez forts pour lutter contre Uni, le super-cerveau informatique de cette humanité déshumanisée ?
     

    Biographie de l'auteur

    Ira Levin. Né à New York en 1929, il est l'auteur de Ces garçons qui venaient du Brésil et de Les femmes de Stepford. Un bébé pour Rosemary, son chef-d'œuvre, a envahi le monde d'une inoubliable sensation de malaise et a été adapté au cinéma par Roman Polanski. Il a récemment donné une suite à ce best-seller, Le fils de Rosemary.

     --> "roman d'anticipation contre-utopique", oeuvre "dystopique" . Après avoir lu Farenheit 451 et L'oiseau d'Amérique, j'avais envie de continuer dans la science fiction. Dans ce roman, la réflexion est sur l'identité de chacun, le bonheur géré par les machines (on pense à l'oiseau d'Amérique), la dissimulation de l'histoire. La nécessité de lire (le thème est moins présent que dans les 2 autres romans, mais il existe).

    On peut lire l'article de ce blog : http://hyperbate.fr/dernier/?p=8331

    Je songe à relire Le meilleur des mondes / Aldous Huxley et 1984 / George Orwell.

    JE RECHERCHE LIMBO / Bernard Wolfe et LA KALLOCAÏNE / Karin Boye

    Citations:

    Une puissante Famille
    Une race parfaite
    Libérée de l'égoïsme
    De l'agressivité
    De l'avidité
    Chacun donnant tout ce qu'il a
    Et recevant tout ce qu'il lui faut

    Non, pensa-t-il. Ils ne forment pas une famille puissante, mais une famille faible et pitoyable, abêtie par des traitements chimiques et déshumanisée par des bracelets. Seul UNI est puissant.

     


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  • Farenheit 451

    de Ray Bradbury

    Quatrième de couverture

     

    451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.

    Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

     

     

    L'auteur vu par l'éditeur

    Né en 1920, Ray Bradbury s'impose à la fin des années 40 comme un écrivain majeur, avec la parution d'une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, Fahrenheit 451, qui finit d'asseoir la réputation mondiale de l'auteur, sera porté à l'écran par François Truffaut.

    --> Un classique du genre science-fiction, qui met le livre et la lecture à l'honneur. Il a été écrit en 1953. Le héros vit à une époque où lire un livre est un crime. Il faut tous les détruire. François Truffaut a adapté le livre au cinéma en 1966.

    Un livre pour les plus jeunes (ados) se réfère à Farenheit 451: il s'agit de Virus LIV 3 ou la mort des livres de Christian Grenier.

    Citations:

    - "Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être à l'image de l'autre."

    "Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de «faits», qu'ils se sentent gavés, mais absolument «brillants» côté information. Ils auront l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur-place."

    "Il n'y a pas besoin de brûler des livres pour détruire une culture. Juste de faire en sorte que les gens arrêtent de les lire."

     

    Le résumé complet

    Première partie, Le Foyer et la Salamandre.

    Dans un futur indéterminé, Montag est un « pompier » dont le travail est de brûler toutes les œuvres écrites, sans exception. Lui et son escouade pyromane parcourent la ville à la recherche de toutes les bibliothèques illégales, et ont pour ordre strict d’en faire un autodafé. Le monde de Montag est un monde où posséder un livre, voire simplement lire une œuvre écrite, sont devenus des crimes. La littérature, répugnée par la société, n’existe plus. Jusque-là pleinement satisfait de son travail, Montag va un jour décider de soustraire des livres à leur destruction promise et de les lire. Il décide de cacher les œuvres chez lui, sans que personne ne soit au courant. Une nuit en revenant de son travail, au petit matin, en regagnant sa maison, il rencontre une jeune fille, au détour d'une rue. Elle s'appelle Clarisse McClellan, et a 17 ans. Elle est l'opposée en tous points de l'épouse de Guy Montag : Mildred, endoctrinée par la propagande télévisée.

    Deuxième partie, Le Tamis et le Sable.

    Découvrant les livres, il part en recherche d'une vieille connaissance qu'il n'a jamais dénoncée, sans vraiment savoir pourquoi. Il s'agit de Faber, un vieux professeur d'anglais retraité qui s'était fait licencier quarante ans plus tôt à la fermeture, par manque d'élèves et de crédits, de la dernière école d'arts libéraux. Une discussion a lieu entre les deux hommes, Montag proposant à Faber de réimprimer des livres. Finalement, Faber lui donnera une puce qui, introduite dans son oreille, lui permettra de communiquer avec lui en toute discrétion. Le but étant de découvrir les points faibles de l’univers des pompiers, et plus particulièrement du capitaine Beatty, le supérieur hiérarchique de Montag.

    Troisième partie, L'Éclat de la Flamme.

    Faber envoie Montag en mission de reconnaissance, mais Montag se fait démasquer et finit par brûler Beatty, lors d’une mission qui visait la maison même de Montag. En effet, sa femme, Mildred, avant de le quitter, avait averti les autorités de la présence de livres chez elle. Montag devient alors un dangereux criminel et est traqué sans merci par cette société pourtant au bord de la guerre. Il est alors poursuivi par le Limier (une machine robotisée programmée pour traquer, capturer et tuer tous ceux qui osent toucher aux livres. Le limier-robot est une machine qui ressemble à un chien-abeille avec ses huit pattes et sa trompe de laquelle sort un dard qui injecte des doses massives de morphine et de procaïne). Grâce à un ingénieux tour de passe-passe et surtout avec une chance incroyable, il parvient à s'échapper de la ville et se laisse porter le long du fleuve pour rencontrer les membres d'une communauté itinérante composée de vieux diplômés de Harvard qui habitent sur les routes, le long de vieux chemins de fer rouillés. Ils ont chacun appris un livre par cœur afin de le sauver de l'oubli auquel il était promis. Finalement, la guerre éclate et Montag voit la ville détruite, lui donnant une chance à un nouveau départ.

     


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    Enfant 44

    de Tom Rob Smith

    Présentation de l'éditeur

     

    Un suspense inouï qui vous prend à la gorge, le portrait d'un homme en quête de vérité, ou péril de sa vie et de celle des siens, la restitution magistrale de cette implacable machine à broyer les hommes que fut le système soviétique. Le premier roman d'un jeune auteur qui fait une entrée fracassante sur la scène littéraire internationale. Hiver 1953, Moscou. Le corps d'un petit garçon est retrouvé sur une voie ferrée. Agent du MGB, la police d'Etat chargée du contre-espionnage, Léo est un officier particulièrement zélé. Alors que la famille de l'enfant croit à un assassinat, lui reste fidèle à la ligne du parti : le crime n'existe pas dons le parfait État socialiste, il s'agit d'un accident. L'affaire est classée mois le doute s'installe dans l'esprit de Léo. Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Léo est contraint à l'exil avec sa femme, Raïssa, elle-même convaincue de dissidence. C'est là, dans une petite ville perdue des montagnes de l'Oural, qu'il va faire une troublante découverte : un autre enfant mort dans les mêmes conditions que l'" accident " de Moscou. Prenant tous les risques, Léo et Raïssa vont se lancer dans une terrible traque, qui fera d'eux des ennemis du peuple...
     

     

    Biographie de l'auteur

    Tom Rob Smith est né à Londres en 1979, d'une mère suédoise et d'un père anglais. Diplômé de l'université de Cambridge, il a passé un an en Italie dans un atelier d'écriture. Il a ensuite travaillé comme scénariste pendant cinq ans. Enfant 44, son premier roman, a été sélectionné pour le prestigieux Man Booker Prize et sera bientôt adapté au cinéma par Ridley Scott. Tom Rob Smith vit à Londres.

    --> Une lecture oppressante, dont on ne peut pas se détacher tellement le suspens est grand, mais il m'a fallu découper la lecture pour pouvoir la supporter. Le doute, le mensonge, la suspicion permanents des personnages les uns envers les autres témoignent d'un aspect de l'URSS stalinienne.


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