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    Trésor des dragons

    De Reiner Knizia

    En vacances, s'il faut avoir 1 mémory, c'est celui-là que je choisis. Au mécanisme de la mémoire s'ajoute le "stop ou encore": est-ce que je prends le risque de continuer pour gagner plus gros ou je suis raisonnable et je m'arrête?

    Un très bon jeu rapide en famille, avec du matériel de qualité.


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  • Un bonheur insoutenable

    de Ira Levin

    Présentation de l'éditeur

    Dans le futur, les nations ont aboli les guerres et la misère. Mais à quel prix ? Gouvernés par un ordinateur géant, les hommes sont - à l'aide d'un traitement hormonal mensuel adéquat - uniformisés, privés de toute pensée originale. Dans un univers où il n'existe que quatre prénoms différents pour chaque sexe, le jeune Li RM35M4419 va hériter de son grand-père d'un étrange cadeau : un surnom, Copeau. Ce sera le début pour lui d'une odyssée qui va l'amener d'abord à s'accepter en tant qu'individu, puis à la révolte. Il n'est heureusement pas seul, d'autres ont décidé de se rebeller. Mais seront-ils assez forts pour lutter contre Uni, le super-cerveau informatique de cette humanité déshumanisée ?
     

    Biographie de l'auteur

    Ira Levin. Né à New York en 1929, il est l'auteur de Ces garçons qui venaient du Brésil et de Les femmes de Stepford. Un bébé pour Rosemary, son chef-d'œuvre, a envahi le monde d'une inoubliable sensation de malaise et a été adapté au cinéma par Roman Polanski. Il a récemment donné une suite à ce best-seller, Le fils de Rosemary.

     --> "roman d'anticipation contre-utopique", oeuvre "dystopique" . Après avoir lu Farenheit 451 et L'oiseau d'Amérique, j'avais envie de continuer dans la science fiction. Dans ce roman, la réflexion est sur l'identité de chacun, le bonheur géré par les machines (on pense à l'oiseau d'Amérique), la dissimulation de l'histoire. La nécessité de lire (le thème est moins présent que dans les 2 autres romans, mais il existe).

    On peut lire l'article de ce blog : http://hyperbate.fr/dernier/?p=8331

    Je songe à relire Le meilleur des mondes / Aldous Huxley et 1984 / George Orwell.

    JE RECHERCHE LIMBO / Bernard Wolfe et LA KALLOCAÏNE / Karin Boye

    Citations:

    Une puissante Famille
    Une race parfaite
    Libérée de l'égoïsme
    De l'agressivité
    De l'avidité
    Chacun donnant tout ce qu'il a
    Et recevant tout ce qu'il lui faut

    Non, pensa-t-il. Ils ne forment pas une famille puissante, mais une famille faible et pitoyable, abêtie par des traitements chimiques et déshumanisée par des bracelets. Seul UNI est puissant.

     


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  • Farenheit 451

    de Ray Bradbury

    Quatrième de couverture

     

    451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.

    Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

     

     

    L'auteur vu par l'éditeur

    Né en 1920, Ray Bradbury s'impose à la fin des années 40 comme un écrivain majeur, avec la parution d'une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, Fahrenheit 451, qui finit d'asseoir la réputation mondiale de l'auteur, sera porté à l'écran par François Truffaut.

    --> Un classique du genre science-fiction, qui met le livre et la lecture à l'honneur. Il a été écrit en 1953. Le héros vit à une époque où lire un livre est un crime. Il faut tous les détruire. François Truffaut a adapté le livre au cinéma en 1966.

    Un livre pour les plus jeunes (ados) se réfère à Farenheit 451: il s'agit de Virus LIV 3 ou la mort des livres de Christian Grenier.

    Citations:

    - "Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être à l'image de l'autre."

    "Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de «faits», qu'ils se sentent gavés, mais absolument «brillants» côté information. Ils auront l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur-place."

    "Il n'y a pas besoin de brûler des livres pour détruire une culture. Juste de faire en sorte que les gens arrêtent de les lire."

     

    Le résumé complet

    Première partie, Le Foyer et la Salamandre.

    Dans un futur indéterminé, Montag est un « pompier » dont le travail est de brûler toutes les œuvres écrites, sans exception. Lui et son escouade pyromane parcourent la ville à la recherche de toutes les bibliothèques illégales, et ont pour ordre strict d’en faire un autodafé. Le monde de Montag est un monde où posséder un livre, voire simplement lire une œuvre écrite, sont devenus des crimes. La littérature, répugnée par la société, n’existe plus. Jusque-là pleinement satisfait de son travail, Montag va un jour décider de soustraire des livres à leur destruction promise et de les lire. Il décide de cacher les œuvres chez lui, sans que personne ne soit au courant. Une nuit en revenant de son travail, au petit matin, en regagnant sa maison, il rencontre une jeune fille, au détour d'une rue. Elle s'appelle Clarisse McClellan, et a 17 ans. Elle est l'opposée en tous points de l'épouse de Guy Montag : Mildred, endoctrinée par la propagande télévisée.

    Deuxième partie, Le Tamis et le Sable.

    Découvrant les livres, il part en recherche d'une vieille connaissance qu'il n'a jamais dénoncée, sans vraiment savoir pourquoi. Il s'agit de Faber, un vieux professeur d'anglais retraité qui s'était fait licencier quarante ans plus tôt à la fermeture, par manque d'élèves et de crédits, de la dernière école d'arts libéraux. Une discussion a lieu entre les deux hommes, Montag proposant à Faber de réimprimer des livres. Finalement, Faber lui donnera une puce qui, introduite dans son oreille, lui permettra de communiquer avec lui en toute discrétion. Le but étant de découvrir les points faibles de l’univers des pompiers, et plus particulièrement du capitaine Beatty, le supérieur hiérarchique de Montag.

    Troisième partie, L'Éclat de la Flamme.

    Faber envoie Montag en mission de reconnaissance, mais Montag se fait démasquer et finit par brûler Beatty, lors d’une mission qui visait la maison même de Montag. En effet, sa femme, Mildred, avant de le quitter, avait averti les autorités de la présence de livres chez elle. Montag devient alors un dangereux criminel et est traqué sans merci par cette société pourtant au bord de la guerre. Il est alors poursuivi par le Limier (une machine robotisée programmée pour traquer, capturer et tuer tous ceux qui osent toucher aux livres. Le limier-robot est une machine qui ressemble à un chien-abeille avec ses huit pattes et sa trompe de laquelle sort un dard qui injecte des doses massives de morphine et de procaïne). Grâce à un ingénieux tour de passe-passe et surtout avec une chance incroyable, il parvient à s'échapper de la ville et se laisse porter le long du fleuve pour rencontrer les membres d'une communauté itinérante composée de vieux diplômés de Harvard qui habitent sur les routes, le long de vieux chemins de fer rouillés. Ils ont chacun appris un livre par cœur afin de le sauver de l'oubli auquel il était promis. Finalement, la guerre éclate et Montag voit la ville détruite, lui donnant une chance à un nouveau départ.

     


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    Enfant 44

    de Tom Rob Smith

    Présentation de l'éditeur

     

    Un suspense inouï qui vous prend à la gorge, le portrait d'un homme en quête de vérité, ou péril de sa vie et de celle des siens, la restitution magistrale de cette implacable machine à broyer les hommes que fut le système soviétique. Le premier roman d'un jeune auteur qui fait une entrée fracassante sur la scène littéraire internationale. Hiver 1953, Moscou. Le corps d'un petit garçon est retrouvé sur une voie ferrée. Agent du MGB, la police d'Etat chargée du contre-espionnage, Léo est un officier particulièrement zélé. Alors que la famille de l'enfant croit à un assassinat, lui reste fidèle à la ligne du parti : le crime n'existe pas dons le parfait État socialiste, il s'agit d'un accident. L'affaire est classée mois le doute s'installe dans l'esprit de Léo. Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Léo est contraint à l'exil avec sa femme, Raïssa, elle-même convaincue de dissidence. C'est là, dans une petite ville perdue des montagnes de l'Oural, qu'il va faire une troublante découverte : un autre enfant mort dans les mêmes conditions que l'" accident " de Moscou. Prenant tous les risques, Léo et Raïssa vont se lancer dans une terrible traque, qui fera d'eux des ennemis du peuple...
     

     

    Biographie de l'auteur

    Tom Rob Smith est né à Londres en 1979, d'une mère suédoise et d'un père anglais. Diplômé de l'université de Cambridge, il a passé un an en Italie dans un atelier d'écriture. Il a ensuite travaillé comme scénariste pendant cinq ans. Enfant 44, son premier roman, a été sélectionné pour le prestigieux Man Booker Prize et sera bientôt adapté au cinéma par Ridley Scott. Tom Rob Smith vit à Londres.

    --> Une lecture oppressante, dont on ne peut pas se détacher tellement le suspens est grand, mais il m'a fallu découper la lecture pour pouvoir la supporter. Le doute, le mensonge, la suspicion permanents des personnages les uns envers les autres témoignent d'un aspect de l'URSS stalinienne.


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  • L'enfant-loup

    de Florence Reynaud

    Présentation de l'éditeur

    A partir de10 ans. En Lozère à la fin du XIX° siècle : des chasseurs ont tué un loup et capturé une étrange créature qui était avec eux : un enfant sauvage. L'auteur donne la parole à tous les acteurs de ce drame : le médecin, sa fille aînée et l'enfant-loup. Un roman sur la tolérance et l'humanité. Florence Reynaud s'est toujours passionnée pour les rapports entre l'homme et la Nature. Pour son dernier roman, elle s'est beaucoup documentée et a réfléchi à ce que représente l'éducation - mécanismes d'intégration sociale et d'apprentissage dans les prmières années de la vie - en s'intéressant à la figure d'un enfant privé de la compagnie des hommes dans sa petite enfance, à la suite d'une tragédie.

     


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  • Le nom des gens (2010)

    réalisé par Michel Leclerc

    avec Jacques Gamblin, Sara Forestier, Zinedine Soualem...

    Synopsis : Bahia Benmahmoud, jeune femme extravertie, se fait une haute idée de l'engagement politique puisqu'elle n'hésite pas à coucher avec ses ennemis pour les convertir à sa cause - ce qui peut faire beaucoup de monde vu qu'en gros, tous les gens de droite sont concernés. En règle générale, elle obtient de bons résultats. Jusqu'au jour où elle rencontre Arthur Martin, comme celui des cuisines, quadragénaire discret, adepte du risque zéro. Elle se dit qu'avec un nom pareil, il est forcément un peu facho. Mais les noms sont fourbes et les apparences trompeuses...

    --> un film extra, que j'ai recommandé les yeux fermés pour tous ceux qui de près ou de loin pensent que nous héritons d'une histoire familiale. Mais, 9 mois après l'avoir vu, je suis bien incapable d'en dire plus que le synopsis ci-dessus... d'où l'utilité du blog!


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  • The artist

    Réalisé par Michel Hazanavicius
    Avec Jean Dujardin, Berenice Bejo 

    Synopsis :

     Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.

    --> George Valentin a une brillante carrière sur le déclin avec l'arrivée du cinéma parlant. Peppy Miller est la star montante du cinéma parlant.

     

    Leurs prestations dans le cadre du cinéma muet est ambitieuse. La réalisation est magnifique, d'une très belle qualité esthétique. Le scénario/l'intrigue nous tient en haleine.

    J'étais septique de voir Jean Dujardin dans un rôle muet, lui qui a le verbe haut. Il crève l'écran. Un film à recommander et à mettre en réseau avec Chantons sous la pluie.


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    L'oiseau d'Amérique

    de Walter Tevis

    Présentation de l'éditeur

     

    Au XXVe siècle, l'humanité s'éteint doucement, abreuvée de tranquillisants prescrits en masse par les robots qu'elle a elle-même programmés à cette fin. Le monde repose désormais sur les épaules de Robert Spofforth, l'androïde le plus perfectionné jamais conçu, qui possède des facultés inouïes... sauf, à son grand regret, celle de se suicider. Mais l'humanité moribonde se fend d'un dernier sursaut. Paul Bentley, petit fonctionnaire sans importance, découvre dans les vestiges d'une bibliothèque l'émerveillement de la lecture, depuis longtemps bannie, dont il partagera les joies avec Mary Lou, la jolie rebelle qui refuse ce monde mécanisé. Un robot capable de souffrir, un couple qui redécouvre l'amour à travers les mots, est-ce là que réside l'ultime espoir de l'homme ?
     

     

    Biographie de l'auteur

    Professeur de littérature à l'université de l'Ohio, Walter Tevis (1928-1984) publie L'homme tombé du ciel, son premier roman, en 1963. Après un long silence, il revient à l'écriture en 1980 avec L'oiseau d'Amérique, comparé à sa publication au Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley et à Fahrenheit 451 de Ray Bradbury.

    --> Un petit coup de coeur pour ce livre. J'ai sélectioné quelques citations, mais le choix a été difficile. Publié en 1980. La société dans laquelle évolue Paul est régie par des robots conçus par les hommes pour leur faciliter la vie et pour leur bonheur. 

    C'est la lecture et les livres qui vont faire évoluer Paul vers une autre manière de vivre, une quête de Liberté. J'ai songé alors au siècle des Lumières. Mais j'ai surtout pensé que notre société d'aujourd'hui manquait parfois autant d'humanité que celle que nous présente Walter Tevis.

    "L'Enseignement de la Lecture est [également] un crime contre la Vie Privée et la Personnalité."

    " J'ai lu un livre sur l'accouchement et sur la façon de s'occuper des nouveaux-nés. Mais je n'ai pas la moindre idée de ce qu'on ressent à être mère. Je n'ai jamais vu de mères."

    "Je lis presque continuellement. Je ne prends plus de "sopors" et ne fume plus de marijuana. Je lis jusqu'à tomber de sommeil et je m'effondre sur mon lit, l'esprit en ébullition, hanté par la foule des visages, des gens et des idées jaillis du passé qui tourbillonent dans ma tête; et enfin, épuisé, je m'endors comme une masse.

    Et j'apprends de nouveaux mots. 30 à 40 par jour.

    Bien avant les robots, l'Intimité et la Vie Privée, l'histoire de l'humanité n'était faite que de violence. Je ne sais pas ce que je pense, ni ce que je ressens, face à tous ces morts et tous ces évènements. La Révolution russe, la Révolution française, le Grand Déluge de Feu, la Troisième Guerre Mondiale et l'Incident de Denver. On m'avait appris, lorsque j'étais enfant, qu'avant le Second Âge tout n'était que violence et destruction car à cette époque, nous disait-on sans autres précisions, les droits individuels n'étaieent pas respectés. Nous n'avons jamais développé le sens de l'histoire; tout ce que nous savions, et encore à condition de nous livrer à des déductions, c'était qu'il y avait eu d'autres gens avant nous et que nous étions meilleurs qu'ils ne l'avaient été. Mais on ne nous encourageait pas à penser, sauf à nous-mêmes."

    "(...) les Baleen ne se parlaient presque jamais. Après chacune de mes lectures du soir, on allumait l'immense écran de télévision. (...) Certians se levaient pour aller chercher un morceau de poulet, une boîte de bière ou quelques cacahuètes dans la cuisine, mais il n'y avait jamais la moindre conversation dans la cuisine; personne ne voulait briser l'ambiance des spectacles TV."

    " Et je commençai à comprendre, à imaginer cet incroyable phénomène qui avait débuté dans les temps immémoriaux à l'ombre des arbres, dans les grottes et dans les plaines de l'Afrique, l'homme, bipède et simiesque, s'étendant partout et fabriquant d'abord ses idoles, puis ses cités. Et l'homme aujourd'hui, drogué, s'avançant en titubant sur le chemin qui le menait au néant à cause d'une machine déréglée. Une minuscule pièce de machine. Et un robot plus qu'humain qui se refusait à essayer de la réparer."

     et puis: "PAS DE QUESTIONS, RELAX", "SEXE VITE FAIT, SEXE BIEN FAIT", "ABANDONNEZ-VOUS A L'ECRAN"


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  • Oscar et la dame en rose

     

    d'Eric Emmanuel Schmitt

    Présentation de l'éditeur

    Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans. Elles ont été retrouvées par Marie Rose, la dame rose qui vient lui rendre visite à l'hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d'Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d'amour, ces douze jours deviendront légende.

    L'auteur

    Après des études musicales au Conservatoire de Lyon, Eric-Emmanuel Schmitt a suivi un cursus l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm de 1980 à 1985.
    Agrégé de philosophie en 1983, il soutient en 1986 sa thèse de doctorat intitulée Diderot et la Métaphysique (Diderot ou la philosophie de la séduction, Albin Michel, 1997).

    --> Oscar est atteint d'une leucémie. "Mamie Rose" est une dame en rose qui visite les enfants malades à l'hôpital. Le livre témoigne de leur relation. Elle lui demande d'adresser des lettres à Dieu, et de vivre chaque jour comme s'il comptait pour 10 ans. Le roman nous livre donc 11 lettres des 11 derniers jours de la vie d'Oscar et quelques interrogations de tous les âges de la vie.

    Oscar et la dame en rose fait partie de ces petits livres qui se lisent facilement et rapidement, ponctué de nombreux passages porteurs d'interrogations ou d'espoir. Je n'aurais pas dû le lire après "Le bizarre incident du chien pendant la nuit", le narrateur étant aussi un enfant: j'avais hâte de changer de point de vue. Il reste un joli livre à lire, à offrir.


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  • Le bizarre incident du chien pendant la nuit

    de Mark Haddon

    Présentation de l'éditeur

     

    Qui a tué Wellington, le grand caniche noir de Mme Shears, la voisine ? Christopher Boone, " quinze ans, trois mois et deux jours ", décide de mener l'enquête. Christopher aime les listes, les plans, la vérité. Il comprend les mathématiques et la théorie de la relativité. Mais Christopher ne s'est jamais aventuré plus loin que le bout de la rue. Il ne supporte pas qu'on le touche, et trouve les autres êtres humains... déconcertants. Quand son père lui demande d'arrêter ses investigations, Christopher refuse d'obéir. Au risque de bouleverser le délicat équilibre de l'univers qu'il s'est construit...
     

     

    Biographie de l'auteur

    Mark Haddon a écrit et illustré de nombreux livres pour enfants. Il est également l'auteur de scénarios pour la télévision et le cinéma. Le bizarre incident du chien pendant la nuit, son premier roman, a connu un succès retentissant et immédiat en Grande-Bretagne, puis dans le monde entier. Il a valu à son auteur de remporter le prestigieux Whitbread Prize en 2003, et ses droits ont été acquis par Brad Pitt en vue d'une adaptation cinématographique. Mark Haddon vit à Oxford avec sa femme et leurs deux enfants.

     --> Raconté à la première personne du singulier par un enfant de 15 ans qui est atteint de "troubles du comportement" proches de l'autisme. Son récit affiche sa logique permanente dans ses actes et ses relations aux autres. Le récit est porté par un mensonge fait par le père qui laisse penser à Christopher que sa mère est morte alors qu'elle a quitté le domicile. C'est cette intrigue qui nous pousse jusqu'au bout du livre parce que la logique de pensée de Christopher, on la cerne assez rapidement et le récit deviendrait assez vite répétitif.


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  • BD commentées de Jirô Taniguchi:

    - L'orme du Caucase (2004)

    - Le journal de mon père (1999)

    - Un zoo en hiver (2009)

    - Quartier lointain (2002) (à venir)

    - Au temps de Botchan (2002)

    - La montagne magique

    - L'homme qui marche

    - Le sommet des Dieux (6 tomes)

     

    L'orme du Caucase

    de Jirô Tanigushi

    Présentation de l'éditeur

    " Comme s'il repoussait les nuages, l'orme dominait majestueusement, tel un géant attendant tranquillement sa dernière heure. "

    Résumé des quelques nouvelles sur un blog (Ponpokopon):

    - L'orme du Caucase
    Monsieur et Madame Harada ont acheté leur nouvelle maison car elle possédait un jardin hors du commun. Lors de leur aménagement, ils se rendent compte que les propriétaires ont emporté tous les arbustres et ont laissé l'orme encombrant.
    - Le cheval de bois
    Les Kinoshita se voient confier à la dernière minute leur petite fille Hiromi qu'ils ne voient qu'une fois par an. Celle-ci semble aussi gâtée que sa maman.
    - La petite fille à la poupée
    A la lecture du journal annonçant une exposition, Iwasaki se rappelle son premier mariage et son divorce.
    - La vie de mon frère
    Sakamoto s'inquiète pour son frère aîné : veuf et à l'âge de la retraite, celui-ci a décidé de quitter la maison de son fils pour habiter seul dans un hôtel bon marché.
    - Le parapluie
    Voici 12 ans qu'elle n'a plus vu son frère et pourtant ce dernier vient de recontacter Komaki pour lui annoncer sa venue. Elle va enfin pouvoir lui présenter sa petite famille.
    - Les environs du musée
    Tous les soirs, Madame Otami part faire une longue promenade près du musée et cela malgré les remarques inquiètes de ses enfants et de sa petite fille.
    - Dans la forêt
    Après avoir entendu plusieurs nuits de suite un chien aboyer, Hiroshi et Yôji, certains d'avoir reconnu la voix de la chienne dont ils avaient du se séparer lors de leur déménagement, décidèrent d'aller la voir de l'autre côté du bois.
    - Son pays natal
    C'est un beau jour pour Noémie : l'une de ses oeuvres a été retenue pour l'exposition annuelle des Beaux-Arts. Depuis 6 ans et la mort de son mari japonais, elle fait tout son possible pour s'intégrer à son pays d'adoption : le Japon.

     

    --> Toujours en Bande dessinée, c'est un petit recueil de nouvelles:

    Une relecture, 4 ans plus tard, me laisse dans une telle émotion que ce livre devient pour moi un incontournable.

    Je découvre dans la postface (un "essai") qui est Utsumi, fort connu au Japon. Un homme dont la bienveillance transparait dans son oeuvre. C'est bien le cas ici.

    - L'orme du Caucase: un couple déjà âgé achète une maison: celle dans laquelle ils veulent finir leur jours. Ce n'est pas la maison qui les attire mais le jardin, richement et harmonieusement planté. Lorsqu'ils prennnent possession de la maison, toutes les plantes ont été enlevées. Le jardin n'a plus le même charme. Seul reste un vieil orme. Encombrant peut-être, mais majestueux. Très vite les voisins viennent se plaindre des feuilles perdues par l'orme: elles bouchent les goutières, il faut balayer devant sa porte... Le couple qui ne veut pas créer d'ennuis décide de faire abattre l'arbre. Mais une année s'écoule, avec ses saisons. L'orme qui revit est magnifique. Et le précédent propriétaire de la maison leur rend visite.

    L'orme va porter toute la symbolique de la place de la nature dans nos vies. L'orme habitait là avant les hommes. Quel orgueil de ne pas supporter que les feuilles tombent.... C'est une très belle fable.

    J'aime chaque personnage de cette fable: les voisins qui râlent, les propriétaires qui ne veulent surtout pas causer de gêne, et le pouvoir de la nature et de la raison après la floraison. La réplique du jardinier aussi qui avoue qu'il ne souhaitait pas non plus voir abattre cet arbre.

    - Le cheval de bois: Yoshiko élevait seule sa fille Hiromi. Elle souhaite se remarier et le temps de parler de sa nouvelle vie avec son futur époux, elle confie son enfants aux grands-parents pour une durée indéterminée. Ils emmènent leur petite fille au parc d'attractions, l'observent sous toutes les coutures. Elle ne souhaite faire qu'un seul jeu: le cheval. Les grands-parents sont dans l'énigme, sous entendent des explications. Assez rapidement, le nouveau couple vient rechercher l'enfant. La maman sait pourquoi Hiromi ne veut pas monter dans les manèges: elle a peur d'être abandonnée.

    La scène dans le parc d'attraction, c'est une métaphore de la peur de l'abandon, des souvenirs qui laissent des marques en chacun de nous.

    Lecteur, nous échafaudons des explications quant au mutisme de cette petite fille, le jugement vient vite aussi contre cette mère qui semble abandonner son enfant à ses parents (ce qui se fait au Japon?). Et finalement le dénouement apporte une fin d'histoire heureuse et somme toute très banale!

    - La petite fille à la poupée: un graphiste d'une cinquantaine d'année a une vie bien établi, une épouse, 2 enfants, un travail florissant. Un matin comme tous les autres, il découvre une photographie dans le journal qui lui rappelle son "erreur" de jeunesse. Une première femme, un enfant qu'il a trompée(s) et qu'on lui a demandé d'oublier. Sa première fille a désormais 25 ans et va inaugurer une exposition de peinture dans la ville même où il vit. Il annule ses rendez-vous et se rend à la galerie où il achètera un tableau et croisera sa fille qui se réjouit que quelqu'un extérieur à la famille puisse s'intéresser à ses tableaux (...). Il croisera sa première épouse: reconnu ou pas ? Le temps a passé: pas un mot échangé.

    "et sans un mot il inclina profondément la tête"

    Dans cette fable, le père évoque les liens du sang. Il reconnait dans l'art de sa fille une transmission qui ne peut être que celle du sang. Dans cette histoire encore il est question de mémoire et d'oubli. De liens. De non-dits.

    Quelle émotion de voir ce père arpenter la galerie de sa fille, admirer ses peintures. Et ne rien dire.

     - La vie de mon frère: Seizô rend visite à son frère Sakamoto. Ce dernier a décidé de vivre seul, "nomade" dans un hôtel. A 69 ans, est-ce qu'il est raisonnable de vivre ainsi? C'est la question qu'il veut lui poser. Une entrevue, dans le lieu de vie de son frère. Le lecteur se demande finalement qui est le plus raisonnable des deux? Qui est le plus libre?

    "quoi! j'devrais supporter que ce métier de couvreur transmis de génération en génération fasse honte?"

    L'indépendance de Sakamoto nous renvoie à nos choix, à ce qu'on assume, ce qu'on subit, ce qu'on choisit. Il vie dans un lieu simple et épuré. Il n'a pas besoin de beaucoup. Mais il ne se passerait pas de son honneur.

    Le frère de Sakamoto, auquel on s'identifie plus facilement, nous paraît bien fade et triste et nous bouscule un peu!

     - Le parapluie: un frère et une soeur, abandonnés différemment par leur mère vont se revoir à 35 et 33 ans après 12 années passées sans se voir et après 17 ans de séparation. Nous ne savons pas ce qu'ils se diront mais ce jour là il pleut des cordes, comme il y a 12 ans, un jour où ils ont parlé et éclairé leurs vies, du moins celle de Mme Komaki

    "je prends un parapluie"

    Le lien, défaillant ou pas, entre un frère et une soeur. Une fois encore, il est question du temps qui passe.

    Des relations bien compliquées  entre ce frère et cette soeur qui ont subi la séparation de leurs parents de manière bien différente: alors que l'une partait avec sa mère, l'autre restait avec le père. Celui-ci dit des années plus tard s'être obligé à aimer une nouvelle maman alors que la soeur revenue vivre avec eux lui en voudra d'aimer cette maman là. De même le retour de la soeur est vécu par le frère comme le retour insupportable du souvenir de la mère. Toujours beaucoup d'émotions.

    - Les environs du musée: une dame âgée fait un court séjour chez son fils qui insiste pour qu'elle vienne vivre chez lui. Mais elle ne veut pas persuadée que l'intérêt de son fils serait de vendre la maison de sa mère pour acheter une autre maison, et trop attachée à une liberté qu'elle conserve en vivant seule. Elle rencontre un vieux monsieur sur un banc proche du musée et ils observent une ombre faite sur le mur du musée par les feuilles des arbres.

    Les sentiments renouvelés des personnes âgées sont souvent ignorés. Pourtant cette rencontre, avec peu de mots redonne le sourire à cette vieille dame triste.

    La rencontre des ces deux personnages nous donnent forcément le sourire, et la complicité devinée du vieil homme avec sa petite fille renforce ce sentiment. Comme c'est bon à lire!

    - Dans la forêt : Hiroshi et Yôji ont déménagé dans un appartement, abandonnant leur chienne Koro. Leur mère ne dit pas ce qu'elle a fait du chien. Lorsque chaque nuit ils entendents un aboiement, ils en sont sûrs, Koro doit être de l'autre côté de la ville, par delà la forêt.

    --> Les sentiments du grand frère pour son petite frère vont apparaitre plutôt ambigüs pendant leur expédition. Le chien retrouvé - ce  n'est pas le leur - il préfère cacher certaines vérités.

    Ce grand frère porte toute la sagesse et la maturité des plus âgés devant ce petit frère qu'il jalouse pourtant un peu.

    - Son pays natal: une française se marie à un japonais et part vivre au Japon. Son intégration y est difficile, et lorsqu le destin tragique entraîne la mort de son époux, la Française se retrouve bien seule.

    --> Peut-on aimer à en perdre racine?

    Quelle difficulté pour cette jeune française de se faire accepter par sa belle-famille avec a barrière de la langue et la barrière culturelle. Son jeune mari meurt prématurément et lors des obsèques, la jeune Noémie comprend bien qu'elle incarne une sorte de malédiction aux yeux de la belle-famille. Malgré cela elle reste et s'intègre à son nouveau pays, faisant des prouesses artistiques. Quelle plaisir d'assister à la fin de la nouvelle au pardon demandé par la belle-mère à sa belle-fille, quel chemin parcouru l'une vers l'autre pour se comprendre, s'accepter: c'est pour tout ça que j'aime cette bande dessinée.

     

    --> L'orme du Caucase, ce sont des chemins de pardons, d'acceptations, de tolérances, de compréhensions face à la différence, face à la difficulté, face à la vie ou la mort. C'est une oeuvre vibrante et vivante. Je l'emporterai sur une île déserte.

     

    Le journal de mon père

    de Jirô Tanigushi

    Présentation de l'éditeur

     

    Moi qui n'étais pas revenu dans ma ville natale depuis plus de dix ans, je découvrais peu à peu de facettes de mon père qui m'étaient inconnues. Je prenais conscience du fossé que j'avais creusé pour échapper à tout dialogue avec lui.
     

     

    Biographie de l'auteur

    Jirô Taniguchi est né le 12 août 1947 à Tottori. Il débute dans la bande dessinée en 1970 avec Un été desséché. De 1976 à 1979, il publie, avec le scénariste Natsuo Sekikawa, Ville sans défense, Le Vent d'Ouest est blanc et Lindo 3. Puis ils s'attaquent, toujours ensemble, aux cinq volumes que comte Au temps de Botchan (deux volumes parus en français au Seuil). A partir de 1991, Jirô Taniguchi signe seul ses albums : L'Homme qui marche, Le Chien Blanco, et Le Journal de mon père. Le premier volume de Quartier Lointain (chez Casterman) a remporté, lors du festival d'Angoulême 2003, l'Alph'Art du meilleur scénario. Il a également reçu le prix Canal BD des librairies spécialisées.

     

    --> Simpliste ou dépouillé? Les Bandes dessinées de Tanigushi se lisent vite. Proche du manga, le dessin est simple. Les dialogues sont à l'image des dessins.

    Ici, un homme découvre qui était son père lors de la veillée des morts. Victime d'une enfance dans le non-dit, des morceaux de son histoire s'éclairent à la lumière des témoignages de ceux qui sont venus dire un dernier au revoir à son père.

    Il s'arrête dans sa fuite en avant, comprend. Des faits qui nous font comprendre le personnage. Ce qu'il a été, ce qu'il est devenu. Une histoire somme toute banale.

     

    Jirô Taniguchi

    de Jirô Taniguchi

    Présentation de l'éditeur

     

    Kyôto, 1966. Le jeune Hamaguchi travaille chez un fabriquant de textile. Mais lassé de ne pouvoir y assouvir sa passion pour le dessin, il démissionne et part pour Tôkyô. Il y découvre, en même temps qu'un studio de mangas qui lui donne sa chance, la vie nocturne et les milieux artistiques de la capitale. Mais le travail d'assistant mangaka est éreintant et Hamaguchi comprend vite qu'on y trouve difficilement le temps et l'énergie pour se consacrer à des oeuvres personnelles. Pour la première fois, Jirô Taniguchi se remémore ses débuts de mangaka et sa jeunesse dans le Tôkyô des années 1960. Un magnifique récit d'apprentissage, où toute la finesse et l'élégance de l'auteur sont réunies pour illustrer les premiers émois de l'âge adulte.
     

     

    Biographie de l'auteur

    Jirô Taniguchi est né en 1947 à Tottori. Il débute dans la bande dessinée en 1970 avec Un été désséché. De 1976 à 1979, il publie notamment, avec le scénariste Natsuo Sekikawa, les cinq volumes d'Au temps de Botchan. A partir de 1991, Jirô Taniguchi signe seul de nombreux albums, dont L'Homme qui marche, Le Journal de mon père, Dans un ciel radieux, et plus récemment, Le Gourmet solitaire et Le Promeneur, en collaboration avec Masayuki Kusumi. Le premier volume de Quartier lointain, qui a remporté lors du Festival d'Angoulême 2003 l'Alph'Art du meilleur scénario, a également reçu le prix Canal BD des librairies spécialisées. Une adaptation cinématographique de cette oeuvre est en cours en France.

    --> Récit d'initiation dans lequel l'auteur semble raconter son histoire. On retrouve toujours la délicatesse du dessin et des faits. Les snetiments sont distillés mais forts. C'est le tome de Tanigushi que j'ai le moins aimé pour le moment.

     

    Jirô Taniguchi

     

    Présentation de l'éditeur

    Japon 1905. An 37 de l'ère Meiji. Natsume Soseki, l'un des plus grands écrivains japonais modernes, se coupe les ongles au soleil de la véranda de sa maison bucolique, pendant qu'un petit chaton noir se promène entre ses jambes. De retour d'Angleterre et passablement déprimé, Soseki se lance dans l'écriture de son œuvre majeure et jubilatoire : le célébrissime Botchan. C'est le point de départ choisi par le dessinateur Jiro Taniguchi et l'écrivain Natsuo Sekikawa pour dresser un panorama de la société japonaise, à travers les intellectuels et la littérature de cette époque. Au temps de Botchan est une gigantesque fresque romanesque qui couvre près de 1500 pages. Le temps semble s'y écouler paisiblement au moment même où le Japon, déjà fasciné par l'Occident, s'apprête à rentrer dans la modernité.
     

    Quatrième de couverture

    Japon 1905. An 37 de l'ère Meiji. Natsume Soseki, l'un des plus grands écrivains japonais modernes, se coupe les ongles au soleil de la véranda de sa maison bucolique, pendant qu'un petit chaton noir se promène entre ses jambes. De retour d'Angleterre et passablement déprimé, Soseki se lance dans l'écriture de son oeuvre majeure et jubilatoire : le célébrissime Botchan. C'est le point de départ choisi par le dessinateur Jiro Taniguchi et l'écrivain Natsuo Sekikawa pour dresser un panorama de la société japonaise, à travers les intellectuels et la littérature de cette époque. Au temps de Botchanest une gigantesque fresque romanesque qui couvre près de 1500 pages. Le temps semble s'y écouler paisiblement au moment même où le lapon, déjà fasciné par l'Occident, s'apprête à rentrer dans la modernité.

    Souvent comparé au cinéaste Ozu, Jiro Taniguchi est considéré comme l'un des pères de la manga d'auteur. Unanimement reconnu au lapon, Au temps de Botchan est son oeuvre la plus importante. Avec le romancier Natsuo Sekikawa, ils ont créé la première manga littéraire de l'histoire de la bande dessinée.

    --> Ce manga est une approche littéraire de l'histoire du Japon. Je n'en ai lu que la moitié, mais il a eu le mérite de m'apporter des informations et de susciter ma curiosité sur le Japon des années 1900.

    Jirô Taniguchi

    --> Dans un musée, une salamandre qui voudrait sortir qui va s'adresser à un enfant. L'enfant qui espère la guérison de sa mère, répond à la demande de la salamandre en échange de la guérison de sa maman.

    C'est un Taniguchi qui m'a beaucoup déçu. Peut-être que je n'était pas réceptive au moment où je l'ai lu. Je ne retrouve pas la poésie de ces autres livres, l'histoire, sorte de parabole est bien légère et même sans intérêt... je suis passée à côté!

    Jirô Taniguchi

    Qui prend encore le temps, aujourd'hui, de grimper à un arbre, en pleine ville ? D'observer les oiseaux, ou de jouer dans les flaques d'eau après la pluie ? D'aller jusqu'à la mer pour lui rendre un coquillage dont on ne sait comment il est arrivé chez soi ? L'homme qui marche, que l'on apprend à connaître à travers ses balades, souvent muettes et solitaires, rencontre parfois un autre promeneur avec qui partager, en silence, le bonheur de déambuler au hasard.
    La réédition, très attendue, de la première oeuvre de Taniguchi publiée par Casterman en 1995. Une histoire inédite, prépubliée dans la revue BANG! en juillet 2003, viendra compléter cet album.

    --> Je suis passé à côté. J'ai contemplé les dessins, j'ai aimé l'idée. Prendre son temps, en dire peu. Mais des nouvelles trop courtes et redondantes à mon goût m'ont donné l'impression d'une répétition trop longue. Les dessins restent magnifiques, mais sortant de la lecture de l'orme du caucase (dessiné par Tanigushi, mis en scène par Utsumi), j'ai trouvé l'homme qui marche bien fade. Dommage.

     

    Jirô Taniguchi

    Un manga à vous couper le souffle ! Dans une petite boutique népalaise, Fukamachi tombe sur un appareil photo qui pourrait bien être celui de George Mallory, le célèbre alpiniste qui fut le premier à essayer de vaincre l'Everest. Mallory disparût avec Andrew Irvine, lors de cette ascension en 1924, sans que l'on puisse savoir s'ils sont parvenus au sommet. Et si c'était seulement lors du chemin du retour qu'ils avaient eu cet accident fatal ? Cela changerait l'histoire de l'alpinisme ! C'est sur cette passionnante question que s'ouvre le chemin initiatique de Fukamachi qui sera amené à faire la rencontre de figures hautes en couleurs. Le dépassement de soi, l'aventure, la passion de la montagne sont les leitmotivs de cette formidable aventure signée Jirô Taniguchi !

     


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  • Le journal de mon père

    de Jirô Tanigushi

    Présentation de l'éditeur

     

    Moi qui n'étais pas revenu dans ma ville natale depuis plus de dix ans, je découvrais peu à peu de facettes de mon père qui m'étaient inconnues. Je prenais conscience du fossé que j'avais creusé pour échapper à tout dialogue avec lui.
     

     

    Biographie de l'auteur

    Jirô Taniguchi est né le 12 août 1947 à Tottori. Il débute dans la bande dessinée en 1970 avec Un été desséché. De 1976 à 1979, il publie, avec le scénariste Natsuo Sekikawa, Ville sans défense, Le Vent d'Ouest est blanc et Lindo 3. Puis ils s'attaquent, toujours ensemble, aux cinq volumes que comte Au temps de Botchan (deux volumes parus en français au Seuil). A partir de 1991, Jirô Taniguchi signe seul ses albums : L'Homme qui marche, Le Chien Blanco, et Le Journal de mon père. Le premier volume de Quartier Lointain (chez Casterman) a remporté, lors du festival d'Angoulême 2003, l'Alph'Art du meilleur scénario. Il a également reçu le prix Canal BD des librairies spécialisées.

     

    --> Simpliste ou dépouillé? Les Bandes dessinées de Tanigushi se lisent vite. Proche du manga, le dessin est simple. Les dialogues sont à l'image des dessins.

    Ici, un homme découvre qui était son père lors de la veillée des morts. Victime d'une enfance dans le non-dit, des morceaux de son histoire s'éclairent à la lumière des témoignages de ceux qui sont venus dire un dernier au revoir à son père.

    Il s'arrête dans sa fuite en avant, comprend. Des faits qui nous font comprendre le personnage. Ce qu'il a été, ce qu'il est devenu. Une histoire somme toute banale.


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    Les yeux ouverts (2010)


    Documentaire réalisé par Frédéric Chaudier (2010)

     

    Synopsis : En s’inscrivant dans la période particulière de la fin de l'existence, le réalisateur Frédéric Chaudier regarde, écoute, accompagne les patients, les bénévoles, les équipes soignantes de la maison médicalisée Jeanne Garnier, à l’heure où ces voyageurs particuliers qui séjournent dans l’établissement, sont appelés à s’éloigner.

     --> dans un établissement de soins palliatifs, le réalisateur a filmé, et réalisé un montage qui donne un regard sur ces séjours, ces malades, ces soignants si particuliers.

     La projection au Café des images était suivie d'une rencontre/débat autour du sujet: Euthanasie ou soins palliatifs?

     


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  • Les autres

    d'Alice Ferney

    Présentation de l'éditeur:

    Théo fête ce soir ses vingt ans et rien ne devrait troubler ce moment de convivialité et de réjouissance. Rien sinon le jeu de société que son frère aîné lui offre, qui révélera à chaque participant la façon dont les autres le perçoivent, menaçant de remettre en cause l'idée qu'il se faisait de lui-même et des sentiments réciproques l'attachant à ses proches. Au fil de la partie, le jeu devient le révélateur de secrets de famille jusque-là soigneusement occultés par la honte, la déception ou la souffrance... et nul ne sortira indemne de la soirée. Evoquant les liens de la fratrie, de l'amitié ou de l'amour naissant, Les Autres est aux relations affectives ce que La Conversation amoureuse est à l'amour : un accomplissement romanesque d'une remarquable maîtrise polyphonique.  

     
    --> Le roman est présenté en trois parties. La troisième est selon moi trop redondante avec le les deux autres, je l'ai donc lue rapidement pour garder le plaisir des 2 deux premières. Chaque partie est racontée d'un point de vue différent. A partir d'un jue de société, Alice Ferney nous livre les relations psychologiques qui unissent les personnages. Un roman qui n'est pas sans me faire songer à un de mes films favoris: Un air de famille.

    Citation: "Sous prétexte de bien mélanger les cartes-questions, Niels fit ce qu'il avait prévu. Il choisit une première question qui ne causerait aucun dommage et avait le mérite de tomber à propos."

     


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    La vie d'une autre

    de Frédérique Deghelt

    Présentation de l'éditeur

     

    Hier soir, nous étions encore en 1988. Jeudi 12 mai. Un jour de décalage. C'est noir sur blanc, et ça veut dire que douze années se sont écoulées. En 1988, où je crois être encore, je viens de rencontrer Pablo. Mais en 2000, où je viens d'arriver, nous avons deux enfants. Mais moi, où suis-je dans tout ça ?je ne me souviens de rien... Sinon du septième étage d'une rue de Montmartre. Je revois Pablo m'emmenant sur le balcon admirer le Sacré-Cœur. Pablo, la tête enfouie dans mon corsage, hurlant au milieu des fleurs qu'il me désire. Pablo qui, pour l'instant, est mon seul lien avec la veille. Que s'est-il passé pendant douze ans ? F. D.
     

     

    Biographie de l'auteur

    Journaliste et réalisatrice de télévision, voyageuse infatigable, avec Paris pour port d'attache, Frédérique Deghelt a publié en 1995, aux éditions Sauret, un premier roman, La valse renversante

     

      

     

    --> Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre , nuit d'amour et le lendemain... elle se retrouve douze ans plus tard, mariée, des enfants et plus un seul souvenir de ces années perdues. Cauchemar, angoisse... Elle doit assumer sa grande famille et accepter que l'homme  dont elle est amoureuse depuis la veille vive avec elle depuis douze ans et ne se doute pas du trou de mémoire dans lequel elle a été précipitée - car elle a choisi de ne rien dire. Chaque jour confrontée à de nouvelles découvertes , elle arpente ce quotidien oublié et devient l'enquêtrice de la vie d'une autre. Sa propre vie...  

     --> une lecture très facile, une histoire à laquelle on peut rester suspendu d'une page à l'autre. 

     


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  • Windows on the world

    de Frédéric Beigbeder.

    Présentation de l'éditeur

     

    " Le seul moyen de savoir ce qui s'est passé dans le restaurant situé au 107e étage de la tour nord du World Trade Center, le 11 septembre 2001, entre 8 h 30 et 10 h 29, c'est de l'inventer. " F.B
     

     

    Biographie de l'auteur

    Frédéric Beigbeder est né en 1965. Il est l'auteur de quatre romans dont Vacances dans le coma (Grasset, 1994), L'Amour dure trois ans (Grasset, 1997) et 99 Francs (Grasset, 2000)

     

    --> 2 hommes, 2 histoires, 2 parallèles: L'un emmène ses 2 enfants prendre un petit déjeuner dans le restaurant le plus élevé de New-York, ce matin du 11 septembre. L'autre, le même jour déjeune en haut de la tour Montparnasse à Paris.

    L'idée est forte, je suis bien rentrée dans l'histoire. Mais à l'image de 99 francs, du même auteur, je passe difficilement le tiers du livre, et abandonne à la moitié. Je n'aime pas l'écriture. Et en même temps,  je reste sur ma faim (fin?), peut-être que j'y reviendrai!


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  • Tom, petit homme, tout petit homme, Tom

    de Barbara Constantine

    Présentation de l'éditeur

     

    Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobil-home déglingué avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l'a eu à treize ans et demi). Comme Joss aime beaucoup sortir tard le soir, tomber amoureuse et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent tout seul. Et il doit se débrouiller. Pour manger, il va dans les potagers de ses voisins, pique leurs carottes, leurs pommes de terre... Mais comme il a très peur de se faire prendre et d'être envoyé à la Ddass (c'est Joss qui lui a dit que ça pouvait arriver et qu'elle ne pourrait rien faire pour le récupérer), il fait très attention, efface soigneusement les traces de son passage, replante derrière lui, brouille les pistes. Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), couchée par terre au milieu de ses choux, en train de pleurer, toute seule, sans pouvoir se relever. Elle serait certainement morte, la pauvre vieille, si le petit Tom (petit homme) n'était pas passé par là...
     

     

    Biographie de l'auteur

    Barbara Constantine se partage entre le Berry (près Le Blanc, dans l'Indre), par amour de la campagne (entre autres), Biarritz (pour raisons familiales) et Paris (côté Ivry-sur-Seine), parce que la ville, c'est pas mal aussi (des fois). Elle est scripte et romancière. Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom est son troisième roman, après Allumer le chat et A Mélie, sans mélo, publies chez Calmann-Lévy.

     

    --> Un petit roman à savourer. Il m'a évoqué Tistou les pouces verts pour le rapport entre Tom et la nature. Et ce petit Tom, comme Tistou est un ange. C'est aussi un beau roman intergénérationnel: la relation entre Madeleine et Tom est touchante. C'est encore une belle leçon de tolérance entre les classes sociales: les voisins de Tom sont curieux, attentifs, tolérants. Plein d'amour. Ces voisins ont pris un virage à 360° dans leur vie, et cela nous interroge sur nos choix, soulève la question du développement durable. Enfin c'est une plongée dans un milieu défavorisé sans misérabilisme aucun. Une belle histoire à partager.

     

     


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  • La fée (2011)

     Réalisé par et avec Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy.

     Synopsis: Dom est veilleur de nuit dans un petit hôtel du Havre. Un soir, une femme arrive à l’accueil, sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle est une fée et lui accorde trois voeux. Le lendemain, deux sont réalisés et Fiona a disparu. Mais Dom est tombé amoureux de la fée Fiona et veut la retrouver.

    --> Voilà un film bien surprenant. "Déjanté" m'avait-on prévenue. Il touche à la folie et au surréalisme. Quelques scènes sont particulièrement réussies, drôles,  décalées. Certains disent qu'on retrouve du Tati. Oui, mais... une partie du film m'a ennuyée.

    Dommage.

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  • De bon matin (2011)

     

    Synopsis : Lundi matin, Paul Wertret, cinquante ans, se rend à la Banque Internationale de Commerce et de Financement, où il est chargé d’affaires. Il arrive, comme à son habitude, à huit heures. Il s’introduit dans une salle de réunion, sort un revolver et abat deux de ses supérieurs. Puis il s’enferme dans son bureau.Dans l’attente des forces de l’ordre, cet homme, jusque là sans histoire, revoit des pans de sa vie et les évènements qui l’on conduit à commettre son acte.

    --> Un film tout en tension. On peut s'en douter en lisant le synopsis, mais c'est pire. Le scénario nous propose des faits, assez peu de paroles, presque pas de musique. Ce sont des scènes assez courtes qui ne respectent pas toujours la chronologie. On se glisse dans la peau de cet homme jusqu'à le comprendre.

    Lorsque les agents du gign viennent arrêter le meurtrier, on a presque envie de leur dire: vous vous trompez, ce n'est pas lui le criminel.


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    Les gouttes de Dieu

    Il s'agit d'un manga sur le vin, écrit par Tadashi Agi, dessiné par Shu Okimoto.

     

    L'histoire:

    Shizuku Kanzaki est le fils d'un oenologue mondialement reconnu, récemment décédé et propriétaire d'une collection de vin très convoitée.

    Dans son testament, il décrit 12 grands vins, "les douze apôtres", ainsi qu'un treizième mystérieux vin idéal nommé "Les gouttes de Dieu". Afin de prendre possession de son héritage, Shizuku va devoir découvrir de quels vins il s'agit, dans une compétition avec Issei Tomine, un jeune oenologue réputé, adopté par son père une semaine avant sa mort, dont il est légalement le frère!

    Pour gagner chaque manche, Shizuku et Issei doivent présenter leur choix de vin qui correspond à la description qu'a fait Yutaka Kanzaki de chaque Apôtre,


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  • Accueil

    de Léo Colovini.

    Un très bon jeu familial. On doit amener ses pions (des prisonniers) vers une barque  (pour s'évader). Le parcours est modulable. Il est constitué de symboles. On avance un pion sur le symbole lorsqu'on présente une carte qui porte le même symbole. Si des cases sont déjà occupées, chouette, on peut aller plus loin. Ainsi peuvent se former des chaînes où plusieurs symboles identiques sont occupés et notre évadé peut aller très vite...à condition d'avoir les bonnes cartes. Pour avoir des cartes...il faut accepter de reculer ses pions pour rejoindre d'autres pions derrière. C'est un jeu malin et astucieux. On peut faire varier des points de règles (cartes visibles ou non par exemple). A jouer sans modération.


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  • Bloc mémoire: livres, films et jeux ou autre bric à brac trouveront ici leur place pour le temps où je voudrais les retrouver, pour les partager aussi un peu...


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