• Le grand coeur

    de Jean-Christophe Rufin

    Dans la chaleur d'une île grecque, un homme se cache pour échapper à ses poursuivants. Il évoque sa vie et tente de démêler l’écheveau de son incroyable destin. Fils d'un modeste pelletier, il est devenu l’homme le plus riche de France. Il a permis à Charles VII de terminer la Guerre de Cent ans. Il a changé le regard sur l'Orient, accompagnant le passage des Croisades au commerce, de la conquête à l’échange. Comme le palais auquel il a laissé son nom, château médiéval d’un côté et palais renaissance de l’autre, c’est un être à deux faces. Il a voyagé à travers tout le monde connu, aussi à l’aise dans la familiarité du pape que dans les plus humbles maisons. Parmi tous les attachements de sa vie, le plus bouleversant fut celui qui le lia à Agnès Sorel, la Dame de Beauté, première favorite royale de l’Histoire de France, disparue à vingt-quatre ans. Au faîte de sa gloire, il a connu la chute, le dénuement, la torture puis, de nouveau, la liberté et la fortune. Cet homme, c’est Jacques Coeur. Il faut tout oublier de ce que l'on sait sur le Moyen Âge et plonger dans la fraîcheur de ce livre. Il a la puissance d'un roman picaresque, la précision d’une biographie et le charme mélancolique des confessions.

    --> Encore un Jean-Christophe Rufin, que j'aime à lire décidément. Cette fois, l'intrigue nous emmène dans une France du XVème siècle. L'histoire de Jacques Coeur, que j'ai découverte ici est fascinante. Le roman de Ruffin nous montre l'histoire d'un point de vue économique et diplomatique. J'en sors avec une envie: courir à Brouges découvrir le Palais Jacques Coeur!


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  • Après l'extase, la lessive

    de Jack Kornfield

    Dans le domaine de la spiritualité, tous les récits, tous les enseignements, semblent avoir la même fin : l'éveil. Or, passé ce rare moment de plénitude, la vie reprend son cours, avec ses obligations et ses désagréments. Comme le résume avec humour Jack Kornfield : " Après l'extase, il y a la lessive ". Intrigué par ce versant jamais évoqué de la vie spirituelle, qui pourtant en éclaire la finalité, ce dernier a enquêté auprès de maîtres zen, de lamas, de rabbins, d'abbés ou de nonnes, qui, chacun à leur manière, tirent de leur expérience un message primordial : il n'existe pas de parcours idéal mais pour être authentique et bénéfique, la vie spirituelle doit se réaliser ici et maintenant.

    --> une écriture simple, qui me fait craindre des répétitions au début du livre. Peur d'avoir trop souvent envie de bailler, mais heureuse de pouvoir lire des sentiments bienveillants et rassurants...à suivre...

    Des citations (choisies par easy-redaction Babelio):

    p.195
    Pour quasiment tous les pratiquants, les phases d’éveil et d’ouverture sont suivies de périodes de peur et d’enfermement. Ces moments de sérénité profonde et d’amour nouveau laissent souvent place à des situations de perte, de fermeture, de peur, de découverte d’une trahison qui à leur tour disparaîtront devant l’équanimité et la joie.
    [...]La seule chose surprenante est de voir à quel point cette vérité nous surprend. Tout se passe comme si nous espérions au plus profond de nous-mêmes qu’une expérience, une importante réalisation, un nombre suffisant d’années dédiées à la pratique puissent enfin nous hisser hors d’atteinte de l’existence, au-delà des conflits ordinaires du monde.
    Nous nous accrochons à l’espoir de pouvoir, grâce à la vie spirituelle, nous élever au-dessus des blessures de notre souffrance humaine et ne jamais avoir à les endurer de nouveau.

    p.224
    Nos cultures patriacarles nous ont conditionnés à considérer les autorités comme étant supérieures, à ne faire confiance ni à nos corps ni à nos sensations et à suivre ceux qui “savent mieux”.Nous n’avons pas été encouragés ou initiés à penser par nous-mêmes. Le désir d’être secourus, de trouver quelqu’un qui connaît la vérité au milieu de ce monde de confusions, est à la base de nombreuses communautés de disciples aveugles.

     

    Nous avons tous besoin de périodes fécondes, de temps de jachère, d’instants où nous sommes ramenés plus près de l’humus de la terre.
    Comme si une chose en nous ralentissait et nous rappelait.
    Même si notre transformation est de taille, même si nous nous sentons sereins et inébranlables, par certains côtés notre retour va inévitablement nous tester.
    Les miennes... à venir....

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  • Polisse (2011)

     

    Les policiers de la brigade de protection des mineurs (BPM) de Paris luttent contre les innombrables vicissitudes subies par les enfants : traque de pédophiles, appréhensions de parents soupçonnés de maltraitance avec témoignages d'enfants à l'appui, suivi d'adolescents pickpockets ou en dérive sexuelle. Plongés dans cet univers délétère, ces policiers tentent d'accorder leur dur labeur quotidien avec leur vie privée. Une jeune photographe est envoyée faire un reportage photo dans l'unité chargée des affaires de mœurs.

     


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  • Plein soleil (1960)

    Réalisé par René Clément

    Avec Alain Delon, Marie Laforêt, Maurice Ronet...

    Tom Ripley est chargé par un milliardaire américain, M. Greenleaf, de ramener à San Francisco son fils Philippe qui passe de trop longues vacances en Italie auprès de sa maîtresse Marge. Tom entre dans l'intimité du couple et devient l'homme à tout faire de Philippe qui le fait participer à toutes ses aventures sans cesser de le mépriser. C'est alors que Tom tue Philippe et usurpe son identité. Tout semble réussir. Au moment où il s'apprête a épouser Marge, Philippe réapparait.

    --> Philippe est riche, suffisant, humiliant. Tom, à son service, humilié, jaloux.

    C'est thriller psychologique qui se met en place, un meurtre dans la série "le meurtre était presque parfait...". Le suspens est présent jus'qu'à la fin du film. Le scénario est machiavélique. A recommander.

    Le scénario est inspiré d'un livre de Patricia Highsmith: Monsieur Ripley. Les scènes sont tournées en Italie.


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  • Toutes les maisons sont dans la nature

    Par Didier Cornille

    Présentation de l'éditeur:

    L’architecture est un jeu d’enfants !


    Un toit, deux fenêtres, une porte : quoi de plus naturel pour un enfant que de s’intéresser aux maisons, qu’il reproduit dès qu’il sait tenir un crayon ?
    Dix maisons contemporaines et spectaculaires signées par de grands architectes qui ont marqué les XXème et XXIème siècles, sont présentées dans ce livre à la reliure originale, avec la subtilité et la précision du dessin miniaturiste de Didier Cornille. Professeur de design et d’architecture, designer lui-même, il souhaite offrir ici aux enfants un premier regard sur l’architecture moderne et, pourquoi pas, aux adultes, soulignant pour chaque maison son innovation, de l’apport du béton, de l’acier et du verre aux parois mobiles, en passant par l’utilisation du carton…
     
    Didier Cornille a été l’élève de Claude Courtecuisse aux Beaux-Arts de Lille et de Roger Tallon. Il intègre ensuite la section de Design des Arts Décoratifs de Paris. Au cours de ses études il rencontre le designer Ettore Sottsass, à Milan, qui oriente son travail. D’abord nommé professeur de Design aux Beaux-Arts de Tunis, puis à Tourcoing et à l’ISAA à Paris, il enseigne aujourd’hui aux Beaux-Arts du Mans. Il mène d’abord une activité de création de meubles puis il se tourne vers la création de lampes, qu’il expose à la galerie Néotù.Chez hélium, il est l'auteur des livres Mini Maxi et Bon voyage !

     

    --> Un livre que je vais m'empresser d'acheter pour avoir dans ma bibliothèque: des maisons remarquables du XXème siècle, un exposé clair, des illustrations parlantes... pour les adultes!!!


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  • L'homme de Rio

     

    Réalisé par Philippe de Broca

    Avec Jean-Paul Belmondo, Françoise Dorléac...

    Le deuxième classe Adrien Dufourquet est témoin de l'enlèvement de sa fiancée Agnès, fille d'un célèbre ethnologue. Il part à sa recherche, qui le mène au Brésil, et met au jour un trafic de statuettes indiennes.

    --> je n'ai pas été sans songé à La chèvre, tourné plus tard avec Pierre Richard.


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    Coco avant Chanel

    Réalisé par Anne Fontaine, avec Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde, Alessandro Nivola, Emmanuelle Devos...

    Synopsis et détails

     

    Une petite fille du centre de la France, placée dans un orphelinat avec sa soeur, et qui attend en vain tous les dimanches que son père vienne les chercher.
    Une chanteuse de beuglant à la voix trop faible, qui affronte un public de soldats éméchés.
    Une petite couturière destinée à refaire des ourlets dans l'arrière-boutique d'un tailleur de province.
    Une apprentie-courtisane au corps trop maigre, qui trouve refuge chez son protecteur Etienne Balsan, parmi les cocottes et les fêtards.
    Une amoureuse qui sait qu'elle ne sera " la femme de personne ", pas même celle de Boy Capel, l'homme qui pourtant l'aimait aussi.
    Une rebelle que les conventions de l'époque empêchent de respirer, et qui s'habille avec les chemises de ses amants.
    C'est l'histoire de Coco Chanel, qui incarna la femme moderne avant de l'inventer.

     

    --> un DVD acheté "au hasard", regardé un soir, "comme ça"... et un très bon moment, une belle manière de découvrir la vie de cette grande créatrice.

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    L'ambulance 13

    Scénario: P.Cothias et P.Ordas; Dessins: A.Mounier; Couleurs: S.Bouet

    Résumé de l’éditeur :

    Il s’appelle Louis-Charles Bouteloup. Fraîchement diplômé de la Faculté de Médecine, il se retrouve en première ligne, à Fleury, en décembre 1915.
    Il commande une ambulance hippomobile, surnommée l’As de Pique parce qu’elle est connue aussi bien pour le courage de ses infirmiers, que pour leur manque de soumission au Règlement.
    Bouteloup est un nom qui compte en politique, car le baron Horace, père de Louis, est député, lieutenant-colonel et proche du général Pétain. Cette relation privilégiée, loin de le protéger, fera du jeune officier une cible désignée pour les ennemis de l’élu, entre autres le redoutable Georges Clemenceau.
    Néanmoins, Louis accomplira la tâche épouvantable que la guerre lui impose, en essayant de préserver un humanisme auquel il est attaché jusqu’à la rébellion…

    --> inspirée du roman, cette bande dessinée prend de grands raccourcis, et ça rend le scénario assez pauvre. Cependant, l'histoire et les images ont le mérite d'attiser notre curiosité sur la vie dans les tranchées, sur le travail des soignants, l'horreur de la guerre, la hiérarchie militaire, les influences politiques, la "pactisation" avec l'ennemi...

    Les dessins sont puissants, soutiennent l'horreur de la guerre.

    Dans le premier tome, la partie documentaire nous prouve comme cette bande dessinée est plus qu'une fiction.


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  • Au bout du conte (2013)

    Réalisé par et avec Agnès Jaoui (Marianne), avec Jean-Pierre Bacri (Pierre-Directeur d'auto-école, séparé de --- et père de Sandro), Agathe Bonitzer (Laura), Arthur Dupont (Sandro, pianiste et compositeur, amoureux de Laura et aveugle de l'amour de Clémence), Valérie Crouzet (Eléonore, mère de Laura, 62 ans sans rides), Dominique Valadié (Jacqueline, séparée de Pierre, et mère de Sandro), Benjamin Biolay (Maxime, voisin de Marianne, séducteur de Laura)

    Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui.
    Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu.
    Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.

    --> Dans ce film, il est question des gens, des uns avec les autres, des uns à côté des autres et aussi des uns chez les autres... Un film à revoir pour le jeu des caractères, pour quelques scènes à savourer. Un réjouissant Jaoui/Bacri.

    - la fille de Marianne, ses démangeaisons et sa passion soudaine pour la religion;
    - Marianne et sa manière de vivre "pas comme les autres" (dit Laura), son affranchissement;

    - Eléonore et son refus de voir son corps vieillir;

    - Laura, ses rêves, ses désenchantements;

    - La directrice d'école et ses entretiens avec Marianne;

    - La consultation de Pierre chez le podologue;

    - Pierre, "envahi" par une femme et deux enfants dans son appartement de célibataire;

    - Maxime le loup libertin;

    - Laura qui rencontre Maxime la première fois dans le bois;

     

     


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  •  Des hommes et des dieux (2010)

     Réalisé par Xavier Beauvois , avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin...

    Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 1990. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L'armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour…

    Ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996.

    --> Ecouter les chants et se rappeler ce film, bouleversant pour connaitre l'histoire et entretenir sa mémoire. Il est question de foi, de tolérance, de liberté. On a envie de mieux connaitre la bible et le coran, comprendre la foi des missionaires, leur rôle dans l'histoire locale.


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  • La vérité sur l'affaire Harry Québert / Joël Dicker

    de Joël Dicker

    *prix goncourt des lycéens 2012

    *grand prix du roman de l'académie française

    Joël Dicker, né à Genève le 16 juin 1985.

    À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois. Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ? Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.

    --> Aïe pour la première moitié du livre... j'ai peiné. Je trouvais cette histoire caricaturale, les répétitions de l'auteur (pourtant utiles, on le comprend avec le dénouement) ennuyeuses, la langue pauvre... et c'était paradoxal pour parler d'un écrivain qui aurait écrit LE roman de sa vie, LE chef d'oeuvre. Mais j'avais lu plusieurs avis très positifs (et un très négatif), le roman a été récompensé... il fallait persévérer. Alors je ne dévoilerai rien de la deuxième moitié du roman. L'ensemble est réussi, on ne veut plus décrocher avant de connaitre la fin de l'histoire , et c'est essentiel. Un bon moment de lecture finalement.

    --> On y évoqie l'Alabama des années 60, peu après la fin de la ségrégation, à mettre en réseau avec Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ou La couleur des sentiments.

     


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  • Rouge Brésil

    de Jean-Christophe Rufin

    Un décor de jungle aux ténèbres frissonnantes, un impitoyable ciel de lumière que reflètent les eaux d'une baie tranquille, trop tranquille – et le doigt ironique de Dieu pointé à l'horizon : le Pain de sucre. En pleine tourmente Renaissance, des conquistadores français sont venus ici brûler la politesse aux Portugais, et fonder une "France antarctique" dans ce désert hospitalier aux seuls Indiens et à leur appétit de "cannibales" – bien moins dévastateur que les luttes fratricides qui déchirent huguenots et catholiques enfiévrés par un climat délétère.

    Au centre de ce tumulte : un frère et une sœur, deux orphelins d'origine à la fois obscure et chevaleresque, dont une belle et blonde Colombe bientôt rendue au glorieux état de "nature". Propos écologique et moral sans lourdeur, langue raffinée sans maniérisme, rigueur quasi scientifique dans la construction du récit, Rouge Brésil puise aux sources mêmes du roman populaire pour déployer une sorte de bande dessinée haute en couleurs et nous livrer un document historique d'une superbe originalité. --Scarbo

     

     

    Quatrième de couverture

    La conquête du Brésil par les Français est un des épisodes les plus extraordinaires et les plus méconnus de la Renaissance.Rouge Brésil raconte l'histoire de deux enfants, Just et Colombe, embarqués de force dans cette expédition pour servir d'interprètes auprès des tribus indiennes. Tout est démesuré dans cette aventure. Le cadre : la baie sauvage de Rio, encore livrée aux jungles et aux Indiens cannibales. Les personnages - et d'abord le chevalier de Villegagnon, chef de cette expédition, nostalgique des croisades, pétri de culture antique, précurseur de Cyrano ou de d'Artagnan. Les événements : le huis clos dramatique de cette France des Tropiques est une répétition générale, avec dix ans d'avance, des guerres de religion.Fourmillant de portraits, de paysages, d'action, Rouge Brésil, écrit dans une langue à l'ironie voltairienne, prend la forme d'un roman d'éducation et d'amour. Mais plus profondément, à travers les destins et les choix de Just et de Colombe, ce livre met en scène deux conceptions opposées de l'homme et de la nature. D'un côté, la civilisation européenne, conquérante et universelle, qui se veut libératrice et se découvre meurtrière. De l'autre, le monde indien, avec sa sensualité, son sens de l'harmonie et du sacré, le permament appel du bonheur...

    Rouge Brésil - Trailer from Miguelito Acosta on Vimeo.

    --> Rouge Brésil, pour moi, fut une lecture mixte: j'ai commencé par le téléfilm, et terminé avec lke livre. J'ai préféré lire la seconde partie, retrouver l'écriture de Rufin plutôt qu'accepter l'interprétation du réalisateur parce qu'en matière de diplomatie, et il en est question dans Rouge Brésil, Jean-Christophe Rufin sait raconter.

    Un roman qui narre une conquête du Brésil par les Européens et qui donne un point de vue de la Réforme outre-Atlantique. Un roman qui me donne envie de comprendre l'histoire, d'en savoir plus... d'apprendre encore. Un roman comme je les aime.


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  • Mary Cassatt est connue, entre autres, pour ses portraits de femmes, d'enfants, de maternité...

    C'est son amitié avec Berthe Morisot qui m'amène à parler d'elle. Je découvre qu'elle est américaine, d'une famille à l'origine française par sa mère. Elle effectuera quelques allers-retours entre les Etats-Unis et la France. La france, elle y vient  en premier lieu cpour son frère: ses parents cherchent à le soigner. Il mourra d'un cancer des os.

    Son art n'est pas académique, et elle suivra le courant des impressionnistes, précèdera même les fauves. Elle exposera au salon des indépendants.

    Mary Cassat  Mary Cassat  Mary Cassat  Mary Cassat  Mary Cassat

     


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  •  

    L'oeuvre de Manet est tellement dense, variée.... que je vais obligatoirement passer à côté de "tout"...

    1- Manet et Berthe Morisot

    2- Manet et mes incontournables

    3- Manet et Goya.

    1- On retrouve Berthe Morisot dans plusieurs de ces peintures les plus célèbres:

      Edouard Manet    Edouard Manet

    2- La botte d'asperges, le joueur de fifre, le citron, le déjeuner sur l'herbe, l'Olympia... sont quelqeus incontournables....mais il y en a beaucoup beaucoup d'autres...

    Edouard Manet

    Edouard ManetEdouard Manet

     

     

     

     

     

     

     Edouard Manet

     

    3- Parmi les inspirateurs classiques de Manet, Goya:

    Edouard Manet  Edouard Manet


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  • Berthe MorisotBerthe Morisot par Edouard Manet.

    Un téléfilm ravive mes souvenirs. La peinture, l'histoire de la peinture...j'ai découvert les courants artistiques, les musées de manière  "autodidacte". Et si je relançais la machine, si je fravivais ces connaissances pour  ne pas oublier et peut-être aller plus loin?

    Ce que j'ai découvert dans ce film: l'intense relation amicale et même ambigüe entre B.Morisot et Edouard Manet.

    La complicité de B.Morisot avec sa soeur Emma (Edma?), la déchirure qu'elle vit lors de son mariage et de son départ pour Lorient.

    Un bout de vie d'Edouard Manet. On n'en parle pas dans le téléfilm, mais son épouse avait déjà un fils lors de leur mariage. Ce fils (reconu par Manet?) illégitime pourrait peut-être (que de précautions...) être le fils du père de Manet. En tout cas, un secret bien gardé autour de sa naissance. E. Manet serait peut-être stérile, et certainement atteint de syphilis.

    B.Morisot se mariera finalement avec Eugène Manet, le jeune frère d'Edouard. Elle a alors 33 (?) ans.

     

    Berthe MorisotLe berceau: il s'agit de sa soeur. On associe souvent cette peinture à l'oeuvre de Mary Cassatt. Elle fut remarquée au premier salon des refusés.

    Berthe MorisotToujours sa soeur dans cette chasse aux papillons.

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Gandhi (1982)

     

    De Richard Attenborough, avec Ben Kingsley, Edward Fox, Martin Shee

    Synopsis et détails

     

    Reconstitution historique à grand spectacle de la vie de celui que l'on surnomma le "mahatma". La carrière de Gandhi comme avocat débute en Afrique du Sud où il défend les droits de la minorité indienne, ce qui a un grand retentissement dans son pays. Plus tard, dans ses luttes contre les Anglais, il prônera toujours la non-violence et usera essentiellement de l'arme de la grève de la faim.


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  • La vierge, les coptes et moi

    De Namir Abdel Messeeh

    Namir part en Égypte, son pays d'origine, faire un film sur les apparitions miraculeuses de la Vierge au sein de la communauté copte chrétienne. Comme dit sa mère «Il y a des gens qui la voient, il y a des gens qui ne la voient pas. Il y a peut-être un message dans tout ça. »
    Très vite l'enquête lui sert de prétexte pour revoir sa famille, et pour impliquer tout le village dans une rocambolesque mise en scène…

    --> premier film télécharger avec "la boîte numérique". C'est un documentaire/fiction sur la famille de l'auteur. Un film intimiste, personnel.


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  • La princesse des glaces / Camilla Läckberg

    Camilla Läckberg, née le 30 août 1974, est à ce jour l'auteur de cinq polars ayant pour héroïne Erica Falck et dont l'intrigue se situe toujours à Fjälbacka, port de pêche de la côte ouest en Suède, qui eut son heure de gloire mais désormais végète. En Suède, tous ses ouvrages se sont classés parmi les meilleures ventes de ces dernières années, au coude à coude avec Millénium de Stieg Larsson.

    Erica Falck, trente-cinq ans, installée dans une petite ville tranquille de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre d?une amie d?enfance perdue de vue.A la conquête de la vérité, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives - rejointe par l?inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi - plonge dans les strates d?une petite société provinciale et de ses secrets.Comme le faisait Simenon, Camilla Läckberg, sait à merveille croquer des personnages complexes et mettre à jour une petite communauté dont la surface tranquille cache des eaux bien plus troubles qu?on ne le pense.Le premier volume des aventures d? Erica Falck, toujours sur les listes des meilleures ventes en France depuis sa sortie !Fidèle à l?esprit de Camilla Läckberg, l?interprétation de Christine Pâris sait parfaitement rendre compte des abîmes de cruauté que recouvre la fausse banalité du quotidien.

    --> J'ai une impression mitigée sur l'écriture. J'ai trouvé beaucoup de maladresses: des termes courants cotoient parfois un langage soutenu, sans que je comprenne pourquoi dans le récit. Je n'ai pas aimé d'une manière général les dialogues que j'ai trouvés toujours fades. Peut-être est-ce une question de traduction?

    L'histoire, elle, tient en haleine. Son thème me dérange et ce ne sont pas ces policiers que je préfère, mais cet avis là est bien personnel.

    Je recommanderais donc pour l'intrigue, mais pas pour l'écriture.

    ATTENTION, révèle une partie de l'intrigue:

    dans l'histoire de la morte, il y a une année blanche, qu'on apprend être une année où elle est partie à 15 ans (14? je ne sais plus) pour ... accoucher. Victime d'abus par le fils de la famille de notables du village. Deux autres vitimes taisent ce secret, et ce sont ces secrets qui font l'intrigue du roman et qui, tant qu'ils ne sont pas levés permettent la mise en place d'une enquête à suspens.


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  • Du domaine des murmures - Carole Martinez

     

    Quatrième de couverture

     

    En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire «oui» : elle veut faire respecter son vœu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe... Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l'entraînera jusqu'en Terre sainte. Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d'une sensualité prenante.
     

     

    Biographie de l'auteur

    Carole Martinez, née en 1966, a été comédienne avant de devenir enseignante. Son premier roman, Le coeur cousu (collection blanche 2007, Folio n° 4870), a connu un grand succès de librairie et a reçu de nombreux prix littéraires, dont le prix Renaudot des lycéens et le prix Ouest-France Étonnants Voyageurs.

    Citations (elles sont nombreuses, les citations à prélever, tant le roman est bien écrit):

    - Et moi, j’étais entrée dans ma cellule comme en un navire, j’y avais essuyé des tempêtes, abordé des terres inconnues, j’y avais tout perdu et tellement espéré. Comment pouvait-on tant apprendre, tant changer, tant souffrir, tant vieillir, en si petit espace ?

    - À défaut de croire en Dieu, j’ai commencé à croire en moi, en la force de ma parole dont je voyais chaque jour croître l’incroyable pouvoir. (p. 166)

    - Car ce château n’est pas seulement de pierres blanches entassées sagement les unes sur les autres, ni même de mots écrits quelque part en un livre ou de feuilles volantes disséminées de-ci de-là comme graines, ce château n’est pas de paroles déclamées sur le théâtre par un artiste qui userait de sa belle voix posée et de son corps entier comme d’un instrument d’ivoire.
    Non, ce lieu est tissé de murmures, de filets de voix entrelacées et si vieilles qu’il faut tendre l’oreille pour les percevoir. Des mots jamais inscrits, mais noués les uns aux autres et qui s’étirent en un chuintement doux. (page 15)

     

     


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  • L'abyssin / Jean-Christophe Ruffin

    Louis XIV n'a jamais rencontré le Négus, le mythique roi d'Éthiopie mais il y eut bien entre les deux souverains des contacts diplomatiques. Un ambassadeur fut envoyé par le Négus à la cour du Roi Soleil. C'est en se fondant sur ce fait historique que Jean-Christophe Rufin bâtit son premier roman, l'aventure extraordinaire de Jean-Baptiste Poncet, traversant les déserts d'Égypte et les montagnes d'Abyssinie avant de se retrouver à Versailles, un peu dépaysé mais sans rien perdre de son inépuisable ingéniosité. L'enjeu est de taille puisque l'Éthiopie est l'objet de la convoitise des jésuites, des capucins et de pas mal d'autres qui, sous prétexte de servir Dieu, mettraient volontiers le pays sous leur coupe. Ayant compris le résultat désastreux que sa mission pourrait entraîner, Poncet décide de tout faire pour sauvegarder la liberté et les mystères de l'Éthiopie. Derrière un récit captivant, dans une langue héritée de Voltaire et Diderot, se cache une réflexion tout à fait actuelle sur le fanatisme et la liberté des peuples. --Gérard Meudal --Ce texte fait référence à l'édition Broché .
     

     

    Quatrième de couverture

    À l'origine de ce livre, un fait historique : Louis XIV, le Roi-Soleil, est entré en relation avec le plus ténébreux, le plus mythique des grands souverains de l'Orient, le Négus. L'Abyssin est le roman de cette fabuleuse ambassade.Jean-Baptiste Poncet, jeune médecin des pachas du Caire, sera, par une extraordinaire réunion de circonstances, le héros de cette épopée baroque et poétique à travers les déserts d'Égypte et du Sinaï, les montagnes d'Abyssinie, de la cour du Roi des Rois à celle de Versailles et retour.Mais qu'on y prenne garde : derrière sa simplicité, sa tendresse, son humour, ce roman d'aventures recèle une fable tragique. Jean-Baptiste est l'homme qui, ayant découvert un nouvel empire et sa civilisation, fera tout pour déjouer les tentatives de ceux qui veulent le convertir : les jésuites, les capucins et tant d'autres. Grâce à lui, l'Éthiopie échappera à toute reconquête étrangère et gardera jusqu'à nos jours sa fierté et son mystère.L'Abyssin, tout en empruntant sa langue à Diderot et son rythme à Dumas, est un roman bien actuel, une parabole sur la haine du fanatisme, la force de la liberté et la possibilité du bonheur.

     

     

    --> De la diplomatie, de l'aventure au début du XVIIIème siècle, du Caire à l'Abyssinie en passant par Versailles. C'est de l'aventure de Jean-Baptiste Poncet qu'il s'agit dans ce livre. Je ne me suis pas ennuyée et j'ai été plongée dans un univers inconnu. Un voyage grâce au livre: voilà qui fait plaisir. Sur le fond, la prblématique des religions à l'époque est passionante aussi et donne envie d'en svoir toujours plus.

    Après le Parfum d'Adam, c'est mon deuxième livre du même auteur. Je vais continuer avec Rouge Brésil.

    "-Eh bien, expliquez-nous au moins ce que vous avez compris, dit le père de Monehaut avec patience, comme on calme un fou.

    - Que vous êtes une force, tout simplement.

    Des sourires de mépris parurent un instant sur quelques lèvres.

    - Une force au service de la force, continua Jean-Baptiste, et qui prend Jésus-Christ pour drapeau, un drapeau qui en vaut un autre quand il s'agit de cacher l'essentiel, qui est le pouvoir."

    "Les six jésuites faisaient bonne figure devant les sort et Poncet était plus affecté qu'eux. "C'est que moi, pensa-t-il, je suis libre de mes actes. Et responsable. Eux, n'ont pas leur volonté; ils obéissent..."

    "La diplomatie est un art qui requiert une si constante dignité, tant de majesté dans le maintien, tant de calme, qu'elle est fort peu compatible avec la précipitation, l'effort, bref avec le travail. M. de Maillet, en diplomate avisé, ne remplissait jamais si bien son rôle que dans ces moments où, n'ayant positivement rien à faire, il pouvait s'y consacrer tout entier. Ce rien, il parvenait alors à l'élever à la dignité d'une grâce d'Etat, nimbée comme il se doit de secret et parfumée de mépris à l'endroit de tous ceux qui auraient eu l'audace de lui demander des comptes sur l'emploi de son temps."

     "... car des gens heureux on ne sait pas grand chose. Ils vivent, voilà tout, et le bonheur leur tient lieu d'histoire"

     


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  • De l'autre côté du périph' (2012)

    Réalisé par David Charhon

    avec Omar Sy, Laurent Laffite, Sabrina Ouazzani

    Synopsis et détails

     

    Un matin à l’aube dans une cité de Bobigny, près d’un vieux tripot clandestin, est retrouvé le corps sans vie de Eponine Chaligny, femme du très influent Jean-Éric Chaligny, premier patron de France, au centre d’un climat social extrême qui secoue la France depuis quelques semaines. Ce matin-là deux mondes radicalement opposés vont alors se croiser : Ousmane Diakité, policier de la section financière de Bobigny et François Monge, capitaine de la fameuse police criminelle de Paris. Leur enquête va les emmener d’un côté à Paris et son syndicat patronal, de l’autre en banlieue de Bobigny et ses affaires clandestines. Tour à tour, de l’autre côté du périph.


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  •  

    Des albums sans texte, je commence à en avoir une petite collection. Je les utilise en classe pour la production d'écrit, pour des activités langagières en petits groupes.

    Voici donc pour mémoire ceux que j'ai déjà rencontrés...

    Albums sans texte

    Munie d'une craie rouge, une enfant dessine et agit sur son voyage, passe d'un monde à un autre. Craie rouge pour elle, craie violette pour pour lui. Un album sans texte pour nous laisser nous raconter notre histoire, celle qu'on choisira.

     

    Albums sans texte

     

    Un pêcheur, sur son vélo, invite le lecteur à le suivre en promenade. Rencontres, incidents et menus événements de la vie quotidienne pimentent l'escapade. Dans cet album sans texte, l'univers poétique de Jacques Tati n'est pas loin... Une belle occasion de lire des images et d'inventer sa propre narration. --> Un album qui fait inévitablement songer à Jour de fête, de Jacques Tati.

    Albums sans texte

    Aux éditions Le sourire qui mord, on peut trouver plusieurs titres. (collection qui ne parait plus depuis 1996 (?) mais qui a été rééditée pour quelques titres aux Editions Etre (?), maison d'édition qui vient elle aussi de fermer (en décembre 2010?))

    --> Dans Un jour de lessive, un jeune garçon accompagne sa maman qui étend le linge. En suivant le fil à linge, on voyage dans l'imaginaire de ce garçon qui rencontre toutes sortes de personnages.

     

    Dans la rubrique Bande dessinée, nous avons Petit Poilu:
    Vidéo privées (avec code)
    Si vous ne connaissez pas encore Petit Poilu (Dupuis, Collection Puceron), pour faire sa connaissance, courez vers cette page (clic): vous pourrez y lire regarder les premières pages de chaque album.
    Dans le même esprit, mais je préfère le premier: La Vavache.

    EPS
             
    Vidéo privées (avec code)

    Un grand classique: Devine qui fait quoi ? - une promenade invisible / Gerda Muller (L'école des loisirs, Collection Archimède)
    "A qui sont ces traces? Qui sont ces personnages, que l'on ne voit jamais? Qui a fait quoi? Heureusement, une foule d'indices (notamment les petits dessisn au début et à la fin du livre) nous permettent de deviner ce qui a pu se passer. Ouvrez l'oeil: c'est à vous d'imaginer l'histoire!)


    Crocodiles

      

    On trouve aussi plusieurs titres dans la collection La langue au chat chez l'éditeur Epigones. (des rééditions chez Thierry Magnier)

     

     

     

    CrocodilesLes albums de Mitsumasa Anno:Crocodiles

     

    Ce jour-là et Loup y es-tu?  offrent un dessin bien particulier. Le premier des deux se prête bien à la création de texte, le second moins. Ils sont tous les 2 très beaux.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Dixit

    Les illustrations sont de Marie Cardouat, sur des idées de Jean Louis Roubira qui est pédopsychiatre.

    Les cartes sollicitent l'imaginaire. Le principe du jeu: parler d'une carte de manière "subtile" (ne pas la décrire simplement mais ne pas donner non plus un indice trop obscur) nous mène à des associations d'idées. Ce jeu est rempli de poésie. Le marqueur de score stimule la partie, et permet de la "terminer"; mais au bout du compte, dans ce jeu, c'est encore plus vrai que dans un autre: l'important n'est pas de gagner!


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  • Fauna

    Fauna renouvelle astucieusement le jeu de connaissance animalière en introduisant un mécanisme de paris. On dispose en début de partie de 6 jetons pour parier sur le poids, la taille et la répartition géographique d'un animal. Quand on parie juste, on gagne des points. Quand on parie tout à côté, on gagne un peu moins de points, quand on parie trop éloigné (en mesure, en distance géographique), on ne gagne pas de points et on perd des jetons pour parier au tour suivant.

    C'est un jeu très malin (pas bête du tout dit la boîte), qui se joue en 200 points: il faut compter pour cela une petite heure et à peine une dizaine de cartes utilisées. (il y en a 360... de quoi faire quelques parties sans craindre les répétitions!) Le matériel est de bonne qualité, et la faune...variée!


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  • Le vol des corneilles (2012)

    LE JOUR DES CORNEILLES est réalisé par Jean-Christophe Dessaint - Scénario Amandine Taffin, d’après le roman éponyme de Jean-François Beauchemin. Avec les voix de Jean Reno, Lorant Deutsch, Isabelle Carré et Claude Chabrol

    L'Histoire : Au cœur de la grande forêt, peuplée de bêtes sauvages et d’esprits à tête animale, vit un jeune sauvageon de dix ans, le Fils Courge. Il est élevé par son père, un sévère colosse, grand chasseur et mangeur de chair fraîche, qui lui a toujours dit que le monde s’arrêtait à la lisière de la forêt. 
    Un jour pourtant, pour sauver son père blessé, le garçon tente le tout pour le tout et s’aventure hors de la forêt. C’est ainsi qu’il découvre un village voisin, où il fait la rencontre de Manon, la fille du docteur qui a accepté de soigner son père.
    Avec Manon, le fils Courge apprendra tout de ce nouveau monde dit civilisé, où les fantômes n’existent pas mais les ogres oui. Car ici l'on raconte que le père Courge est un ogre... Et les ogres, c’est bien connu, ne sont pas des pères comme les autres.

     

     Un dessin animé à réserver aux enfants à partir de 7 ans.

     

    Secrets de tournage

     

    Premier film
    Même si Jean-Christophe Dessaint avait déjà participé à l'élaboration de plusieurs films d'animation comme "Le Chat du Rabbin", "Le Jour des Corneilles" est le premier long métrage qu'il réalise

    Adapté d'un roman pour adultes
    Bien que "Le Jour des Corneilles" soit un film d'animation pour enfants, l'histoire est tirée du roman de Jean-François Beauchemin, qui était au départ destiné aux adultes.

     

    Une corneille intelligente !
    Dans le film, le fils Courge rencontre une corneille dont il prend soin. L'oiseau, qui fait partie de la famille des corvidés, apprend deux mots, ce qui lui permet de communiquer avec l'enfant ! Cette faculté (limitée) est véritablement inhérente à tous les oiseaux de l'espèce !

     

    Lorànt Deutsch retombe en enfance
    Lorànt Deutsch prête ici sa voix au jeune fils Courge. Le comédien a beau avoir dépassé la trentaine, cela ne l'empêche pas de se glisser dans la peau d'un enfant sauvage de 10 ans le temps d'un film ! Il en va de même pour Isabelle Carré, qui entre elle aussi dans la peau d'une fillette pour l'occasion !

     

    Dernier film pour Chabrol
    Le cinéaste et acteur Claude Chabrol signe ici sa dernière prestation : dans "Le Jour des Corneilles", il prête sa voix au gentil médecin, sorte d'adjuvant qui va aider le fils Courge et son père à braver l'adversité des villageois. C'est la dernière fois que l'on peut entendre Claude Chabrol au cinéma, puisqu'il est décédé peu après le doublage du film, à la fin de l'année 2010.

    --> ATTENTION COUP DE COEUR JEUNESSE : à réserver à partir de 8 ans, avec ses parents: ce film aborde en particulier le thème de la port avec métaphores et douceur dans un environnement à priori cruel. Le jeune héros comprenant dans le monde "civilisé" que l'amour filial existe va chercher où se cache l'amour de son père. Un film qui cache des messages essentiels comme la quête de son origine, la mort inaccepté, l'effet des rumeurs. A voir.

    Et puis c'est un dessin animé français, fait à la main. On admire.

     


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  • L'air de rien (2012)

    Réalisé par Grégory Magne et Stéphane Viard

    Avec Michel Delpech, Grégory Montel, Fred Scotlande

    Synopsis et détails

     Il y a trente ans, Michel enchaînait les tubes. Aujourd’hui, il collectionne les dettes ! Retiré à la campagne, l’ancien chanteur accumule les retards d’impôts et amendes impayées.
    Il y a trente ans, Grégory Morel était bercé au son des succès de Michel. Aujourd’hui huissier de justice, il est mandaté pour le saisir. Mais Grégory ne se sent pas de confisquer les biens de l’ex-idole. Il se met en tête de l’aider à rembourser et entraîne Michel sur les routes d’une improbable tournée. Au fil des concerts et des kilomètres, Grégory et Michel vont, l’air de rien, se découvrir et régler bien d’autres passifs.

    --> Une belle surprise pour moi ce soir. S'il est question de Michel Delpech ou le retour sur scène d'un ex-chanteur surendetté, il est surtout question dans ce film d'un huissier fils d'huissier qui ne souhaite pas remplir ses fonctions. Un huissier qui voudrait bien arranger ses créanciers. Plein de finesse dans ce film et de l'humour. Un petit coup de coeur.


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  • Un an

    de Jean Echenoz

    Présentation de l'éditeur

    « Une jeune femme, prénommée Victoire découvre un matin son ami Félix mort près d’elle dans son lit. Elle ne se souvient pas de ce qui est arrivé, mais elle file, dans le Sud-Ouest, en emportant ses économies. Sa fugue va durer un an, d’où le titre. Au début, tout va bien. Elle loue une villa au Pays basque, se trouve un amant. Mais l’amant lui vole ses sous et Victoire va parcourir une à une les étapes de la dégringolade sociale : après la villa, les chambres d’hôtel, de plus en plus miteuses, puis la belle étoile ; le vélo, puis l’autostop et, quand elle est devenue trop sale, trop dépenaillée pour le stop, la marche au hasard, l’association avec d’autres clochards, le chapardage, la promiscuité, la perte progressive de soi et du monde. L’histoire d’une errance en forme de descente, une aventure picaresque que l’auteur achève en la ramenant à son point de départ.Un an, dans sa simplicité linéaire, immédiate, met en valeur la poétique d’Echenoz. Celle-ci repose sur le combat perpétuel que se livrent une réalité mystérieuse et dont le sens fuit sans cesse – le monde, les objets, les personnes, les formes, les sons, les paroles, l’espace, le temps – et les mots pour la dire le plus exactement possible. » (Pierre Lepape, Le Monde)

    --> Le rythme de ce livre nous emporte littéralement dans le départ, la fuite, l'errance de Victoire... On a le sentiment qu'elle vit les évènements tels qu'ils se présentent. On sent l'absurdité de la situation, mais on y croit parce que l'écritue de l'auteur ne laisse pas de place au doute. C'est un court roman qui se lit d'un trait, bien qu'on soit parfois obligé de s'arrêter pour respirer un peu, regarder autour de soi et se rassurer avec la réalité.
    C'est le premier roman d'Echenoz que je lis, il faut que je continue...

    Citations:

    - Victoire, s'éveillant un matin de février sans rien se rappeler de la soirée puis découvrant Félix mort près d'elle dans leur lit, fit sa valise avant de passer à la banque et de prendre un taxi vers la gare Montparnasse. (=incipit)

    - Les événements lui reviendraient tôt ou tard en mémoire, sans doute, autant considérer par la fenêtre une zone rurale vaguement industrielle et peu différenciée, sans le moindre hameçon por accrocher le regard quand elle n'était pas masquée par le remblai. Pylônes, fils électriques et raccords d'autoroutes intersécants, fourragères, lotissements jouxtant des excavations. Isolés dans les friches parmi les animaux absents, se profilaient quelques locaux techniques dépendant d'on ne sait quoi, quelques usines d'on se demande quoi. Bien que de marques et d'essences limitées, les arbres étaient non moins semblables entre eux que les automobiles sur une route nationale un moment parallèle aux rails.


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  • Matilda (1996)

     

    réalisé par Danny Devito

    d'après le roman de Roald Dahl

    Synopsis et détails

     Matilda est une petite fille très éveillée, ce qui laisse néanmoins ses parents totalement indifférents, notamment son père qui s'enrichit en revendant des carcasses d'automobiles trafiquées. À l'âge de 6 ans et demi, Matilda est enfin envoyée à l'école. Mais la directrice, une ancienne championne olympique, n'apprécie guère la marmaille. Rapidement, la grande intelligence de Matilda se développe de façon constante; un mystérieux pouvoir apparait en elle. Ce pouvoir, la télékinésie, lui permet alors d'élaborer un plan pour se débarrasser de la directrice…

    --> Plusieurs degrés de lecture dans ce film. Mme Legourdin, directrice de l'école est particulièrement impressionnante, même pour les adultes! Partagée entre le rire, la surprise parfois le malaise. C'est un film qui ne nous a pas laissés insensibles en famille.

     


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  • Du vent dans mes mollets

    Réalisé par Carine Tardieu

    Avec Agnès Jaoui, Denis Podalydès, Isabelle Carré

    Synopsis et détails

    Prise en sandwich entre des parents qui la gavent d'amour et de boulettes, Rachel, 9 ans, compte les minutes qui la séparent de la liberté. Jusqu'au jour où son chemin croise celui de l’intrépide Valérie.
     

    Synopsis - 2

    Rachel Gladstein a neuf ans, une maman merveilleusement étouffante, un papa drôlement cynique, et une mémé adorablement mortifère. Rachel rêve d’être aimée de sa blonde et vacharde maîtresse, de faire partie du club des amies de Barbie, et de devenir l’unique amie de Marina Campbell parce que sa maman est morte et que son papa est un baron anglais. Mais c’est la rentrée des classes, Rachel dort avec son cartable et pisse au lit, sa mère lui impose de commencer une thérapie avec une psy hors du commun et par dessus le marché, Valérie, la petite grosse effrontée la harcèle pour devenir sa copine.
     Quand l’adversité s’acharne, à quoi bon lutter ?...

    --> Un beau film sur l'enfance, l'éducation, l'amour des adultes, le sexe, l'héritage de l'histoire familiale et ... la mort. Un condensé dans ce film, même la vieillesse trouve sa place.

    J'ai particulièrement aimé une phrase vers la fin: Je ne pesnais pas qu'on pouvait mourir quand on est une enfant. Je pensais qu'il fallait être un peu d'accord.

    Et puis le titre aussi. Je restait vivante, je sentais le vent dans mes mollets.


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